mardi 16 janvier 2007

Ségolène Royale ou la mort de l'Europe !




Alors qu'Angela Mereckel vient de prendre ses fonctions à la tête de l'Europe, elle affiche déjà de grandes ambitions tant en termes énergétiques qu'en tout autres points.
Mais dans un contexte morose - Non français et néérlandais à la constitution, conjoncture économique défavorable, crise identitaire profonde - la chancelière allemande risque de ne pas avoir la tâche facile et ce CDD de six mois (!) ne s'annonce pas comme étant une sinécure.
Aussi, le coup fatal risque d'être porté à l'Europe par les Français à l'occasion de la présidentielle de 2007.
En effet, dans le cas d'une victoire de Ségolène Royale, l'Union Européenne devrait se préparer à une véritable traversée du désert.

En 2007 se prépare un boulversement politique en France, pays natal du créateur l'Europe et donc berceau de cette communauté. Un des boulversement possible pourrait aller dans le sens de l'éléction de Ségolène Royal (candidate du Parti Socialiste) auquel cas il est aisément envisageable qu'Arnaud Montebourg, conseiller sur la question européenne de la candidate PS, deviendrait l'homme de toutes les déscisions françaises quant à l'Union Européenne. Or c'est ce même homme qui défendaitavec ferveur le non au référendum du 29 mai 2005 sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, assurant l'arrivée toute proche d'une alter-Europe .
Cela pose des problèmes tant à l'échelle nationale qu'internationale. Le premier étant due le conseiller et la conseillée n'ont pas les mêmes points de vue, ce qui divise d'ores et déjà une éventuelle ligne socialiste européenne la privant de toute crédibilité devant le parlement. deuxièmement, Arnaud Montebourg, l'homme du non à gauche n'est pas en capacité, n'est pas en bonne posture pour défendre les intérêts français qui en ont pourtant plus que jamais besoin dans une Union en constante croisance géographique (nous sommes 27 depuis janvier 2007) et sans règles, sans juridiction (absence de constitution puisque le traité& de Nice n'est plus applicable à 27). Cette inaptitude dont font preuves les "nonistes" français, incappables de proposer un projet concret pour l'Europe, peuvent faire crainre le pire quant à leur talent lorsqu'il s'agira de construction Européenne.
Mais en supplémentde problèmes Franco-Français face à l'Europe risquent de se greffer de vrai conflits politiques internationaux qui seraient suceptibles, à moyens termes, de remettre en cause l'unité européenne.
En effet, Arnaud Montebourg a osé proposer une nouvelle Europe des 12 composée vraisemblablement les plus riches, délaissant les peuples les plus pauvres et les livrant a leur propre sort. A première vue on pourrait penser qu'une Europe riche gagnerait en puissance économique et par çà politique. Mais si on analyse cette proposition de plus près, on remarque qu'une nouvelle union à 12 remettrait en d'abord en cause l'existance de l'Europe, créant une certaine instabilité politique manifestée par l'incertitude et la méfiance. Ainsi, et vous en conviendrez bien, cela se traduirait rapidement par une crise économique. Je m'explique. L'instabilité politique et la peur qui l'accompagne plombe la consommation et l'investissement (provenant de l'interieur comme de l'exterieur), donc la croissance. D'autant plus que les 12 pays les plus riches ne peuvent former une plate-forme européenne d'investissement mondial puisqu'aucun des pays n'est mondialement concurrenciel. Ce sont donc les pays de l'est qui vont, dans les années à venir canaliser les capitaux étrangers (et ce à diverses échelles). Ils en deviennent donc des partenaires hautement stratégiques dans une optique de mondialisation de plus en plus présente dans l'économie.
Pour finir, je m'éloignerais légèrement de mon axe de critique politique adréssée au Parti Socialiste pour vous convaincre que l'Europe ne peut pas ne serait-ce que s'affaiblir un peu et que, par conscéquent, nous ne pouvons pas nous permettre de lui porter un coup supplémentaire.
Ainsi, dans un contexte de rebipolarisation du monde avec la création progressive d'un condominium Américano-Chinois à l'instar de feu celui Américano-Soviétique (qui oppose toujours deux valeurs fondamentallement contradictoires : la "liberté libérale américaine" et "l'égalité (?) despotique communiste") l'europe a besoin de force, de puissance et donc d'unité, de stabilité si elle ne veux pas être contrainte, comme précédemment à faire un choix divisant (est versus ouest). De plus, les pays de l'est toujours enclains à la dictature et à la tyrannie ont besoin d'un signal fort pour acquérir une identité européenne les défendant de leurs panchants et les reportants à la démocratie comme valeur, ce qui implique une union forte.
Or, un changement de cap politique français allant dans le sens de Ségolène Royal et du PS ne pourrait garantir cette force politique dont a tant besoin l'europe secouée par le double séïsme des anti-constitution.
Car l'Europe du NON est en panne, en manque de débouchés. Preuve en est son rôle secondaire dans le conflit Irakien, sa passivité politique, son manque d'identité et la prépondérance des orgueils nationnaux et des extrêmes droites néonationalistes dans chacun des "Etats-Nations". Il faut lui redonner confiance à NOTRE EUROPE et ce n'est sûrement en la repetissant que la confiance ira creshendo ! C'est pourquoi je me permet de dire que l'Europe des 12 serait faible, chétive, malade, sans avenir et mortellement touchée.

Je suis donc revenu rapidement sur le danger potentiel que représente Ségolène Royale pour l'Europe . A tout les Anti-Européens je viens de vous répondre dans un article qui argumente sur l'impossibilité de la France à s'imposer seule, sans L'EUROPE !




VIVE LA FRANCE ET VIVE L'EUROPE !!!!

jeudi 4 janvier 2007

Où allons-nous ?


Je ne puis m'empêcher d'écrire ce message car je constate chaque jour une monter en puissance de l'intolérance, ce qui en soit peu s'avèrer gênant à l'approche des élections présidentielles...

Voici donc que cinq ans après le maelstrom d'avril 2002, la population française n'a toujours pas compris que l'intolérance, loin d'être une solution, est un problème pour notre société, une faiblesse pour notre nation. Car si l'union fait la force, le racisme divise et affaibli. Or, je n'apprécis pas beaucoup et dénonce même tout ce qui se révèle comme étant facteur d'affaiblissement de la nation française.

Voilà ce qui me permet d'avancer une argumentation allant dans le sens d'une hausse du racisme et du communautarisme en france.

En terme général, on nous parle à la télévision de plus en plus de communaté "la communauté musulmane", "la communauté juive", "la communauté des seniors" mais aussi de classes, de groupes... Alors me direz-vous, cela a toujours été mais ce qui caractérise véritablement le renouveau communautaire (courant qui nous vient des Etats Unis) est l'application réelle et concrète que trouve ce dernier dans les bars, les boîtes de nuit, les lieux de divertissement, d'éducation, d'habitat... En effet, on peut observer de plus en plus fréquement et en tout lieux des "groupes" de personnes "homoéthniques", qu'ils soient nord-africains, asiatiques, sub-africains, européens... ou encore "homosociaux". De plus, ces groupes entre eux communiquent de moins en moins, se fréquentent de moins en moins, se comprènenent de moins en moins et au final se tolèrent de moins en moins.

D'autre part, les personnes que nous fréquentons tous de plus ou moins près si ce n'est nous même parlent de J-M. Le pen en des termes choquants de fatalité. A croire que ce dernier est fait pour arriver au pouvoir ou bien qu'il n'a absolument aucune chance mais dans tous les cas qu'il ne représente aucun danger. Mais cela est faux ! Il est un danger permanent qui plane au dessu de l'unité nationale telle une épée de Damoclès. Il ne faut pas l'oublier car nous risquons gros.

En effet, a long terme, il est tout a fait envisageable que nous replongions dans le passé, un passé plutôt proche, et ses société ségrégationistes. L'Afrique du sud y était encore il y n'y a pas beaucoup plus de dix ans......