dimanche 27 janvier 2008

La Russie et la Démocratie


Ca fait deux ! En effet, la commission électorale russe a refusé dimanche d'enregistrer l'ancien Premier ministre Mikhaïl Kassianov comme candidat à l'élection présidentielle du 2 mars, laissant le scrutin sans aucun candidat de l'opposition libérale.

En guise d'explication, la commission électorale a affirmé que plus de 80.000 signatures de soutien sur plus de deux millions collectées par M. Kassianov à travers la Russie, ont été reconnues comme non valables.

Quatre candidats officiellement enregistrés ont été admis à participer à l'élection : Dmitri Medvedev, dauphin du président Vladimir Poutine, dont la victoire est acquise, l'ultranationaliste Vladimir Jirinovski, le communiste Guennadi Ziouganov et Andreï Bogdanov, un quasi-inconnu apparemment loyal au Kremlin.

Soit, sont présent en résumé, le successeur de Vladimir Poutine qui est là pour gagner, un loyal du Kremlin pour faire beau, un nationaliste pour la pluralité et un communiste pour l'histoire et l'identité soviétique russe. Mais qui est le représentant de la démocratie ?

Pour la petite histoire, sachez que la France félicitera la victoire prévisible de Medvedev de manière à s'assurer des contrats et se donner de la "légitimité" dans "la négiciation relative à la question tchètchène."

vendredi 25 janvier 2008

Economie, le centre pour le redressement !


Alors que viens d'être publié le rapport Attali, le centre (hors MoDem, mais c'est vrai qu'il n'est pas "centriste" mais "démocrate") semble très favorable à une réforme profonde de l'économie Française. Et si la révolution libérale arrivait enfin ?


Hervé Morin, président du Nouveau Centre, salue l’inspiration libérale des propositions du rapport Attali qui établissent un diagnostic loyal et pertinent de la situation de notre pays. Elles représentent une contribution intellectuellement cohérente et féconde parce qu’elles visent à libérer l’esprit d’entreprise.

"La France depuis 25 ans, est structurellement engoncée dans ses conservatismes, le rapport Attali apporte des clés intéressantes pour lever tous les freins pour une meilleure croissance. Si la France depuis dix ans, avait connu ne serait-ce que la même croissance que celle des Pays-Bas, nous aurions eu 5500 euros par an de pouvoir d’achat supplémentaire à distribuer à chaque salarié Français" dit-il.

"La méthode de la commission choisie par Nicolas Sarkozy a été critiquée. Elle vient de prouver son efficacité. Les propositions intellectuelles de la commission Attali doivent maintenant recevoir une réponse politique. Le temps de la commission s’achève. Commence celui du Premier ministre, de son gouvernement et des parlementaires. Il s’agit de la période de la pédagogie, de l’explication, du dialogue entre le gouvernement, le Parlement et les Français [...]. Il n’y a pas de raison que la France ne puisse se réformer comme l’ont fait nos voisins européens, il faut pour cela dire la vérité, s’engager et respecter les Français" achève le ministre de la défense et Président du Nouveau Centre.


Pour ce qui est de la participation du Nouveau Centre et des centristes en général, on peut noter cette visite du Premier ministre au groupes de l'Union Centriste du sénat. En effet, le Premier ministre, François Fillon s'est rendu mardi à une réunion du groupe centriste au Sénat. Une rencontre dont le sénateur du Rhône, Michel Mercier, président du groupe de l'Union centriste, s'est dit «très content» et dont «l'excellente atmosphère» a été soulignée par tous. Selon Jean Arthuis, un des principaux opposants à François Bayrou au Mouvement démocrate, «tout le monde au groupe est favorable au redressement économique et financier de la France». Les sénateurs centristes «veulent travailler dans le constructif», ce qui les conduit à «apprécier que le chef du gouvernement vienne s'exprimer devant eux», a expliqué un collaborateur du groupe UDF. «Le premier ministre est resté une demi-heure de plus que prévu, pour répondre aux questions sans langue de bois», s'est félicité Pierre Fauchon. Selon le sénateur du Loir-et-Cher, «le groupe UDF s'entend bien» avec François Fillon, car «l'homme convient par son style».


Il a été question de la suppression de la publicité sur les chaînes publiques, de la suppression des départements préconisée par le rapport Attali, des 35 heures. Nulle critique, nulle réserve ne s'est exprimée, même de la part de Jean-Jacques Jégou, l'un des deux ou trois sénateurs restés dans le sillage de François Bayrou, qui a posé la question sur les 35 heures.

Adoption par les couples homos, les jeunes centristes favorables...


Face au débat sucité par ma récente note sur la décision de la CEDH quant au principe de non discrimination face à l'adoption par une personne homosexuelle, je publie cette seconde note faisant part des positions officielles des jeunes centristes.

" "L’arrêt de la Cour européenne des Droits de l’Homme vient de relancer le débat sur l’adoption par des couples homosexuels, en France", selon Damien Abad, président des Jeunes Centristes. "Nous sommes devant un choix de société complexe, et la Cour Européenne des Droits de l’Homme a bien posé ce débat en invoquant d’une part le principe de non-discrimination affirmé par la Déclaration Européenne des Droits de l’Homme."

Le président des Jeunes Centristes a estimé que devant un sujet qui prêtait à beaucoup d’amalgames et de positions idéologico-religieuses, il était nécessaire de bien cadrer les débats : "C’est au regard de l’intérêt supérieur de l’enfant que cette question doit être abordée. Nous ne parlons pas de procréation assistée, mais bien d’adoption." Pour les Jeunes Centristes, l’intérêt supérieur de l’enfant, c’est d’abord de pouvoir bénéficier de l’attention et de l’amour d’une cellule parentale, elle-même unie. Un foyer pour orphelin ne saura jamais remplacer ce-dont un couple parental adoptif, homosexuel ou non, pourra l’entourer.

"Le centre doit être l’espace de promotion de la modernité et des libertés individuelles. Notre responsabilité de jeunes et de centristes, dégagés des idéologies partisanes traditionnelles, c’est d’être à l’avant-garde des grands sujets de sociétés que la France refuse encore d’ouvrir. C’est en ayant le courage de prendre des positions claires et assumées sur de telles questions, que nous libérerons le débat national de ses scléroses et de ses tabous."

"On ne peut pas dire qu’on est le pays des Droits de l’Homme et de la Liberté et continuer d’exclure des gens de l’adoption, en fonction de leur orientation sexuelle." a conclu Damien Abad. La France reste l’un des plus mauvais élèves de l’Europe en matière de respect des Droits de l’Homme : elle est le 3ème pays le plus condamné par la CEDH. "

Je persiste à dire que si l'adoption devait être ouverte aux couples homosexuels dans un moment proche, il faudrait que les enfants soient particulièrement protégés des jugements sociaux qui risqueraient d'être violents et traumatisants pour les enfants. Il ne s'agit pas de les sortir d'une situation délicate, à savoir l'orphelinat, pour les replacer dans un schéma difficile à assumer...

Pour le reste, je suis personnellement favorable à tout ce qui pourrait s'apparenter à une avancée du respect des droits de l'homme. Aussi je tiens à rappeller combien je souhaite que l'homosexualité soit mieux comprise et acceptée par la société. Et en ce qui concerne le débat de l'adoption, je réitère que mes positions enclines à la réticence sont influencées par la protection de l'intérêt supérieur de l'enfant face au jugement de valeur des plus conservateurs que moi.

jeudi 24 janvier 2008

Nos parlementaires l'ont fait

Parce que je suis convaicu qu'il faut toujours se tenir au courant de l'activité des parlementaires à l'assemblé -et parce que Jean-Christophe Lagarde que j'ai toujours trouvé époustouflant- a demandé lors de la conférence donnée à science po. Nancy -qui fut une occasion pour moi d'admirer le talent de cet homme- de le faire pour se rendre compte du travail fournit -ou pas- par nos élus, je vais vous faire part de l'activité parlementaire. Aussi, en tant que militant Nouveau Centre, je me contenterais d'observer une régularité en ce qui concerne le travail de "mon" groupe. Pour ce qui est des autres, je ne parlerais que de ce qui est véritablement marquant et lasserai ce travail à d'autres militants d'autres partis... Maintenant, évènement.

François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre à l’Assemblée Nationale se félicite de la mise en place par Eric Woerth, Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique d’un groupe de travail sur les règles susceptibles d’encadrer le retour à l’équilibre des finances publiques, suite au débat instauré par le Groupe Nouveau Centre lors de sa niche parlementaire. L’ensemble des groupes parlementaires des deux assemblées ainsi que les commissions des finances, des lois et des affaires sociales participeront à ces débats.

Charles de Courson, porte-parole du Groupe sur les questions budgétaires, représentera le Groupe Nouveau Centre lors de ces futures réunions qui débuteront dès le 6 février. Le Groupe Nouveau Centre restera très vigilant à la prise en compte des conclusions de ce groupe de travail lors de la réforme constitutionnelle.
Cette idée d’une "règle d’or" de parvenir à l’équilibre du budget de l’Etat en fonctionnement que le Nouveau Centre avait fait inscrire dans la plateforme législative demeure une nécessité impérieuse pour la France et une exigence morale pour les générations futures.

En ce qui concerne le rapport Attali, François Sauvadet le considère comme le moyen de faire bouger la France. Il rappelle que la réforme doit permettre de faire évoluer "notre société et nos pratiques collectives" pour que les prochaines années soient celles d’une réelle reconquête économique, d’une cohésion sociale et d’un bien-être collectif. La France est face à un choix : elle doit engager des réformes pour ne pas décrocher face à nos partenaires européens.

Pour François Sauvadet, "le rapport Attali a le mérite de soulever des problématiques incontournables" : compétitivité des entreprises, réduction du coût du travail, ouverture des professions règlementées, avenir du financement de la protection sociale, diminution de la dépense publique, réorganisation territoriale de notre pays, modernisation de l’enseignement supérieur afin qu’il soit porteur d’innovation et de rayonnement international. C’est de "notre responsabilité d’examiner toutes ces mesures sans tabou, parce que la réforme est notre seule chance pour l’avenir".

François Sauvadet rappelle que les élections qui arrivent ne doivent en aucun cas reporter le temps de la réforme.

Aussi favorable au projet de loi réformant le service public de l’emploi, le groupe Nouveau Centre sera attentif aux engagements que prendra le Gouvernement au cours du débat à l’égard des propositions défendues par le porte-parole du groupe et député du Nord Francis Vercamer.

Francis Vercamer, député du Nord et porte-parole du groupe sur les questions sociales a salué une démarche qui remet le demandeur d’emploi et l’entreprise au cœur du service public de l’emploi : le projet de loi crée "une organisation davantage moderne, efficace et adaptée aux évolutions du marché du travail." Il s’est par ailleurs félicité du maintien de la gestion paritaire de l’assurance-chômage.

Francis Vercamer a néanmoins appelé le Gouvernement à "dégager la ligne de cohérence des différents chantiers", exprimant ses craintes quant aux "caractère pour le moins dispersé des réformes et actions en cours."

Le groupe Nouveau Centre a de plus souligné différentes pistes sur lesquelles il demande au Gouvernement de bien vouloir prendre des engagements clairs au cours de ce débat :
• à l’égard des publics éloignés de l’emploi, il propose d’une part que "l’insertion" soit explicitement intégrée aux missions du service public de l’emploi, et d’autre part que ses usagers soient représentés au Conseil d’Administration du produit de la fusion ANPE-UNEDIC
• à l’égard des salariés de la nouvelle organisation, le groupe Nouveau Centre propose que soit reconnu aux salariés des Assedics un droit d’option entre le bénéfice de la convention collective actuelle et celle qui résultera des négociations engagées au sein de la nouvelle entité.

Francis Vercamer a insisté pour que le rôle des Maisons de l’emploi et leur articulation avec la nouvelle institution soient clairement précisés au fil du débat. Il propose d’en faire l’outil essentiel d’exécution des politiques définies par et pour le nouvel organisme : elles sont en effet directement efficace, grâce à leur caractère territorial d’une part, et au guichet unique qu’elles proposent déjà d’autre part.

Enfin, Francis Vercamer a déposé un amendement visant à rendre les organismes de placement exemplaires en matière de lutte contre les discriminations à l’embauche, en proposant qu’ils respectent la règle du CV anonyme pour toutes les procédures de recrutement qui leurs seront soumises.

Faut-il une VIème République à la France ?

Jean-Christophe Lagarde était mardi à Nancy pour une conférence sur les institutions françaises. Elle se déroulait à l'institut franco-allemand de Science po Nancy. Les propositions ont été écoutées et critiquées par les étudiants. Un débat et une discussion constructive qui ont fait la preuve du talent de monsieur Lagarde.

Le député maire de Drancy et vice président du Nouveau Centre, Jean-Christophe Lagarde s'est déplacé à Nancy pour répondre à la question suivante : "Alors que la Vè République aura 50 ans cette année, faut-il une VIè République à la France pour régler ses problèmes ?"

Les pistes de réflexion ont été les suivantes : nécessite de mettre en place un vrai contre pouvoir à l'exécutif, redonner un pouvoir et une fonction véritable au parlement, donner une légitimité à ce parlement. Pour cela, il apparait nécessaire selon Jean-Christophe Lagarde d'intégrer une dose de proportionnelle pour l'élection des députés.
Évènement.

La France a toujours eu cette manie de passer d'un extrême à l'autre. Ainsi, lors de la création de la cinquième république, la France a mit en place un système présidentiel pour répondre à l'instabilité du régime parlementaire de la quatrième république. Pour JL-C., le régime actuel est tout ce qu'il y a de présidentiel et non pas semi-parlementaire et semi-présidentiel.

Pour lui, si la quatrième république avait jouit d'un mode de scrutin semblable à celui de la cinquième, alors elle aurait pu survivre, notamment au guerres coloniales. Le problème est que lorsque De Gaulle est arrivé, il n'a pas su se contenter, ni d'une simple réforme, ni d'un poste sans pouvoir. Il voulait incarner "la France" et toute les responsabilités qui en incombait. C'est pourquoi il n'a pas hésité à mettre en place un nouveau système politique où rien ne pouvait aller à l'encontre de ses volontés.

En effet, le parlement français composé de 900 élus est devenu à cette époque une chambre d'enregistrement sans réel pouvoir. L'exécutif s'est ainsi débarrassé de toutes contraintes. Cette dimension a été amplifiée lors du passage du septennat au quinquennat. Car désormais, les élections législatives se déroulent dans la foulée de l'élection présidentielle, ce qui implique que généralement l'assemblée profite, dans sa composition, de la dynamique lancée lors de la campagne présidentielle.

De plus, les institutions ne favorisent pas la négociation parlementaire. De coutume, c'est la gouvernement qui décide des sujets qui seront traités lors de la session parlementaire. Aussi, la conférence des présidents est une farce de forme selon JL-C. Ensuite, le parlement peut se voir imposer une loi sans discussion ou négociation au moyen de l'article 49-3. Aussi, si la parlement n'est pas consulté, il n'y a pas de débat. Selon la député maire de Drancy, c'est cette absence de pouvoir explique le manque d'intérêt des élus et donc l'absentéisme.

Le sénat dont la légitimité est plus contestable, notamment du fait du mode de scrutin, a plus de pouvoir de négociation simplement car le gouvernement n'y implique pas sa responsabilité. Pour finir, la motion de censure est une comédie puisqu'elle n'a quasiment aucune chance d'aboutir.

Le pouvoir exécutif n'a donc aucun pouvoir en face de lui pour le contre balancer. Aussi Nicolas n'a pas changé la nature de la fonction présidentielle sous la cinquième république, il a simplement exposé ce qu'elle est vraiment. La rupture vient uniquement de son exposition médiatique.

Si la réforme passait, l'exécutif retrouverait en face de lui un parlement efficient qui pourrait proposer des lois sans que le gouvernement n'en veuille. Le parlement redeviendrait un lieu d'échange et de dialogue. Cela est important car c'est au parlement que l'on explique ce qui se passe, pourquoi les lois proposées sont utiles, ce qu'elles impliquent comme conséquence, alors qu'a la télé ou lors des campagne électorale on tente de convaincre. C'est le combat raisonnement contre slogan.

Mais pour que le parlement redevienne efficient, il faut d'abord qu'il soit représentatif. Aussi la modification du mode de scrutin et l'insertion d'une dose de proportionnelle sont des modifications indispensables. Cela doit être fait même si l'on court le risque de faire entrer les extrêmes au parlement. En effet, cela aurait pour effet de leur couper l'herbe sous le pied à ces partis qui ne pourraient plus se victimiser et seraient contraint de parler des réalités, ce dont ils sont dispensé en l'état actuel des choses. Aussi cela ne serait pas forcément une source d'instabilité en ce sens que pour les municipales par exemples, la dose de proportionnelle n'empêche pas de dégager un large majorité et une opposition du fait du maintient d'une grande part de scrutin majoritaire.

Ces réformes institutionnelles ne seraient pas en situation de faire penser à un passage à une sixième république. En revanche, ce serait le cas si on cessait l'hypocrisie et on supprimait la fonction de premier ministre qui n'a aucun pouvoir à l'heure actuelle, non pas parce que Nicolas Sarkozy ne veut pas laisser de place à François Fillon mais bien comme on le disait plus tôt, parce que les institutions de la république actuelle ne lui confère quasiment aucun pouvoir.

Lors des questions qui ont suivis la remarquable intervention du député Jean-Christophe Lagarde, la question du rôle de la mentalité des parlementaires dans le dysfonctionnement des institutions. Mais monsieur Lagarde estime que si des députés ne se rendent pas toujours au parlement c'est à la fois parce qu'ils ne sont pas en mesure de comprendre et donc de participer à tous les débats. De plus, il invoque l'exigence des électeurs qui préfèrent voir leur député dans leur circonscription plutôt qu'à Paris.

En ce qui concerne le cumul des mandats, sujet aussi invoqué lors de la séance de question, JC-L a défendu le point de vue selon lequel les connaissances acquises dans le cadre d'un mandat peut être misent au service d'un autre mandat. "Ce que j'apprends sur la politique de la ville en tant que maire, je peux le mettre à la disposition du parlement" a-t-il dit.

Enfin, il fut interrogé sur la politique gouvernementale à laquelle participe le Nouveau Centre dont il est le vice président. Plus précisément, on lui a demandé ce qu'il pensait du fameux "travailler plus pour gagner plus". Il a alors rappelé que le paiement des intérêts de la dette représente deux fois le budget de l'éducation nationale et a ainsi transformé la phrase fétiche de la campagne de la droite aux présidentielles : "travailler plus pour payer ce que l'on doit déjà".

mercredi 23 janvier 2008

Les homosexuels pourront adopter, merci l'Europe !

La France a été condamnée hier par la Cour européenne des droits de l'homme pour avoir refusé à une lesbienne l'adoption d'un enfant.


La surprise, la résignation et la peur. C'est ce qu'a provoqué en moi hier l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a condamné la France à dédommager une homosexuelle qui s'était vu refuser un agrément pour adopter un enfant.


Une première, susceptible de provoquer une très vive controverse dans le pays. À dix voix contre sept, devant un jury composé de17 membres de pays différents, la Cour a contraint la France à verser 10 000 euros, au titre du préjudice moral, à Emmanuelle B., une institutrice du Jura de 45 ans. Au moment de sa demande d'agrément en 1998 auprès des services sociaux du département, elle avait fait état de son homosexualité et de sa vie en couple avec une psychologue. Hier, la CEDH a observé que « le droit français autorise l'adoption pour un célibataire, ouvrant ainsi la voie à l'adoption par une personne célibataire homosexuelle» et noté que le Code civil reste muet «quant à la nécessité d'un référent de l'autre sexe». Cette décision sans précédent semble ouvrir la voie à l'adoption pour tous les couples homosexuels. C'est en tout cas comme ça que veut l'interpréter Éric Garnier, président de l'as­sociation des parents et futurs parents gays et lesbiens : «Sans la légaliser, c'est quand même une énorme victoire qui, au moins symboliquement, indique qu'on ne pourra plus, en France, exclure les gens de l'adoption en fonction de leur orientation sexuelle.»


«Cette décision a une grande force morale, assure l'avocate de la plaignante, Me Caroline Mécary. Non seulement c'est une victoire de l'égalité sur la peur, le préjugé et l'ignorance, mais en plus elle va obliger l'administration française à ne plus pouvoir refuser un agrément en raison de l'homosexualité d'un requérant.»


Mais je trouve que si cette décision venait à faire jurisprudence, ce ne serait pas bénéfique aux enfants. En effet, les homosexuels sont moqués, injuriés, parfois même malmenées physiquement. Oui car aujourd'hui encore, l'homosexualité est considérée comme une tare. Cette tare est difficile à vivre lorsqu'elle nous concerne, mais imaginez ce que cela pourrait être pour des enfants susceptibles de la subir alors même qu'ils n'y sont pour rien.


Les enfants ne se font pas de cadeaux, aussi ceux qui serait soumis à cette situation encline à provoquer le mépris de leur camarades mais aussi d'une partie -certes bête et intolérante- de la société risqueraient d'être traumatisés. Le suicide est très rependu chez les homosexuels et chez les adolescents, encore plus chez les adolescents homosexuels. Je ne pense pas qu'il soit judicieux de soumettre des enfants adoptés (qui sont déjà parfois perturbés par cela) à ces statistiques défavorables.


«Incroyable revirement»



À ce jour, neuf pays européens autorisent l'adoption d'enfants par des homosexuels. «Ravie, mais non sans douleur après ces dix années de combat», Emmanuelle B. réfléchirait déjà à faire une autre demande d'agrément, selon son avocate. «C'est un incroyable revirement de jurisprudence», s'étonne Philippe Fretté. Il y a six ans, la même CEDH ne lui avait pas reconnu cette «discrimination». Raison alors invoquée : «L'absence d'altérité, soi-disant nécessaire à l'enfant, alors que cet argument ne vaut pas dans le cas de requérants célibataires», dit-il. Avec ce nouvel arrêt, nombre d'homosexuels devraient désormais moins hésiter à confier leur homosexualité lors de leur demande d'agrément. Mais, déjà, les choses auraient évolué à cet égard, selon Me Mécary qui affirme que «de plus en plus d'homos s'en prévalent» aujourd'hui, «au moins à Paris et dans les grandes villes».


Si l'Agence française de l'adoption (AFA) se retranche derrière son devoir de réserve en tant qu'institution publique, Michèle Tabarot, présidente du Conseil supérieur de l'adoption (CSA), confie son «inquiétude» quant à cette évolution qui, en plus de «dévaloriser l'agrément», «modifie les modalités de l'adoption en France sans que le Parlement puisse se prononcer». Plus tranchées, plusieurs associations familiales s'indignaient hier du «scandale» et promettaient de continuer le combat contre l'adoption homosexuelle.

Italie : quand les catho filent à l'anglaise !


ROME (Reuters) - Le président du Conseil italien Romano Prodi a décidé de soumettre son gouvernement à un énième mais risqué vote de confiance, après la défection d'un allié centriste qui le prive en théorie de majorité au Sénat.

Clemente Mastella, qui a démissionné mercredi dernier de son poste de ministre de la Justice après avoir été mis en cause dans une affaire de corruption, a annoncé lundi soir qu'il se retirait de la fragile coalition de neuf partis au pouvoir et souhaitait la tenue d'élections législatives anticipées. L'Udeur, parti de Mastella, a fait savoir mardi qu'il ne voterait pas la confiance au gouvernement, ni à la chambre basse mercredi ni à la chambre haute, où son retrait de la coalition au pouvoir prive le gouvernement de majorité même le ministre de l'Environnement Alfonso Pecoraro Scanio, lui-même soumis à une motion de défiance au sujet de la crise des déchets dans la région de Naples, n'a pas exclu un retour de l'Udeur au sein de la coalition.


Le coup pourrait se révéler fatal pour le chef du gouvernement de centre gauche, arrivé au pouvoir en 2006 après avoir battu de justesse la droite emmenée par Silvio Berlusconi."Seul le parlement peut décider du sort du gouvernement", a déclaré "Il Professore" devant la Chambre des députés, où il détient une confortable majorité et devrait obtenir facilement la confiance lors du vote programmé mercredi à 18h00. Mais Prodi soumettra aussi, jeudi à 20h00, son gouvernement à un vote de confiance du Sénat, où même avant la défection de l'Udeur, le parti de Mastella, il n'avait plusieurs fois dû sa survie qu'au soutien des sénateurs à vie, non élus.


Face aux députés, l'ancien président de la Commission européenne a défendu le bilan de son action économique, souligné qu'il avait assaini les dépenses publiques et soutenu la croissance, et redonné aussi à l'Italie un rôle plus important sur la scène européenne et mondiale. Le chef du gouvernement a expliqué que l'Italie avait besoin d'un gouvernement stable pour affronter les incertitudes financières actuelles. "Nous avons surtout besoin de continuité à un moment où l'économie mondiale est confrontée à des développements négatifs dont ne connaissons pas encore les conséquences ultimes", a-t-il dit.


"MASOCHISME"


En février dernier, Prodi avait bluffé pour resserrer sa coalition en démissionnant avant d'être reconduit par le président Giorgio Napolitano. Mais cette fois, une défaite devant le Sénat signerait la fin de son mandat.


"Je m'attends encore à ce qu'il se démène pour s'en sortir, mais j'espère que ce ne sera pas le cas et que nous irons droit vers des élections", a commenté Berlusconi.L'opposition de centre droit, en tête dans la plupart des sondages, n'en est pas moins elle aussi minée par les divisions mais l'Alliance nationale de Gianfranco Fini a promis de soutenir la nomination de Berlusconi comme président du Conseil si des élections sont convoquées.


"J'espère qu'à la dernière minute, Mastella reconsidèrera sa position. Ce serait du masochisme que de redonner l'Italie à Berlusconi", a déclaré Pecoraro Scanio, chef de file des Verts. La ministre de la Famille, Rosy Bindi, a pour sa part estimé qu'il y avait encore place pour reprendre le dialogue.


Depuis le retour au pouvoir du centre gauche, le parti de Mastella, le plus à droite de la coalition, tout comme les communistes à l'autre bord, ont donné du fil à retordre à Romano Prodi, qui a déjà soumis son gouvernement à une trentaine de votes de confiance. En cas de défaite du président du Conseil devant le parlement, le président Giorgio Napolitano pourra convoquer des élections anticipées ou nommer un gouvernement intérimaire. Il aura aussi pour tâche de superviser la réforme du système électoral destinée à réduire l'instabilité gouvernementale.


L'impact de cette crise politique italienne sur les milieux financiers n'est guère perceptible, en raison de la crise plus générale qui a secoué les marchés lundi. Elle "n'affectera pas le reste de l'Europe", a déclaré mardi le commissaire aux Affaires économiques et monétaires Joaquin Almunia.


Par Stephen Brown

lundi 21 janvier 2008

Trash ce Crash !

1. Cour du CAC 40 sur la journée du Lundi 21 Janvier 2008

2. Cour du CAC 40 sur cette semaine (du 14/01/2008 au 21/01/2008)

3. Cour du CAC 40 sur ces six derniers mois (de juillet 2008 a janvier 2008)

La Bourse de Paris a clôturé ce 21 janvier en baisse de 6,83 %, sa plus forte chute en une seule séance depuis le 11 septembre 2001, victime comme les autres places européennes et mondiales des craintes de récession aux États-Unis. Les investisseurs ont été déçus par le plan de relance de 140 milliards de dollars proposé vendredi par le président américain, George W. Bush, et semblent craindre le pire pour l'économie des États-Unis, ce qui est un mauvais présage pour l'économie du reste du monde. On se souvient que la crise de 29 y avait commencé...


Le CAC 40, indice vedette de la place parisienne, a perdu 347,95 points à 4 744,45 points, sa clôture la plus basse depuis le 15 juillet 2006. Le volume d'échanges a quant à lui battu son record historique, dépassant pour la première fois les 13 milliards d'euros, malgré la fermeture des marchés américains en raison du Martin Luther King Day, jour traditionnel de congé de la Bourse aux États-Unis. La Bourse de Paris a dévissé dès l'ouverture, dans le sillage des marchés asiatiques, accentuant sa baisse au fil de la séance alors que le mouvement de panique gagnait tous les secteurs - aussi bien les valeurs financières que l'énergie ou la santé, traditionnels "refuges" en période de crise-. La capitalisation boursière cumulée des 40 composantes du CAC a fondu de 87,7 milliards d'euros.
L'indice paneuropéen Eurofirst 300 a fini en recul de 5,33 %, à 1.286,14 points, son niveau le plus bas depuis juillet 2006. La chute des Bourses de Paris, Londres et Francfort a fait perdre ce lundi environ 300 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon des calculs effectués par Reuters. Alors que les principaux marchés européens évoluaient à la baisse dans la journée, dans la foulée de la chute des marchés asiatiques, les responsables européens avaient cherché à rassurer sur l'état de santé de leurs économies, tout en reconnaissant une inquiétude grandissante face au ralentissement aux Etats-Unis. "Il semble que les marchés envisagent la possibilité d'un ralentissement plus prononcé" qu'attendu de la croissance aux Etats-Unis, "peut-être même une récession", a déclaré à Bruxelles le commissaire européen aux affaires économiques et monétaire, Joaquin Almunia. "J'espère qu'ils vont aussi prêter attention aux informations sur l'économie réelle, en particulier en Europe, et qu'ils vont retrouver leur calme", a-t-il ajouté, avant une réunion des ministres des finances de la zone euro (forum de l'Eurogroupe).

Cette situation de panique et de chute violente des marchés à la suite de la crise des subprimes (dont elle est une conscéquence) a de quoi inquiéter les dirigeants des pays européens puisque c'est de leur avenir dont il s'agit. En effet, si la situation s'aggrave, les répercussions risqueraient d'être catastrophiques sur cette économie qu'ils disent "réelle". La perte totale de confiance favorise l'inflation, la thésaurisation et pénalise donc la croissance. De plus, le départ ou la disparition d'investisseurs peut avoir des retombées très négatives comme la prolongation de cette situation (qui dure déjà depuis août) voire même une expansion du désœuvrement ou autrement dit du chômage.

Il faut noter que le marché parisien n'a clôturé en baisse de 7% ou plus seulement six fois sur un total de 9258 séances depuis 1971 soit une proportion de 0.06%. Cela était arrivé notamment à l'occasion de l'élection de François Mitterrand en mai 1981 où la Bourse de Paris avait perdu en deux jours, les 13 et 14 mai, respectivement 13.9 % et 9.5 %. A noter également, les krachs de 1987, -le 28 octobre, le marché parisien clôturait en recul de 7.5%-, du 17 août 1991 -l'indice avait alors reculé de 7.3 %-, et du 11 septembre 2001, lors de l'attentat contre les tours jumelles.

Unissons nos forces !


En réalité, vous aurez remarqué que cela fait un moment que ce blog soutient le rapprochement sinon le rassemblement des formations de sensibilité centriste. Ensuite, Bob et son tournant m'ont fait réfléchir et pour finir, ma rencontre avec "cloclo" (elle aime bien lire cela sur les blogs) m'ont définitivement convaincu que la cause que je devais défendre était celle de l'Union des Centres.

Je disais donc que je voulais défendre un projet d'Union des Centres. J'attends en fait que vous me proposiez des moyens d'agir pour faire circuler cette idée. Avec "Cloclo" (toujours elle décidément) nous avions eut l'idée d'une pétition, d'un groupe Facebook et d'autres choses mais j'attends aussi de savoir ce que vous pensez de cette initiative.

Il serait par exemple relativement marquant d'aller voir des jeunes de formations diverses et de leur faire signer notre pétition de manière à montrer qu'ils adhèrent à notre cause et que, définitivement, les vieux clivages sont dépassés et que le centre ne doit pas être dispersé en une multitude de chapèles sans prêcheurs ou sans fidèles suivant la paroisse.

Continuons l'initiative du groupe "Modem et Centristes" d
e science po Paris et ne nous égarons pas dans des combats stériles et contre-productifs (que j'avoue avoir moi-même alimenté à un moment). J'attends particulièrement les réactions de Quitterie Delmas (que je félicite pour ses résultats aux élections du Modem en Ile-de-France), de Diane Bekena, du Petit Grognard, de Cloclo bien sûr, de Gaëlle pourquoi pas...

mercredi 16 janvier 2008

Erika, reconnaissance judiciaire du désastre

La justice française considère que le groupe, condamné à 375.000€ d'amende, a commis une faute d'imprudence en affrétant un pétrolier trop vieux.


375.000 euros. Total écope de l'amende maximale. Le tribunal correctionnel de Paris a déclaré mercredi que le groupe pétrolier s'est rendu dans le naufrage de l'Erika, coupable de «pollution maritime » et d'une «faute d'imprudence». Cette imprudence a joué «un rôle causal dans le naufrage de décembre 1999 et comme telle a provoqué l'accident». Total SA qui avait affrété le bateau, n'a pas tenu compte de «l'âge du navire», près de 25 ans, et de «la discontinuité de sa gestion technique et de son entretien».


Même sévérité envers la société de classification Rina déclaré elle aussi coupable de «pollution maritime» à la suite de la catastrophe de l'»Erika. L'entreprise devra égalementverser 375.000 euros d'amende. L'armateur Giuseppe Savarese et le gestionnaire du pétrolier, Antonio Pollara, sont reconnus coupables d'une faute caractérisée et devront payer 75.000 euros d'amende. Selon le tribunal correctionnel, les deux Italiens ne pouvaient pas ignorer que les travaux de réparation du navire avaient été conduits de manière à «réduire les coûts ».


400 km de côtes polluées



Ce jugement était très attendu. Il intervient après sept mois de délibéré suivant quatre mois d'audience du premier grand procès d'une catastrophe écologique en France. Défenseurs des animaux, associations écologiques, pêcheurs, collectivités locales, mareyeurs et hôteliers... En tout, une centaine de parties civiles réclament un milliard d'euros d'indemnisations pour la destruction de la nature et de la vie sauvage -plus de 150.000 oiseaux morts et 400km de côtes souillées- et le coup d'arrêt porté à l'économie de trois régions suite au déversement de 20.000 tonnes de fioul lourd, ultra-polluant sur les rivages de l'hexagone.


Il semble qu'ils se soient fait entendre du tribunal correctionnel qui a prononcé cette après-midi environs 900.000€. Saluons l'engement de la présidente de CAP21 Corinne Lepage aux côtés des sinistrés. Je publierais dès que possible la réaction de cette cadre remarquable du Mouvement Démocrate.

Détendu sans la dette


Suite à la cérémonie des vœux à la presse du Premier Ministre, François Sauvadet, Président du Groupe Nouveau Centre à l’Assemblée Nationale, les députés du Nouveau Centre se réjouissent de l’annonce faite par François Fillon de placer l’équilibre budgétaire comme une des priorités de l’action gouvernementale pour 2008 et les années à venir.

Le Groupe Nouveau Centre a toujours considéré la réduction de la dette comme une priorité nationale. C’était, d’ailleurs, un engagement de la plateforme législative commune proposée aux Français en juin. C’est dans cette logique que s’inscrit la proposition de loi constitutionnelle déposée par les députés du Nouveau Centre qui l'on présenté lors d’une conférence de presse et dont l’Assemblée Nationale aura à débattre jeudi 16 janvier au matin. L’effort doit être fourni maintenant afin de respecter l’engagement politique et moral pris devant les électeurs : un équilibre des finances publiques en 2012.

En présence de Charles de Courson, rapporteur du Groupe sur cette loi, et Philippe Vigier, membre de la Commission des Finances, François Sauvadet a ajouté que le poids de la dette est devenu insupportable pour les générations futures si le gouvernement n’agit pas maintenant. C’est en maîtrisant la dépense publique et en la réorientant vers la recherche, l’innovation et l’éducation que la France va pouvoir retrouver des marges de manœuvre pour la croissance et donc pour le pouvoir d’achat.

Le Groupe Nouveau Centre souhaite que le gouvernement s’engage à promouvoir un véritable Pacte national de la maîtrise de la Dépense Publique avec l’Etat et l’ensemble des collectivités locales et territoriales.

mardi 15 janvier 2008

Mon politest

Alors voilà, je me pose des questions sur mon positionnement politique. Et comme j'ai entendu parler du "politest", je l'ai fait. Et c'est vrai que c'est court mais efficace... Voilà les résultats :

Vous vous situez au centre droit.

Les partis dont vous êtes le plus proche (dans l'ordre) :

1. l'UMP (tendance gaulliste)

2. le Nouveau Centre

Le(s) parti(s) qui vien(nen)t ensuite :

3. le Mouvement Démocrate (MoDem) de François Bayrou


Alors, pour ce qui est de mon positionnement, je dois bien avouer qu'ils ont vu juste. "Centre droit", c'est exactement ça. Pour la tendance gaulliste, c'est marrant mais ce ne sont pas les premiers à me le dire alors même que je ne pensais pas du tout être proche de l'illustre homme. Puis voilà le Nouveau Centre (ah tiens ! c'est étonnant...) dont je me rend compte que je suis un peu plus a droite que lui. Et enfin le troisième et dernier parti dont je serais le plus proche selon eux est le Mouvement Démocrate.

On peut donc être proche de plusieurs partis centristes. On peut donc, toujours en suivant cette logique, croire en un rassemblement large des centristes, si bien-sûr chacun est capable d'accepter les différences qui font notre richesse. Voilà, n'hésitez pas à faire ce teste disponible sur http://www.politest.fr

Quand les ex-premières dames se soutiennent


L'ancienne première dame de France, la respectable Bernadette Chirac se dit prête, dans un entretien au Figaro Magazine il y a déjà un moment à participer à la campagne d'Hillary Clinton, qui brigue l'investiture présidentielle démocrate en vue de l'élection de novembre prochain aux Etats-Unis.


« Si je peux lui être utile quelque part dans sa campagne, je suis disponible », déclare l'épouse de l'ancien président français dans les colonnes de l'hebdomadaire qui consacrait un long dossier à la candidate américaine. « J'aimerais beaucoup l'accompagner. C'est très intéressant de participer à une campagne électorale près de Hillary Clinton (...) Elle sait que je la soutiens », ajoute-t-elle, précisant qu'elle va demander à Hillary Clinton de l'inviter à la convention démocrate en août prochain à Denver.


Bernadette Chirac dresse un portrait extrêmement flatteur de la dirigeante démocrate. « Sa capacité de synthèse et d'assimilation d'un dossier vous frappe. Hillary Clinton est dotée d'une intelligence prodigieuse », estime-t-elle. De plus, elle a un « caractère bien trempé » mais elle sait être « toujours souriante ». « C'est une grande professionnelle », ajoute-t-elle, saluant sa force de caractère pendant l'affaire Monica Lewinsky.


Les deux femmes se sont rencontrées à plusieurs reprises au gré des « obligations » de leurs époux, dont les mandats présidentiels se sont croisés entre 1995 et 2000. En 1998, Bernadette Chirac avait invité la First Lady américaine dans la circonscription de Corrèze dont elle est conseillère générale. Depuis lors, « j'ai toujours pensé (...) qu'elle avait l'étoffe d'un président des Etats-Unis », explique-t-elle aujourd'hui.


Pour le moment, elle est retenue en France par l'édition 2008 de l'opération pièces jaunes qui se déroule en ce moment même. D'ailleurs, pensez à mettre de côté vos pièces jaunes pour les enfants hospitalisés.

lundi 14 janvier 2008

Le Nouveau Centre présente ses voeux.


Afin de bien débuter l'année, vous êtes toutes et tous conviés aux voeux du Nouveau Centre qui auront lieu au siège du NC :

84, rue de Grenelle, à 13H le MERCREDI 16 JANVIER.

Ces voeux seront suivis d'un buffet. Pour ceux qui veulent rencontrer et discuter avec Hervé Morin et les députés du Groupe Nouveau Centre, cet évènement constitue une occasion unique. Le nombre de places étant limité, merci d'envoyer un mail de confirmation de votre venue à l'adresse suivante :
postmaster@jeunes-centristes.org


Je tiens aussi à rappeler deux autres rendez-vous sur la région de Nancy :
Mardi 22 janvier Jean-Christophe Lagarde se rendra à Nancy (Meurthe-et-Moselle) à 19 h pour une conférence de presse et une rencontre avec les militants Nouveau Centre, suivies à 20h d'un débat avec les étudiants de Sciences politiques.
Mercredi 23 janvier Maxime Pisano (MJS) organise la première République des Blogs nancéienne à partir de 19h, les inscriptions se faisant sur son blog "Victoire au poing".

mercredi 9 janvier 2008

Clinton garde son bastillon

Mardi soir, Hillary Clinton était radieuse et tout sourire à Manchester, la principale ville du New Hampshire. Et elle avait de quoi. Battue la semaine dernière par Barack Obama dans le caucus démocrate de l'Iowa, largement distancée depuis dans les sondages pour la primaire capitale du New Hampshire, elle a finalement retourné la situation à son avantage.

Après une âpre bataille où chacun des deux prétendants est allé chercher les voix sur le terrain -Hillary Clinton a par exemple fait du porte-à-porte elle-même jusqu'au dernier jour-, le duel a été très serré, au point que les résultats ont été annoncés plus de deux heures après la fermeture des bureaux : l'ancienne Première dame des Etats-Unis obtient 39% des voix, contre 36% au sénateur de l'Illinois.

La voilà donc relancée dans la course à l'investiture démocrate, qui apparaît plus indécise que jamais. "La semaine dernière, je vous ai écoutés et j'ai ai eu l'impression de me reconnaître. J'ai l'impression que nous parlons tous avec notre coeur (...). Donnons ensemble et maintenant à l'Amérique ce come-back que vous venez de m'accorder", a lancé la sénatrice de New York à ses supporters dans son discours de victoire, entourée de son mari Bill et de leur fille Chelsea. D'après les enquêtes, elle a notamment bénéficié du vote des femmes (47% pour elle, 34% pour Obama) et des foyers à revenus modestes (47% contre 32%).

De son côté, Barack Obama n'aura donc pas réussi son pari : celui de faire apparaître son investiture comme inévitable après son succès en Iowa. Malgré la défaite, son charisme lui a néanmoins permis d'électriser la foule réunie lors de son intervention. Il a une nouvelle fois scandé son slogan "oui nous le pouvons", appelant ses partisans à continuer de croire au "changement", et à sa victoire ultime. "Je suis encore là, et je suis prêt", a-t-il asséné, se sachant notamment toujours largement soutenu par les jeunes (51% contre 28 % pour Clinton), avant de réitérer son discours rassembleur appelant "démocrates, indépendants et républicains qui êtes fatigués de la division (...), qui savez qu'on peut ne pas être d'accord sans se fâcher, il n'y a aucun problème que vous ne puissiez résoudre".

Derrière ce duo qui monopolise l'attention médiatique, John Edwards, le troisième larron du parti de l'âne, est arrivé cette fois loin derrière, avec environ 17% des suffrages. Après les scrutins dans le Michigan le 15 et dans le Nevada le 19 janvier, le candidat à la vice-présidence en 2004 mise désormais beaucoup sur la primaire du 26 janvier en Caroline du Sud, Etat dont il est originaire. S'il perd il pourrait alors se rallier à Barack Obama, comme ses dernières déclarations le laissent entendre.

Dans le camp républicain, cette primaire du New Hampshire a également été marqué par un come-back : celui de John McCain. Le vieux routier de la politique américaine, héros de la guerre du Vietnam, a refait surface il y a quelques jours. Donné favori des derniers sondages, il a confirmé sa belle dynamique en récoltant 37% des suffrages. Il a ainsi battu le milliardaire mormon Mitt Romney, distancé de 5 points et qui se retrouve ainsi dans une position très inconfortable. Le pasteur Mike Huckabee, vainqueur en Iowa, n'a pu rééditer son exploit dans un Etat où les évangéliques, qui constituent la majorité de ses électeurs, sont beaucoup moins présents. Avec 11%, il devance cependant le favori au niveau national, Rudolph Giuliani qui mise tout sur la Floride le 29 janvier puis le "Super-Mardi." Mais ses 9% montrent les limites imposées par ses prises de positions libérales en matière de société (il est favorable à l'avortement et aux droits des homosexuels) et par sa vie privée (il a divorcé deux fois). Bref, comme chez les démocrates, la bataille républicaine risque de se régler le 5 février.

Mais quoi qu'il arrive, il semble que pour le moment, au niveau national tout se joue entre deux démocrates "centriste", un républicain "modéré" et un autre candidat. Le centre, centre-droit semble donc bien représenté là-bas, chez l'oncle Sam.


mardi 8 janvier 2008

Le taser de la gendarmerie royale canadienne tue en direct

Les images que je vous propose de regarder peuvent être choquantes mais ont le mérite d'amener le débat sur l'utilisation du Taser par la police. Il faut savoir qu'il est toujours nécéssaire de prendre du recule par rapport au ton employé par les journalistes. D'autant que je tiens à préciser que je ne sais pas où ni sur quelle chaine de télévision ce reportage a été diffusé.

Au Canada, des policiers de la Gendarmerie Royale du Canada ont tiré sur un homme avec un pistolet électrique Taser. Cette vidéo montrant l'incident qui s'est produit sur la personne de Robert Dziekanski, un Polonais de 40 ans, mort après avoir reçu deux décharges électriques à l`aéroport de Vancouver, le mois dernier, a été rendue publique le 14 novembre. Ce film, tourné par Paul Pritchard un résident de Victoria, a été donné aux médias par l`avocat de la mère de la victime pour que "le public voit la brutalité de la police canadienne".

Depuis quelques mois, les policiers français ont pu tester l'efficacité du Taser X26 qui arrive en France. Cette arme non létale envoie une décharge électrique de 50 000 volts. Elle est la seule arme non mortelle au monde et film son action. Elle est donc l'une des plus sure au monde mais des dérapages sont toujours possibles. Observez et faites vous une opinion.


Les listes parisiennes fondent, Cavada fait le plein


Quatre ex-candidats Modem aux législatives à Paris rejoignent Cavada

4 ex-candidats du Modem aux législatives à Paris ont annoncé lundi qu'ils rejoignaient Jean-Marie Cavada, qui a rompu avec François Bayrou

Quatre ex-candidats du Mouvement démocrate aux législatives à Paris, dont la députée européenne Claire Gibault, ont annoncé lundi qu'ils rejoignaient Jean-Marie Cavada, qui a rompu avec François Bayrou à la veille du congrès fondateur du MoDem.

Claire Gibault, chef d'orchestre, Olivier Mousson, adjoint au maire du XVIIe arrondissement de Paris, Linda Capoano, avocate, et Mario Stasi, avocat, "ont décidé de se retirer des listes MoDem pour les élections municipales à Paris et de s'associer à la démarche initiée par Jean-Marie Cavada", ont-ils annoncé dans un communiqué à l'AFP.

Certaines de ces quatre personnes avaient été citées ces dernières semaines parmi les personnalités d'"ouverture" que l'UMP espère attirer sur les listes de la majorité présidentielle aux municipales.

Marielle de Sarnez, chef de file du MoDem à Paris, n'a pas encore bouclé ses listes. Elle doit dévoiler dans les prochains jours les vingt têtes de liste.

M. Cavada, député européen, avait annoncé à la veille du congrès fondateur du MoDem, fin novembre, qu'il allait diriger une liste soutenue par l'UMP dans le XIIe arrondissement de Paris.

Il a également annoncé le mois dernier son intention de créer "une structure pour accueillir les militants du MoDem" en déshérence, "qui s'appellera l'Alliance des citoyens pour la démocratie".

Il doit en dire plus lors d'une conférence de presse prévue le lundi 14 janvier, a-t-on précisé dans son entourage.

Mme Gibault a confirmé s'être "éloignée de la direction du MoDem" ces derniers temps, critiquant notamment le processus d'investitures pour les municipales et "la démarche très personnelle de Marielle de Sarnez".

"J'ai refusé une investiture que m'avait proposé Marielle de Sarnez à Paris pour les municipales, dans le VIIIe ou le IXe arrondissement", ne parvenant à avoir avec elle "aucun dialogue profond ni coopération", a-t-elle précisé.

Mme Gibault a annoncé qu'elle allait adhérer au futur mouvement de M. Cavada, mais n'a pas révélé ses intentions concernant une éventuelle participation aux municipales à Paris.

Elle a précisé que ce mouvement, baptisé "Action citoyenne pour la démocratie en Europe", a déjà trois membres au sein de l'ex-délégation UDF au Parlement européen: M. Cavada, elle-même et Janelly Fourtou.

Fin décembre, le MoDem à Paris avait déjà subi une défection en la personne de Christian Saint-Etienne, ex-candidat aux législatives dans la capitale, qui avait annoncé qu'il quittait le parti. Il devrait figurer en troisième position sur la liste UMP conduite par M. Tiberi dans le Ve arrondissement, selon des sources UMP concordantes.

Dépêche AFP

Conférence de presse du Président de la République

Après les voeux du Président de la République qui se sont inscrits dans un global respect des traditions, Nicolas Sarkozy donnait ce matin une conférence de presse. Ce fut notamment l'occasion de s'expliquer sur le terme de "politique de civilisation" et sur son mariage éventuel avec le mannequin Carla Bruni.

La politique de civilisation a l'air de se transformer en politique humaniste loin des considérations techniques que la politique encarait jusqu'à présent. "La politique de civilisation c'est la politique de la vie, la politique de l'homme [...] comment aider le monde nouveau à naître, [...] aider l'homme à reprendre le dessus." Cela laisse échapper un président qui une fois encore parle de manière grandiose. Il inscrit cette politique de civilisation dans la continuité de la rennaissance, ds lumières et des trentes glorieuses ou de la création de la sécu. Il parle d'un nouveau projet de civilisation ancré sur le long terme et le justifie par ce qui avait déjà été souligné par le sociologue Louis Chauvel et qui est le fait que les jeunes d'aujourd'hui ont l'impression qu'ils vont moins bien vivre que leur parents. Il parle pour poser sa politique, des problèmes qui sont posés à notre société, notre civilisation à savoir la modernité, la révolution informatique, le problème des banlieues, la bioéthique... Bref il cite tout ce qui justifie une réforme et liste cela de manière exhaustive de façon à bien montrer qu'il faut tout changer. L'éducation, la santé, la sécurité, la culture, la dipomatie... Tout va changer et ce dès 2008. Ce qui s'annonce est un bouleversement culturel dans la manière de concevoir la politique qui va "aller directement aux causes des problèmes et non plus s'occuper simplement de la gestion des conscéquences des problèmes." On se croirait en campagne électorale : le candidat Sarkozy énonce ses projets pour 2008. Tout va être mis en oeuvre et personne ne sera déçut. Tout ira plus vite, plus loin, plus fort... Vive le new deal.

En fait, la politique de civilisation c'est simplement tout changer même ce qui n'avait pas été envisagé depuis longtemps. Architecture et urbanisme devront remettre l'homme au coeur de la ville et au centre des préoccupations. Le renouveau européen verra la construction d'une organisation politique permettant la mise en oeuvre d'une préférence communautaire. Une nouvelle vision du monde sera concrétisée dans la défense du passage du G8 au G13 et de la meilleur représentation du (tiers)monde dans les intitutions mondiales comme par exemple dans le conseil de sécurité. L'audiovisuel publique devra être réformé, notament en faisant place belle à la culture française, en fusionnant les moyens des outils d'informations international, qu'ils soient financiers ou éditoriaux. Aussi l'union méditerranéenne parait s'inscrire dans un projet de civilisation. Bref c'est un emballage, un four-tout, une carte postale. Mais cette carte postale est belle. Elle me fait rêver et je veux y croire. Si tout peut changer, alors il faut y croire et espérer encore que ça peut aller mieux. Et si une seconde renaissance était en marche ? Il faudra rester vigilant sans pour autant être sceptique.

En ce qui concerne sa relation avec l'ancien top modèle Carla Bruni, monsieur Sarkozy a simplement répondu "On a choisit de ne pas se cacher" tout en ajoutant sur son mariage éventuel que "ça ne sera pas le JDD qui fixera la date." Pour finir, il a répété qu'il n'envisageait pas pour le moment de remanier son équipe ministérielle. Ouf...

Bientôt plus de précisions...

lundi 7 janvier 2008

Dans la série le président a dit...

« La France est de retour en Europe » a-t-il dit le soir de sa victoire.



Un soir de mai, un homme paraissait annoncer providentiellement la fermeture de la parenthèse ouverte le 29 mai 2005. Son action seule allait refermer la plaie béante ouverte lors du « non » français au traité établissant une constitution pour l'Europe. Monsieur Sarkozy parti donc rapidement pour un tour de l'Europe ayant pour but de faire accepter l'idée initiée par lui d'un mini-traité. Sorte de version tronquée de l'originale, ce texte n'était pas, à mon goût, la solution idéale. Mais comme la commission Atali, il a le mérite d'exister, au contraire des plans B annoncés par les nonistes (ils se sont tous recyclés en arracheurs de dents, sauf quelques uns qui, à l'image de notre néo-centriste Jean-Christophe Lagarde, ont finit députés).


Il alla embrasser (très, trop ?) affectueusement Angela Markel (elle en a tellement eut la première fois qu'elle lui a cordialement demandé de manifester moins expressément sa sympathie lors de leurs prochaines entrevues), il passa par la Pologne où les jumeaux Kaczynski encore vexés par la remarque de Jacques Chirac au sujet de leur prise de position quant à la guerre en Irak (« Ils ont encore perdu une occasion de se taire ! ») eurent bien du mal à entendre la requette du Président Français qui dut hausser amicalement le ton. Bref, malgré bien des difficultés, Nicolas Sarkozy se permis un retour triomphal en France où l'attendaient des médias conquis. On pu alors lire dans les journaux français que notre Président de la République avait sauvé l'Europe et que par la force de sa seule conviction, il avait reconstruit sur les ruines de l'ancienne Europe en crise une Europe nouvelle et ambitieuse. Tout cela dilué dans de la retenue journalistique bien-sûr. Mais si Nicolas Sarkozy a accomplit là quelque chose de tout à fait remarquable, il ne faut pas négliger le travail de toute une équipe ni surtout le travail des dirigeants européens, qu'ils soient nationaux (l'accord de chacun était indispensable) ou qu'ils soient supranationaux (parce que des personnes de l'union européenne travaillent chaque jour à sa construction et à son fonctionnement, si si !). D'ailleurs, cette version tronquée est inspirée... de l'ancienne, alors remercions les auteurs de la version initiales dont Valéry Giscard d'Estaing.


De la même manière, on peut citer l'exemple de l'affaire des infirmières bulgares. Ce fut presque un feuilleton télévisé où Nicolas Sarkozy tenait une place de choix voire même la place du héro. Tout les français regardaient et se disaient : « Pourvu qu'il y arrive, faite donc qu'il parvienne à faire libérer ces pauvres infirmières bulgares. » On a même eut le droit à l'arrivée (controversée d'ailleurs) de la femme du héros qui toute drapée de ses belles robes a permi la conclusion heureuse de cet évènement. Cécilia en Diana ? Qui l'eut crût ? Et bien pas moi ! Encore une fois on eut pu croire que tout ce qui avait été réussit ne l'avait été que par la grâce présidentielle française. Mais il ne faut pas se précipiter et bien voir le travail des émissaires européens qui préparaient cette libération depuis des années. De même, la France n'a pas été le seul acteur de cette réussite et l'Allemagne par exemple, y est pour beaucoup.


Je continu donc a dire que la politique gouvernementale a un côté « politique carte postale. » auquel il ne faut pas s'arrêter. Allons plus loin que les courts textes et les images que le Pouvoir élyséen distille et sachons voir autrement que ce que l'on nous montre. La vérité n'est pas forcément inverse mais elle est différente. Nicolas Sarkozy n'a pas sauvé le pouvoir d'achat, mais il continu à réfléchir à comment contrer cette tendance déjà ancienne de sa baisse. Il n'a pas non-plus sauvé seul l'Europe de la crise mais il a été pour beaucoup dans l'initiative de la mise en œuvre du mini-traité. Enfin, ce n'est pas seul qu'il a libéré les infirmières comme ce n'est pas par sa seule action qu'Ingrid Bétancour sera libérée des Farcques (en passant, elle n'a pas passé noël chez elle). Il est donc de notre devoir à nous, blogueurs citoyens, de rester vigilant et de participer à la rédaction et à la publication d'une information véritable et libre. Voilà une première vérité : Nicolas Sarkozy agit certe, mais il n'agit pas seul ; le France bouge et fait bouger les choses dans le monde, mais elle n'est pas seule dans ses combats.

Logez-moi, logez-moi, logez-mouwaaahaaa !


On savait que le système de monarchie présidentielle mis en place par la Vè République permettait à certains de profiter de certains privilèges. On avait connaissance des logements sociaux sous-loués ou attribués à des non ayant-droits. On se souvient des 600 mètres carrés qu'Hervé Gaymard occupait aux frais de l'État (qui le louait 14 4OO€ mensuels), on a entendu parler de l'appartement à loyer modéré de 190 mètres carrés qu'occupait Jean-Paul Bolufer (ex-chef de cabinet de Christine Boutin) depuis 1981, on savait que Jean-Pierre Chevènement disposait de deux logement à loyer modéré alors même qu'il est assujetti à l'ISF, mais nous a-t-on pour autant tout dit ? Bien sûr que non et voici une nouvelle quelque peu dérangeante. Elle concerne le fils de Bernard Tapie, Stéphane.

En effet, l'Elysée est intervenu à la demande de Bernard Tapie, pour régler les problèmes de loyers impayés de son fils Stéphane, afin que ce dernier ne soit pas expulsé et voit sa dette révisée, apprend-on dans Le Canard enchaîné de mercredi 14 novembre. Selon l'hebdomadaire, Stéphane Tapie, qui vit à Neuilly dans un appartement de 220 m² appartenant à la Caisse des dépôts, avait accumulé 88.853 euros d'impayés, soit près de deux ans de loyers, rien que ça... Après plusieurs décision de justice, "le préfet des Hauts-de-Seine signe, dans les premiers jours d'octobre, un arrêt d'expulsion." Mais celle-ci n'aura pas lieu puisque papa super-voleur (alias Bernard Tapie) fit chauffer le carnet d'adresses. Jouant de ses relation, le bon Nanard obtenu que Claude Guéant, secrétaire générale de la présidence, rien de moins, assouplisse la situation. Quelques jours après cette intervention, la dette est amputée de 15.000 euros et est échelonnée sur six mois. Comme quoi vous voyer, on a pas abolit les privilèges, on les a rendu républicains !

dimanche 6 janvier 2008

Parce qu'il y en a qui ont de l'humour !

Je l'ai trouvé sue Dailymotion et je la publie sur mon blog parce que je pense qu'elle prouve qu'en matière de politique, il y en a qui ont de l'humour (ou tellement de culot que ça en est drôle) ! Regardez...

Dans la série le Président à dit

« Je veux être le Président du pouvoir d'achat » disait-il lors de ses meeting...

Il avait l'air sérieux et on y croyait -en fait 30% de la population y on vraiment cru, 53 ont finit par y croire-. On pensait vraiment que SuperSarko allait nous sortir de la crise et remplir nos porte-monnaies. On savait que cela se ferait au prix d'un effort au travail, il nous avait prévenu. « Travailler plus pour gagner plus » répetait-il ainsi, c'était devenu son hymne de campagne. Mais à l'image de la « fracture sociale » de Jacques Chirac en 1995, on ne sait pas quand le Président Nicolaï Pal Sarkozy de Sergy Bosca commencera à agir pour tenir cet engagement. Pour ce qui est de monsieur Chirac, bien qu'ayant agit dans bien des domaines et notamment de manière salutaire sur la politique étrangère et l'agriculture, on attend toujours des actions significatives pour contrer éfficacement ce fossé social qui se creuse (oui je sais je suis naïf d'attendre encore mais qui sait, en 2012 ;') ).


Alors les partisans aveugles du pouvoir en place me dirons : « attends, sois patient, laisse lui le emps d'agir, il faut que les réformes puissent faire effet. » Je vais donc jouer à l'opticien et tenter de leur occtroyer des lunettes voire même des jumelles pour être bien sur de leur faire prendre conscience des erreures qui sont faites.


« La France qui se lève tôt » a pu admirer cette fameuse hausse du salaire présidentiel (que je soutiens) mais attendent toujours la mise en oeuvre de la hausse du leur. Car la situation est mauvaise : en 2006, les prix ont augmentés en moyenne de 1,6% alors que dans le même temps les salaires ont stagnés (les salaires dit réels c'est-à-dire déflatés, n'ont en effet augmenté sur cette période que de 0,8%). Le pouvoir d'achat n'a donc pas augmenté sur l'année 2006 (il est nécéssaire d'atendre début 2008 pour avoir accès aux chiffres de 2007). Et si la population s'accomode mal de cette stagnation du niveau de vie, c'est qu'alors que son pouvoir d'achat n'augmente presque qu'illusoirement, elle tend à s'habituer à de nouvelles dépenses. Des dépenses liées à la téléphonie mobile, à l'internet, se sont peu à peu imposées comme des dépenses incontournables sans que l'on s'en rende forcément compte. Ce que l'on gagne est sitôt engloutit par des dépenses que l'on peut qualifiée d'imposées par la société et son évolution. Il faut donc faire quelque chose. Mais les premières mesures annoncées ne me rassurent pas. Car comme je l'avais annoncé dans une note précédente, le gouvernement s'apprête à appliquer une hausse de 1,1% des pensions de retraites alors même qu'il planche sur une inflation à 1,6% (voire 2% selon les spécialistes). On peut donc dire qu'il prévoit consciamment une baisse du pouvoir d'achat des personnes à la retraites sur l'année 2008 à venir alors même que celles-ci constitues, et nous le savons, une frange fragile de notre société.


En ce qui concerne une part plus large de la population, la commission Atali propose des solutions qui ne font pas l'unanimité certe, mais qui ont le mérite d'exister. L'ouverture des magasins le dimanche, la multiplication sur le territoire français des grandes surfaces allemandes de hard discount telles que « Lidl » ou « Aldi » sont des proposition sencées exacerber la concurrence et faire baisser les prix. Certains disent que ce n'est pas la solution, qu'il faut que les gens voient leur salaires nominaux augmenter et qu'en plus de leur inéfficacité sur le pouvoir d'achat, ces mesures représenteraient, toujours selon leurs détracteurs, un risque de concurrence déloyale aboutissant sur le fermeture d'un certain nombre de grande surfaces classiques avec tout ce que cela engage (chômage par exemple). Je pense pour ma part que ces mesures permettraient aux consommateurs d'avoir accès à des magasins proposant des produit à des prix plus attrayant et que cela pourrait contraindre les grandes surfaces à diminuer leur marges parfois abbérantes sur un certain nombre de produits. Cela boosterait le salair réel des gens et c'est justement le salaire réel qui est à la base du fameux « ressentit » dont tout le monde nous parle. De plus, ouvrir les magasins le dimanche pourrait créer des emplois qui seraient une aubaine pour les étudiants et pourrait en plus créer de la croissance. Mais il y a bien un risque qui persiste. Travailler le dimanche, ce n'est pas le pied sur le plan famille et les gens qui n'ont rien à faire en ce jour du seigneur (petite envolée lyrique !) iront certainement dépenser un peu d'argent dans ces magasins lumineux et chauds qui leur ouvre leur portes. Côté pouvoir d'achat... Enfin, que faire pour permettre aux artisans de sauver leur commerce sans sacrifier leur vie de famille ? Il y a donc du pour ou du contre et ceux qui le pèse sont nombreux. Il nous faut attendre leur conclusions pour savoir.