Le 29 mai 2005, il y a déjà presque deux ans, 15.449.508 Français soit 54.67% votaient non au référendum posant la question suivante : "Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ?" Ce fut le début d'une crise qu'ont nié tous les tenants du non, appelant l'électorat à croire en un miraculeux plan B. Un plan B social face à un traité supposé libéral, un plan B humaniste face à un traité dénoncé comme capitaliste, un plan B respectueux de chacune des cultures face à un traité dont on annonçait (-à tort bien entendu-) qu'il allait uniformiser ces dernières... Bref un texte annoncé tel un messie sauveur de l'humanité ! Mais bien que croyant je ne suis pas crédule ! Les dupes en sont revenu ! Car ce qu'avaient omis de leur dire leur prédicateurs c'est qu'en votant non le 29 mai 2005, les français votaient oui à un autre traité : celui de Nice. C'est à celui-ci et à quelques autres que se référaient les nonistes pour faire entendre leur voix, celui-ci même qui est libéral, basé uniquement sur l'économie et qui reste en vigueur et le restera tant qu'une nouvelle constitution, tant qu'un nouveau texte ne sera pas adopté. Aujourd'hui, la France n'est plus invitée aux congrès Européens (-cf le congrès des Amis de l'Europe qui s'est fait sans nous-) et la situation est grave ! A tous ceux qui nous promettaient un retour à la souveraineté nationale, je répond qu'avec 80% des lois votées au parlement européen doublée d'une légitimité démolie le soir du 29 mai 2005, nous l'avons tout à fait perdue avec le non ! Une telle situation ne peut plus durer, nous devons retrouver notre pouvoir de parole ! Nous devons nous réimposer au sein de l'UE et cela ne se fera pas au moyen d'un plan B ou encore d'un vulgaire "mini-traité" mais par l'adoption simple et sans condition du traité établissant une Constitution pour l'Europe.
VIVE L'EUROPE !
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