mardi 29 avril 2008

Souvenirs attentions danger.

Cette vidéo est toujours d'actualité. Voilà ici ma seule réaction aux récents propos du (mutli)récidiviste Le Pen. Magnifique texte... Merveilleux artiste.

lundi 28 avril 2008

Le Nouveau Centre sur le point de changer de nom ?

Alors qu'approche à grands pas notre congrès fondateur, nous savons que nous avons une chance (sic) de changer de président. Mais ce que je ne savais pas, c'est que nous avons une chance de changer de nom. Il faut dire, dans 20 ans, le mot "Nouveau" aura perdu de son sens. Tout bien considéré, un parti qui se veut être l'héritier de l'UDF ne peut pas vraiment porter "Nouveau" dans son nom. Bref, il parait donc que nous allons changer de nom. Je me demande bien ce que cela pourrait donner : Centre Démocrate Humaniste (existe déjà en Belgique), Centre Démocrate Social (ce nom a été éprouvé dans la politique française), Parti Social Libéral (ça fait un peu courant du parti socialiste)... Bref, je ne saurait vous dire. Voilà où j'ai péché cette info somme toute peu importante quant au fond.

samedi 26 avril 2008

La gauche aime la droite (surtout quand la droite fait la gueule à sarko)

Une petite vidéo bien révélatrice de deux choses selon moi :
  1. Aujourd'hui, la droite est déboussollée par le sarkozysme et ses dérives droitières ultra-libérales.
  2. Les clivages, sur de nombreuses questions, sont en train de se réduire.

Il faut selon moi faire deux choses : améliorer de façon considérable et soutenue la communication entre la majorité au Parlement et le Gouvernement. Chose qui n'est pas gagnée...

C'est donc une scène insolite qui a eu lieu à l'Assemblée Nationale, mercredi 16 avril 2008, lors des questions au gouvernement. La nouvelle porte-parole de l'UMP, Chantal Brunel, interroge la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, sur la question des 359 niches fiscales. Elle dénonce certaines dérives qui permettent aux plus fortunés d'échapper à l'impôt.

Pendant toute son intervention, les députés de gauche applaudissent leur collègue de l'UMP et finissent même par lui faire une standing-ovation... Allez, ils ont aimés ! Voyez aussi les sourires à droite. Notamment ceux, multiples et accompagnés parfois d'applaudissements, du député Grosdidier.

Depuis le vote du boucler fiscal de 15 milliards d'euros en juillet dernier, la gauche ne cesse de tirer à boulet rouge sur la politique fiscale du gouvernement, censée favoriser les plus riches. La question de Chantal Brunel, porte-parole de l'UMP, a donc surpris (presque) tout le monde, à commencer par les députés socialistes, qui n'ont pu s'empêcher de manifester leur approbation face à cette dénonciation des dérives du système des niches fiscales qui permettent à des contribuables d'échapper à l'impôt.

C'est peu dire que la question a déplu au gouvernement. Sur les bancs de l'Assemblée, François Fillion a paru agacé de cette critique à peine voilée de la politique fiscale du gouvernement par la porte-parole de l'UMP. Selon le Canard Enchaîné du 23 avril 2008, Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat en charge des relations avec le Parlement, a exprimé son mécontentement à Jean Leonetti, le vice-président du groupe UMP. Mais ce dernier l'a renvoyé dans les cordes en lui révélant que la question avait été directement suggérée par l'Elysée. Critiquée par ses collègues UMP après son intervention, Chantal Brunel a fini par lâcher que c'est Catherine Pégard, conseillère en image de Nicolas Sarkozy, qui lui avait suggéré cette question.

On voit donc bien combien la communication n'est toujours pas le point fort de notre exécutif. L'Elysée suggère des questions aux parlementaires qui sont de nature à mettre le Gouvernement dans l'embarras. Le Gouvernement s'inssurge et finalement on fini par tout savoir. On relèvera que visiblement, la question, bien que suggérée, était dans tous les esprits. Et la réponse, convainquante non ? Ah ! C'est dingue ce que peut faire la com' élyséenne !


Standing Ovation à l'Assemblée Nationale (complet)
envoyé par forumplus

jeudi 17 avril 2008

Alors messieurs les sénateurs... on se décide ?

L'approche des sénatoriales agite les memebres de la chambre haute. Et dans cette saga des "je t'aime, moi non plus", les centristes battent des records ! Il faut dire que la situation de leur famille porte à l'agitation... Deux partis, deux stratégies, une idéologie, on ne sais pas vraiment où donner de la tête. Et jusqu'à présent, entre le MoDem et le Nouveau Centre, c'était 1 partout. Le MoDem avait emporté les militants et l'opinion, le Nouveau Centre les élus et les ministères... Mais dans la dense du ventre actuelle, on assiste peut-être au renversement de la situation.

"Je veux faire revivre l'UDF", a réaffirmé le sénateur Jean Arthuis, en annonçant qu'il quittait le Mouvement Démocrate (MoDem), selon lui dans une "impasse stratégique". La semaine dernière, le député européen Thierry Cornillet a lancé une pétition demandant un "congrès de renaissance de l'UDF", et espère recueillir "une centaine de signatures de grands élus". Depuis le lendemain des municipales, très difficiles pour le MoDem, M. Arthuis réclame une réunion rapide du comité directeur de l'UDF.

"Je veux faire revivre l'UDF"

La date de cette réunion a été "fixée au mercredi 16 (avril) à 18h00, en plein accord avec Michel Mercier", président du groupe centriste au Sénat, a indiqué lundi M. Bayrou. On saura donc aujourd'hui ce qu'il en est...

Le Congrès de décembre, qui a entériné la naissance du MoDem, avait désigné un bureau d'une vingtaine de membres pour veiller sur "les intérêts juridiques, matériels et moraux" de l'UDF, pendant une période transitoire de trois ans. Cette conservation était cependant apparut aux yeux de certains comme une "manoeuvre" visant à s'assurer un maximum de financements publics.

Au Sénat, le groupe de 30 centristes, dont 10 siègent au bureau exécutif du MoDem et cinq sont au Nouveau Centre, a d'ailleurs gardé le nom UDF.

M. Bayrou a cependant écarté tout retour au passé. "Je ne reviendrai en rien en arrière, je ne cèderai rien", a-t-il déclaré dimanche dans le Grand rendez-vous Europe1-TV5-Le Parisien.

Le Nouveau Centre se félicite bien-sûr des derniers développements. "S'engager dans une bataille juridique" pour reconstituer l'UDF, récupérer ses locaux et son financement, serait "juste", mais "ce serait une procédure très longue", souligne le député Maurice Leroy, futur porte-parole national, qui préfère inviter les déçus du MoDem à rejoindre le NC.

Si M. Arthuis exclut cette option, il n'écarte pas un rapprochement avec les 23 députés du NC. Il comptait parmi la vingtaine de sénateurs centristes qui ont participé la semaine dernière à un dîner organisé au ministère de la Défense par le président du parti Hervé Morin, avec deux autres ministres NC, André Santini et Valérie Létard. Ces derniers ont récemment redoublé d'effort pour mobiliser les sénateurs centristes à leur cause.

Il y a été décidé que "les parlementaires du groupe UDF au Sénat et du Nouveau Centre travailleront ensemble sur des sujets concrets, comme la réforme des institutions", a indiqué M. Mercier.

Ce dernier, qui est trésorier du MoDem et aurait refusé un poste de secrétaire d'Etat dans le dernier remaniement, a lui aussi pris ses distances avec l'ex-candidat à la présidentielle, sans toutefois quitter le mouvement.

Certains centristes se demandent cependant si les élections de septembre au Sénat ne lui donneront pas l'occasion de couper les ponts avec M. Bayrou. Ce qui risquerait d'accélérer l'éloignement des sénateurs, avec à la clé un enjeu financier: le MoDem touche cette année quelque 1 million d'euros au titre du financement public lié à ses sénateurs.

Affaire à suivre donc, même s'il ne faut pas oublier selon moi, que beaucoup de sénateurs ne se sont pas prononcés sur la question et ne sembles pas vraiment enclain à quitter Bayrou...

Du nouveau au Nouveau Centre

Alors qu'approche le congrès fondateur du Nouveau Centre et que la scène politique et médiatique ne semble pas nous écouter, nous préparons avec assiduité cette réunion qui mettra définitivement sur les rails notre formation. Pour l'occasion le Nouveau Centre a mis à la disposition de ses militants de nouveaux outils de militantismes en plus de ceux qui existaient déjà.

Voyez par exemple cette bannière qui orne l'en-tête de mon article... Une mise à jour Web2.0 bienvenue ! Enfin des bannières pour décorer mon blog, ça fait plaisir. La dèrnière fois, c'était les bannières de bayrou.fr...

Cela me permet aussi de vous dire que le congrès fondateur du Nouveau Centre se tiendra les 16 et 17 mai prochains et qu'il faut tous nous mobiliser, ne serait-ce que pour relayer l'information et pour mobiliser un maximum de monde. Car cette réunion doit aussi être la démonstration de notre existence.

Au-delà de ça, j'aimerais demander au Nouveau Centre de revoir un peu son traitement des demandes d'adhésion qui ne me semble pas très au point... Et plus de bannières (plus attractives encore) ne seraient pas mal-venues. Et le site, ce sit, mais modernisez-le, rendez-le attractif !

lundi 14 avril 2008

Mireille Benedetti, une candidature réaliste et sérieuse



Mireille Benedetti : une femme à ne pas prendre à la légère

Non, la candidature de Mireille Benedetti à la présidence du Nouveau Centre n'est pas une farce, ni même la simple expression de sa volonté de faire entendre la voix de la base comme certains voudrait le faire croire... La démarche de madame Benedetti s'inscrit à mille lieux de là !

Cette présidente de la fédération de la région PACA a plusieurs objectifs pour le Nouveau Centre. L'un d'eux est évidemment de faire entnedre la voix de la base. Elle souhaite en effet que le Nouveau Centre montre jusque dans ses instances de direction que son organisation est décentralisée et proche des gens, comme l'était celle de l'UDF dont nous sommes les héritiers.

Par ailleurs, Mireille Benedetti est une femme dynamique qui a pour ambition de renouer avec notre glorieux passé. Elle n'hésite pas à affirmer que le Nouveau Centre, en tant qu'héritier de l'UDF, se doit de garder une statégie claire, celle de l'alliance prédéfinie.



Des succès là ou Morin échoue...

Ayant réussit à tisser un résaux dense de militants (plus de 500) dans sa fédération et étant parvenu à endiguer l'euphorie MoDem dans sa région, on peut être assuré qu'elle saura redonner un second souffle militant à notre parti. En cela, monsieur Morin, notre terrible président (cf l'interview réalisée par monsieur Apathie sur RTL) a échoué. Prétendant pouvoir rassembler 20.000 militants pour les municipales, il ne peut en dénombrer qu'un peu plus de 7.000 aujourd'hui.

La candidature de Madame Benedetti a attiré l'attention des médias que monsieur Morin avait bien du mal a mobiliser, quand bien même ministre de la défense en charge de revoir la RGPP. À ce sujet, Paul Vermus a publié dans France Soir une critique acerbe mais tellement juste de notre Hervé. Son charisme emblématique a fini par payer (vous relèverez l'ironie...).

De plus, la démarche de madame Benedetti a tout de suite attiré les messages de sympathie (dont le mien), ce que Hervé Morin n'a pass du beaucoup connaître depuis juin dernier lorsqu’il fit le premier pas vers la création de notre mouvement. Il eut même plutôt vite fait de s'attirer les foudres de la presse et de l'opinion publique. À sa décharge, on admettra que sa position ne fut pas une sinécure et qu'il lui incomba de faire le « sale boulot ».



Des convictions, et des vraies !

Madame Benedetti est la présidente fondatice du Mouvement Européen de Provence depuis 1995. Elle véhicule un idéal humaniste et européen caractérisant le centrisme contemporain. Libérale par réalisme et empreinte d'une préoccupation sociale par raison, Mireille Benedetti est de ces femmes qui font de leur vie un combat. Force montante de la politique française, ce serait renouer enfin avec l'avant-gardisme centriste que de la choisir pour nous diriger. Un article du « Petit Marseillais » est là pour nous en convaincre...

Dix bonnes raisons de voter Mireille Benedetti à la Présidence du Nouveau centre les 16 et 17 mai prochains :
  1. Sa candidature est celle de la base, elle est votre candidature.

  2. Mireille Benedetti est une femme de conviction.

  3. Son acsession à la présidence du NC serait la suite logique de sa carrière, comme de notre histoire.

  4. Mireille Bendetti changerai l'image du Nouveau Centre, dont l'aspect négatif est attaché de près à l'image d'Hervé Morin.

  5. Mireille Benedetti est l'assurance d'une liberté de ton vis-à-vis de la majorité présidentielle, ce dont Morin est incapable, tenu par la solidarité gouvernementale.

  6. Une figure nouvelle nous ouvrira à coup sur de nouveaux horizons, tant dans la reconstruction de notre parti que dans la stratégie à adopter pour ce faire.

  7. Mireille Benedetti est plus encline à ressembler sous son nom des centristes d'horizons divers. Hervé morin, lui, ne pourra que suiciter une réaction de rejet de la part des centristes hésitants à nous rejoindre.

  8. La surprise créée par sa victoire ferait parler de nous et attirerai l'attention.

  9. Hervé Morin condmne notre formation à rester marginalisée et inexistante sur la scène politique française.

  10. Mireille Benedetti a l'ambition de ses projets, monsieur Morin a les projets de ses ambitions.

http://mireillebenedetticandidate.hautetfort.com/

dimanche 13 avril 2008

Le Nouveau Centre serait-il audacieux ?

Alors qu'approche la réélection du terrible président du Nouveau Centre Hervé Morin, ce dernier commence à prendre la mesure de la concurrence interne et a décidé de réagir. En effet, il a récemment joué très gros face à Jean-Christophe Lagarde, chancre de l'indépendance accrue du Nouveau Centre face à l'UMP. Et comme il sait que c'est sur ce crédo que le jeune député-maire de Drancy aurait pu surfer avec succès, il décide de profiter de la vague. Et voilà commment.
A l'occasion d’une conférence de presse, jeudi 10 avril, Hervé Morin a annoncé que le Nouveau Centre veut "présenter des listes autonomes aux prochaines élections européennes et régionales ". Aussi, lors du dernier comité exécutif du Nouveau Centre, il a été a décidé de regarder quelles pourraient être nos têtes de listes dans les huit circonscriptions européennes. "Pour les régionales, nous allons aussi déterminer nos têtes de liste assez rapidement" ajoute monsieur Morin.
Dans le même temps, et parce qu'il ne faut pas froisser l'UMP... Heu, non ! Parce qu'il faut déterminer une fois pour toute le cadre dans lequel s'inscrit la collaboration entre nos deux partis, Hervé Morin, André Santini, et François Sauvadet ont annoncé qu’ils approuvaient la création d'un comité de liaison de la majorité, précisant que le Nouveau Centre conservera toute son indépendance.
"Ce comité de liaison de la majorité, une structure informelle, souple, non fédérative", a expliqué Hervé Morin, "permettra, en amont, un dialogue entre l'UMP, le Nouveau Centre et les autres formations de la majorité sur des questions politiques liés à l'agenda parlementaire, et des questions plus structurelles sur les élections à venir, les modes de scrutin, la réforme institutionnelle".
"Il faudra que ce comité trouve son prolongement au Parlement", a déclaré François Sauvadet, "comme je l’ai proposé à Jean-François Copé, chef de file des députés UMP. Autrement dit qu’il y ait des échanges régulièrement entre les bureaux des deux groupes".
"Nous devons prouver notre existence et notre indépendance, et en même temps notre sens de l'union", a précisé André Santini.
Après avoir clairement refusé l'idée d'une confédération des partis centristes de la majorité, la direction du Nouveau Centre semble donc avoir trouvé un compromis. Pour une fois, je vais approuver la voie suivie et ce pour deux raisons. La première est qu'une confédération des centristes de la majorité aurait été une idée trop fermée. Cela n'aurait fait que stigmatiser la coupure entre les centristes ralliés à la majorité et ceux ayant regagnés les rangs de l'opposition, éloignant ainsi encore un peu plus le spectre d'une union des centres. La seconde est qu'avec des listes autonomes, le Nouveau Centre se rapproche de la stratégie électorale de l'UDF... Espérons que cela se soldera par une réussite !

Morin ne rassemblera pas le centre !


Je ne vais pas être du goût de tous dans cet article. Mais je ne suis pas là pour plaire, ni même pour déplaire. Je ne suis pas là pour faire carrière. Je me serai lourdement trompé de terrain d'action... Non, je suis là pour exprimer mes points de vue en tant que militant du Nouveau Centre. Et aujourd'hui, en tant que militant Nouveau Centre, je ressent comme un malaise. Cela vient simplement d'une crise de leadership. Explication.


Dès le départ, le projet du MoDem ne m'a pas plu. Il y avait un certain nombre de choses qui m'ont retenu. L'une d'entre elles était que je sentais que ce parti en construction n'allait pas être le parti du centrisme, comme il ne serait pas vraiment le parti démocrates dont on avait entendu parler mais bien le parti d'un homme. Oui, j'ai préssenti que le MoDem allait devenir la machine de guerre du Bayrouisme comme l'UMP était devenue celle du Sarkozysme. Aucun de ces deux partis ne me plaisaient alors. Ne pouvant me résoudre au non-choix (qui était une de ces choses que je reprochais au Mouvement Démocrates) je fis naturellement le choix du Nouveau Centre. Certains me blâmeront pour cela, me mépriseront même. Qu'importe, je porte en moi cet idéal humaniste de tolérance et je ne crois pas que ces gens, le plus souvent des modémistes, soient portés par ces valeurs qui fondent le centrisme. Cela appuis ma thèse selon laquelle ce mouvement a deux caractéristiques : il se déporte du centrisme pour aller vers le « démocratisme » en tant que doctrine politique, actuellement plus à gauche (on le voit notamment en Italie) et souffre d'une gestion sectariste et exclusive (au sens premier du mot, celui de l'exclusion, du replis sur soit et de la négation de l'existence de l'extérieur).


Cela, le MoDem l'a payé. On le vois, il ne se rend pas suffisement compte de comment est perçue sa stratégie de l'extérieur. Désormais taxé d'opportunisme, il n'a pas su voir à Paris que la gauche ne leur ouvrirai pas les bras, trop sûr d'être incontournable. Comme partout, sous l'influence de Bayrou, ce parti qui se réclame de la démocratie doctrinale parvient à se faire passer pour un vaincueur, même lorsque les défaites sont incontestables. Souvenez-vous de la phrase lâchée par Bayrou au soir de sa seconde défaite à Pau (parce que c'était bien la deuxième fois qu'il échouait à la Mairie de Pau) : « Je vous le promet, il y aura d'autres soir de victoire ! »À cela, on aurait pu faire répliquer Alain Juppé « Faites-[le] taire, [il] croit qu'[il] a gagné ! »


Parce que le tour de force de Bayrou, c'est de faire croire qu'il est le grand vaincueur, le sauveur, le rassembleur, l'incontournable. Au lendemain du premier tour de la présidentielle, on aurait presque cru qu'il n'était pas éliminé, argant pouvoir débattre avec les candidats du second tour, pouvoir choisir qui serait le grand gagnant. Une fois encore, il s'est tourné vers la gauche sans le dire vraiment et n'est pas parvenu à ses fins : la droite l'a largement emporté. Ne nous leurrons pas ! Bayrou est un manipulateur, il est vraiment ce gourou que certain décrivent, ce personnage parlant pendant des heures pour pouvoir convaincre ses militants qu'il a raison. Ce qu'il dit est bu comme parole d'évangile par ses fidèles... Les témoignages des anciens sont accablants. Arthuis a récemment lâché ce mot... Les réactions ne se sont pas faites attendre.


Bref, on ne va pas réécrire l'histoire, cela serait long, et malvenu. Je le ferai, plus tard, autrement... ce qui me gêne aujourd'hui, ce n'est pas vraiment ce qui se passe au MoDem, ni qui fait que ça se passe ainsi... Non, ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est bien ce qui se passe devant ma porte. Et la situation n'est pas franchement meilleure. En fait, elle est même similaire. Car voilà, le Nouveau Centre est né sous l'impulsion de plusieurs centristes, André Santini et Hervé Morin en tête. L'ancien Président du groupe UDF à l'Assemblée nationale s'est très vite imposé comme le chef de file des néocentristes ralliés à la majorité présidentielle. Nommé ministre, il a su profité de sa position. Mais très vite, l'état de grâce s'est terminé. Des rumeurs disaient qu'il n'était plus en cour à l'Élysée et ses amis se rebellaient contre son autorité. Christian Blanc laissait entendre qu'il pouvait vouloir briguer la présidence du Nouveau Centre, André Santini soutenait son ami en silence et Jean-Christophe Lagarde se demandait à haute voix si un ministre était le mieux placé pour défendre l'indépendance du Nouveau Centre face à l'UMP. En résumé, la situation n'était pas toute rose pour Morin. Cela jusqu'à ce que Nicolas Sarkozy le rassure en public sur son avenir ministériel.


Morin regonflé à bloc se mit en tête de convaincre ses concurrents de se désister. Et celui dont il avait le plus à craindre, c'était clairement J.-C. Lagarde ! Cet homme, même Bayrou avait de bonne raison de s'en méfier. Il est de ces rares jeunes députés dynamiques en capacité de reconstruire notre famille. Morin manque cruellement de charisme, Lagarde en a à revendre, Morin paraît être à la merci du pouvoir en place, Lagarde est l'un des plus critique vis-à-vis de la majorité...


Son accession à la tête du Nouveau Centre aurait propulsé ce parti, relancé les adhésions et crédibilisé notre positionnement. Celle de Morin nous condamne à court terme. Il n'est pas un rassembleur et nous dirige comme un chef d'entreprise. Il n'est pas fait pour la gestion d'un parti mais pour celle d'une société de sous traitance. Il est trop consensuel, trop soumis. Ce qui me désole, c'est la défection de Lagarde contre un simple poste de « président exécutif en charge de la stratégie et du développement ». Éspérons qu'il en fera bon usage et qu'il saura occuper toute la place qui lui appartient. Qu'il n'hésite pas à occuper le devant de la scène, qu'il face de l'ombre à Morin n'est pas un problème, ce serait même une solution...


Pour l'heure, le choix est limité. Au Congrès fondateur qui se tiendra à Nîmes les 16 et 17 mai prochains, seuls Morin et Benedetti se présentent. Benedetti c'est cette conseillère des Bouches du Rhône, cadre locale de la dynamique fédération de Provence... Elle veut faire entendre la voix de la base face à cette gestion parisienne. Je suis la base, comme vous... VOTONS BENEDETTI POUR QUE MORIN NE SE SENTE PAS TOUT PERMIS !

mercredi 9 avril 2008

Bientôt une blogroll "union-centriste"

Bientôt une section blogroll réservée au partisans d'une union centriste de tous horizons, laissez vos adresses blog...

Nous sommes des victimes responsables !

J'ai récemment réagit à une note de LFDB du fond du bocal. Il demandait la vision que l'on avait d'un parti libre. J'avais exposé ma vision, expliquant les raisons de mon adhésion au Nouveau Centre (précisant que j'étais déçu du léger manque de liberté dans le ton de notre terrible président). Il m'a alors répondu qu'il refusait de rejoindre le Nouveau Centre dans sa forme actuelle qui n'était qu'un parti "de réfugiés qui n'ont fait que recopier les idées du programme de Bayrou." Je lui ai donc répondu en ces terme :

Je tiens à rappeler une petite chose. Le programme de Bayrou, ou plutôt celui de l'UDF a été rédigé par d'autres que lui, en concertation avec lui...

La partie concernant le social, c'est Valérie Létard, la partie économique, c'est Chrisitan Saint Étienne (cf. l'excellent "La troisième voie et François Bayrou, le texte fondateur" chez scali)... Je ne vais pas tous les citer et ceux-ci ne sont que des exemples. Bourlanges me revient pour partie du programme concernant la politique européenne.

Tout cela pour dire que la plupart des rédacteurs du programme de Bayrou en 2007 ne sont plus au MoDem, voire sont au Nouveau Centre... On ne copie pas, on prend légitimement ce qui est à nous.

Pour ce qui est de la réélection des députés, rien n'était assuré... Et ce n'est pas l'unique raison pour laquelle la cassure a eut lieu. Cela vient d'un désaccord stratégique majeur. Ils n'adhéraient pas et ne croyaient pas à la stratégie de François Bayrou et n'avaient donc aucune raison de le suivre. En somme, leur but n'était pas de la voir fonctionner.

Pour finir, la situation du centre. Si tu as lu Thierry Cornillet, tu dois savoir que la perte d'influence du centre sur la politique française a déjà plus de 10 ans... Elle a commencé avec Bayrou ! La situation actuelle est le fruit d'une politique de destruction consciencieuse de l'UDF depuis 1996.

Ses ex-ami sont des victimes responsables... Victimes de la destruction programmée de leur partie et de leur fidélité à Bayrou (ils étaient de ces "bédoins"). Et responsable en ce sens qu'ils étaient cadre du parti et ont donc participé aux choix qui nous on conduit ici...

mardi 8 avril 2008

MANIFESTE POUR UN VRAI CENTRE


Pourquoi en sommes-nous là ?

L’UDF, depuis sa création en 1978, a subi 4 vagues successives de départs qui l’ont divisée et affaiblie particulièrement en terme d’élus

[1] en 1997 avec les départs de Républicains de Démocratie Libérale d’Alain Madelin
[2] en 2002 après la création de l’UMP
[3] en 2007 avec la création du Nouveau Centre
[4] en 2007 encore, avec la mise au congélateur de l’UDF, la disparition du sigle, et la création du MODEM.

10 ans, bientôt 11 ans de perte d’influence et de moindre capacité d’action dans la vie publique

La création de l’UMP constituait un vrai danger pour l’UDF. Convenons qu’elle a bien résisté à cette tentative de captation. Avec plus de 12% des voix obtenues aux élections Régionales et Européennes de 2004, elle a même reconquis presque son étiage électoral moyen.
Aux élections présidentielles elle a toujours eu la capacité de présenter des candidats.

François Bayrou, pour sa part, a porté deux fois le flambeau.

En 2002, comme candidat de l’UDF (puisque l’UMP n’a été fondée qu’après le choc de la présidentielle). Résultat : 6,84% ;
en 2007, lors de la dernière élection, résultat 18,57% au terme d’une très belle campagne de son Président et de l’UDF…. car le Modem n’existait pas encore.

Une analyse courte mais qui participe de la légende, veut que ce score soit « exceptionnel » et porteur d’avenir.

Hélas, ce n’est pas vrai!

François Bayrou ne partait pas de 6,84% mais d’environ 13% (résultat cumulé par l’UDF tant aux régionales qu’aux européennes de 2004). Le gain final est de 5,8% et s’explique aisément par l’addition d’anti-ségolénistes et d’un peu d’anti-sarkozystes.

C’est même un résultat moyen si l’on considère le différentiel avec les concurrents

N.Sarkozy (31,18%, soit + 12.61%, 4 629 388 voix de plus) et S.Royal (25,87% soit +7.30% , 2 680 381 voix de plus).

Rappel : En 1988 Raymond Barre :13,19% par rapport à J. Chirac :15.91%

Idem si l’on considère qu’en 1995 E. Balladur était le candidat centriste :18,58% par rapport à J Chirac :20,84%

Ce capital de 18,5% pourtant intéressant et prometteur fut gaspillé, à la veille du 2éme tour, en une phase que François Bayrou a prononcée inconsidérément en dépit de la position unanime du Comité exécutif : « Je ne voterai pas Nicolas Sarkozy ». Ce qui a été immédiatement compris par « je voterai Ségolène Royal » (qui s’est d’ailleurs empressée de le remercier).

C’était parfait pour gâcher son électorat, car qu’on le veuille ou non, l’électorat de base , l’électorat « nucléaire » de l’UDF est de Centre et de Centre droit, et cet électorat nous a, hélas, quitté.

Résultat : 7,3% aux élections législatives qui ont suivi avec trois députés (trente auparavant) et la chute s’amplifie.

Lors des élections municipales, du fait de la stratégie « à la carte » proposée par notre Président, l’image du parti s’est gravement altérée. « Mais où habite-t-il ? »

Quant à sa lisibilité, elle apparaît plus que brouillée. « Mais où vont-ils ? »

« Parti de la gamelle », « Formation opportuniste » tout a été entendu.

Notre UDF, devenue MODEM, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Les élus ont disparu, soit entraînés vers de nouveaux partis, soit restant en déshérence mais hors du parti. Nos militants anciens se frottent à longueur de réunions à nombre de militants nouveaux dont la fraîcheur d’âme et la diversité politique n’ont rien à envier à l’inexpérience.

Le seul point commun de beaucoup de ces nouveaux adhérents est la personnalité de François Bayrou plus que l’adhésion politique. Situation qui est à la fois périlleuse car volatile et surprenante car peu conforme à la tradition anti homme providentiel du centrisme français. Qui plus est, elle donne prise à la critique de dérive sectaire.

Ce parti est la propriété collective de tous les adhérents et ne saurait être capté par un clan quelconque ou mis au service exclusif d’une seule ambition personnelle.

Nous demandons donc :

Un retour à la lucidité

C'est-à-dire reconnaître, même si on peut le déplorer, que le scrutin majoritaire à 2 tours est la règle d’airain qui régit la vie politique, qu’elle a ses contraintes, et que sauf à avoir 51% tout seul au 1er tour, il faut des alliés pour être élu, et qu’il faut des élus pour peser sur les choix ou gouverner.

Une morale d’honnêteté politique

Il faut dire, avant le premier tour, qui sont ses alliés, c'est-à-dire ceux avec qui on partage le plus de valeurs et quel bout de route on peut emprunter avec, soit que nous les rejoignons soit qu’ils se rallient à nous. Observons que les rares succès enregistrés à ces élections municipales l’ont été par alliance avec l’UMP, à très peu d’exceptions près. Avons-nous d’ailleurs une alternative crédible, en l’absence d’un grand parti social-démocrate séparé des communistes et de l’extrême gauche, sauf à vouloir devenir un supplétif dans une stratégie « arc en ciel » comme en Italie: de Bezancenot à Bayrou ?

La fin des légendes

Celle d’un résultat exceptionnel aux présidentielles

Celle de l’indépendance du Centre

Ce n’est qu’une posture, nous avons toujours été indépendants et libres mais l’indépendance en politique c’est d’abord la puissance et la capacité d’agir. L’UDF était puissante et indépendante, le MODEM n’est que faible et à la merci de ses alliés « interchangeables ».

Celle de la construction d’un parti nouveau

« nous n’avons que trois mois » « il faut du temps » ….

En fait de construction, c’est à une déconstruction systématique à laquelle on assiste. Faut-il rappeler que l’UDF dont le Modem profite tant en locaux qu’en subsides a bientôt 30 ans, qu’elle avait des élus sur tout le territoire et à tous les niveaux de responsabilités.

Le nombre d’élus dont nous disposons maintenant (moins que le parti communiste !) la capacité réelle d’agiter autre chose que le ministère de la parole ou l’incantation à la « résistance », ne sont que quelques uns des critères apparents de cette perte de substance.

Celle de l’élection salvatrice, rédemptrice, à la présidentielle de 2012.

Une élection présidentielle est l’aboutissement d’un processus, pas un préalable. On ne peut pas sacrifier un parti et ses élus, à ce qui, en l’état, n’est qu’une chimère. Sous le Vème République, sans parti puissant en terme d’élus, on ne gagne pas une primaire présidentielle.

L’arrêt de la stratégie de l’embuscade permanente.

Faute de peser réellement sur les choses, les dirigeants actuels du Modem souhaitent la défaite du gouvernement et l’échec des réformes pour se refaire une santé à bon compte. Réformes que nous avons pourtant appelées de nos vœux lors de la campagne présidentielle. Notre parti s’honorerait de voter celles qui lui paraissent bonnes, voire en les amendant, fussent-elles douloureuses et impopulaires dans un premier temps.

Un partenariat actif pour ces réformes

Une forme de contrat de gouvernement, si nos valeurs et nos propositions sont prises en compte peut être passée avec la majorité présidentielle, sans y perdre son âme, tout en restant libre de le dénoncer si les termes du contrat ne sont pas respectés.

La renaissance de l’UDF

Notre parti politique, socle du Centre, a été inconsidérément « assassiné » au Congrès de Villepinte. Nous demandons sa réactivation et l’organisation d’un congrès de renaissance de l’UDF sous forme éventuellement de fédération qui pourrait intégrer le MODEM comme l’un des membres. Dans un premier temps et, sans préjudice d’un Congrès ultérieur, nous demandons la réunion rapide du bureau de 30 membres élus par le Congrès de l’UDF de 2007 chargé d’en défendre les intérêts juridiques, matériels et moraux.

La mise à disposition de moyens et de capacité d’expression

au sein de cette fédération par partage, à convenir, de l’argent public versé (subsides calculés sur la base de candidatures aux législatives dont beaucoup ne sont plus sur la ligne politique actuelle du parti).

L’ouverture immédiate de discussions

par un collège à déterminer, avec le Nouveau Centre, Avenir Démocrate, le Parti Radical et toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le Centrisme afin de constituer une Fédération du Centre pour éviter que la division à l’infini de ses composants ne soit l’avenir du Centre en France. Il faut rassembler ce qui est épars, sinon la bipolarisation aura vraiment gagné. Tout ceci est possible au sein de notre formation, fusse contre la volonté de son Président et sans son autorisation.

Rien ne vous oblige à quitter le parti. La façon dont son Histoire va maintenant s’écrire est de votre responsabilité.

C’est en son sein qu’il faudra faire renaître l’espoir et regagner la confiance des françaises et des français.


Si vous partagez cette analyse, pour le moins en partie,
Rejoignez-nous, soit en m’écrivant :
Thierry Cornillet BP 28 26201 Montélimar
Soit par message courriel à :
lesamisdeludf@live.fr

Dis papa, c'est quoi la politique ?

Un enfant demande à son papa: "explique moi ce qu'est la politique " Le papa répond: " c'est très simple. je vais te donner un exemple : notre famille C'est moi qui rapporte de l'argent, je suis donc le capitaliste. Ta maman gère cet argent, elle est est donc le gouvernement. Grand père vérifie si tout ce passe bien : il est donc le parlement. La bonne est la classe ouvrière. Nous n'avons qu'un seul but : ton bien être, tu es donc le peuple. "Ton petit frère encore dans le berçeau nous dirons qu'il est l'avenir."

L'enfant a bien écouté! la nuit tombe chacun s'en va au lit. l'enfant dans le sommeil entend son petit frère qui pleure. Il se lève et va voir. En fait, le petit frère a fait caca dans son lange! Que faire? il va dans la chambre de ses parents et s'aperçoit que la maman est seule au lit et dort. Ne voulant pas la réveiller, il va à la chambre de la bonne et là! il trouve son papa dans le lit de la jeunne fille. Il voit le grand-père qui regarde par la fenêtre. Ayant peur, il va se recoucher et s'endort.

Le lendemain le papa demande : " alors mon fils tu as réfléchis et compris?" Le garçon répond " oui papa ta definition est claire " : le capitalisme profite de la classe ouvrière pendant que le gouvernement dort et le parlement regarde sans rien dire. On s'en fout de ce que pense le peuple et l'avenir est dans la merde...

Jean-Christophe Lagarde dépasse Morin !


Je sais que les sondages ne sont pas des instruments très fiables. Je sais aussi parfaitement que celui-là fait parti de ceux auxquels on n'accorde aucune crédibilité. Je sais que son origine fait qu'il est peu représentatif mais soit... Il nous révèle, dans les tendances, bien des choses.

Sur le blog de Bob (blog roll à droite dans "les blogs que j'aime") longtemps considéré comme la référence du blog Nouveau Centre. Ainsi, à la question "quel leader serait en mesure de rassembler tous les centristes au sein d'une formation unique ?" voilà les réponses possibles et les résultats :

[1] François Bayrou : 18,8%
[2] Jean-Louis Borloo : 37,5%
[3] Hervé Morin : 18,8%
[4] Jean-Christophe Lagarde : 25%
[5] Christian Blanc : 0%
[6] Laurent Wauquiez : 0%
[7] Dominique Stauss-Kahn : 0%

On remarque d'abord le score important de monsieur Borloo, Président du Parti Radical-Socialiste dit "Valoisien". A priori, sa position externe à tout les conflits MoDem-NC l'emporte sur son encrage clair au centre droit. L'important est de se rappeler que les valoisiens ont une préoccupation sociale et européenne qui fait d'eux de véritables centristes, même si dans l'histoire, ils ont toujours penché à droite.

Ensuite, les positions de Bayrou et Morin. Ils en sont tout deux au même point avec 18,8%. Eux souffrent de leur position actuelle de dirigeant. L'adage de l'usure du pouvoir semble se confirmer. En effet, quel modémiste voudrait se voir sous la direction d'Hervé Morin et à l'inverse, quel néo-centiste ou quel radical retournerait sous le giron d'un Bayrou qu'ils ont tous lâché. Le future d'une famille centriste unie ne passera donc visiblement pas par eux. Ou du moins, ils n'auront pas la place du chef...

Pour finir, le cas Jean-Christophe Lagarde. Avec ses 25%, il se détache et se place en deuxième position, devant le duo des présidents. Autant vous dire qu'en ce qui concerne la présidence du Nouveau Centre, monsieur Morin avait des raisons de se méfier de la candidature du dauphin de Drancy. Le jeune dynamique rassemble et il est claire qu'il a de quoi. J'attendrais plus longtemps pour procéder à une analyse plus en profondeur, de manière à attendre des résultats plus représentatifs.

Le Nouveau Centre en deuil

Face au chaos du parcours de la flamme olympique dans la capitale, François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale en demandant à Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale, qu’il fasse observer aux députés, le mardi 8 avril, une minute de silence en séance publique pour les droits de l’homme en Chine.

"Le passage de la flamme étant un moment hautement symbolique, il nous paraît important de faire observer à la représentation nationale française, à cette occasion, une minute de silence à l’ouverture de la séance publique de 15h du mardi 8 avril."

En effet, nombreuses ont été les personnalités à s’élever contre la vague de répression qui a touché le Tibet et les atteintes répétées de la Chine au respect des droits de l’Homme ; la dernière en date étant l’arrestation de l’opposant chinois Hu Jia.

Bien que le boycott des Jeux Olympiques ne soit pas une solution envisagée pour faire part à la Chine de le volonté du parti centriste de la voir s’acheminer vers la démocratie ; le Groupe Nouveau Centre souhaite néanmoins que notre Parlement se fasse porte-parole de la défense de la démocratie et des libertés.

"Cette minute de silence, hautement symbolique du deuil des victimes de la répression et du bâillonnement de la presse et de l’opposition politique, sera l’occasion donnée aux députés de rappeler leur attachement aux valeurs universelles des droits de l’Homme et leur soutien aux victimes du régime chinois."

Aussi pourrait-on profiter du débat pour faire part de notre indignation quant au comportement des CRS envers les journalistes et dire combien nous comprenons la déception des sportifs qui avaient été désignés pour porter la flamme olympique.

Voilà pour ceux qui n'étaient pas convaincu de la violence qui a fait rage dans les rues de Paris hier :

lundi 7 avril 2008

Le France se met (un peu trop) à l'heure chinoise


Alors que la flamme devait traverser Paris dans la joie et la liesse du message Olympique, la Chine se voit face à ses propres pratiques. Le problème, c'est que l'on était en France ! Et c'est bien à un remake des manifestations pro-tibétaines et des tabassages de journalistes auquel on a eu le droit.

En effet, un journaliste de France 2 a perdu connaissance après avoir été lourdement frappé à la tête et à l'épaule par un CRS. Des CRS qui ont même été sans ménagement à l'égard d'un journaliste en le gratifiant d'un magistral coup de pied au visage.

Pour ce qui est des drapeaux Tibétains, l'ordre était clair : les arracher ! Censure ? On ne voulait pas froisser les représentants chinois. Alors on a fait ce qu'il font chez eux, on a interdit les signes et symboles tibétains. On a frappé les manifestants, on a été audieux avec la cause du Dalaï-Lama.

Les remerciements d'une telle soumission ? La délégation chinoise a éteint la flemme olympique au nez et à la barbe de David Douillet, négligeant les visiteurs venu observer le parcours de la flamme. De même, les représentants diplomatiques chinois ont annulé purement et simplement la cérémonie devant l'hôtel de ville de Paris, sans respect pour les visiteurs une fois de plus.

Le passage de la flamme fut un fiasco ! mais que l'on ne vienne pas me dire que c'est de la faute de la France, irresponsable et irrespectueuse... On aura tout fait, même ridiculisé RSF et son représentant ! Non ! Le CIO a décidé il y a 7 ans de donner les jeux à Pekin, ils savaient ! La Chine se retrouve face a sa politique unilatérale. Bercée d'illusion, le réveil sera dure pour elle... Les chinois quant à eux, n'ont toujours pas le droit à voir la vérité, bien gardée par la NOMENKLATURA de République Populaire de Chine !




dimanche 6 avril 2008

Et si l'UDF ressuscitait ?


Jean Arthuis, sénateur MoDem et président de la commission des finances au Sénat a annoncé dans le JDD qu'il quittait le MoDem, affirmant que le parti était géré comme une secte, que ses relations avec François Bayrou étaient au point mort et qu'il voulait faire revivre l'UDF.



Faire revivre l'UDF... Décidément, tout le monde s'y met ! Au Nouveau Centre, c'est le crédo, Thierry Benoît a déjà refusé de s'afficher à l'Assemblée Nationale sous une autre étiquette et maintenant, Jean Arthuis veut aussi ressusciter le parti créé par Poiniatowski en 1978... On aurait gagné du temps à ne pas la faire disparaitre finalement...

Ah ! Mais au fait, comme l'a si gentillement fait remarqué monsieur Arthuis, l'UDF existe encore... Au sein du MoDem, sous la Présidence de, je vous le donne en mille, monsieur François Bayrou. Le même qui fut élu en 1998 et qui a été prolongé jusqu'en 2010, tout comme l'existence juridique et patrimoniale de notre chère et tendre UDF ! Cloclo, tu entends ? L'UDF n'attend que nous !

Il doit être décidé en 2010 de son avenir. Pour Arthuis, pas question d'attendre jusque là, l'UDF doit vivre ! Elle doit même revivre indépendamment de la formation post-électorale qu'est le MoDem (un peu comme lui qui voudrait bien revivre indépendamment de François 1er dit "le démocrate"). C'est pourquoi il a demandé la réunion rapide de la direction du parti historique, essuyant le refus obstiné de François Bayrou.

Tout cela n'est donc pas gagné. Et ce que l'on peut surtout relever de cette nouvelle défection dans les rangs bayrouistes, c'est que le centre est plus éclaté et divisé que jamais, et que plutôt que de servir, dans l'immédiat du moins, l'audibilité de notre famille, ce départ en fanfare rajoute à la cacophonie...

Alors qu'aujourd'hui, selon un sondage Figaro.fr (vive la fiabilité mais bon) 86% des français ne croient plus en l'avenir du MoDem, que va-t-il advenir de la famille centriste ?

Le Centre est enfin uni en un parti !

Voilà, je suis heureux de vous annoncer une nouvelle extraordinaire. Depuis longtemps, je vous dis que je souhaite l'union des centres. Cela est désormais chose faite ! Je m'explique !

Sous l'initiative de Jérôme Charré, jeune militant MoDem, le nouveau parti a été fondé au début de ce mois d'avril dans un élan de joie et de rires. Le Parti Radical-Démocrate (PaRaDem) dont la philosophie de rassemblement est résumée dans le slogan : «Ni à gauche, ni à droite, ni ici, ni là, ailleurs, nulle part et donc partout». Le ParaDem veut réunir tous les centristes et, pour ne pas en oublier (parce qu'ils se sont vraiment éparpillés) , ils lancent leur appel du l'UMP au PS en passant par toutes les formations intermédiaires et en allant jusqu'aux verts.

Il s'agit bien entendu d'un poisson d'avril lancé sur le net. Son retentissement (78 membres sur Facebook et un article sur le site de marianne) est révélateur de plusieurs choses : le questionnement et l'étonnement général que suscite la stratégie de François Bayrou et du MoDem d'une part, et le ras-le-bol des militants centristes, notamment des jeunes qui, de leur formations respectives, dénoncent la division de la famille centriste.

Allez, assez parlé, visitez le site (blog) du PaRaDem http://paradem.hautetfort.com et rejoignez, si vous le voulez, leur groupe sur facebook...

vendredi 4 avril 2008

Mais qui est Mireille Benedetti ?


Sous ce titre en forme de question, je vais tenter une réponse. Comme je l'ai dit hier, l'annonce de sa candidature à la présidence du parti m'a surpris. D'autant qu'elle s'est faite dans la foulée de l'annonce du retrait de Jean-Christophe Lagarde, pour lequel je m'étais presque décidé à voter (la question européenne de son non au référendum de 2005 étant toujours en suspend). Qui est donc cette femme qui relèvera le défit face à Hervé Morin à l'occasion du congrès fondateur qui se déroulera LES 16 ET 17 MAI PROCHAINS A NIMES ? Eléments de réponse.

Mireille Benedetti est une provinciale du sud qui a la charge de déléguée départementale de l'une des fédération les plus importante de France : le Nouveau Centre 13 qui regroupe à elle seule 500 militants et une cinquantaine d'élus. Elle affirme en effet, et je la crois, que le Nouveau Centre a su s'imposer dans sa fédération comme le seul parti centriste héritier de l'UDF, là où le MoDem de Bayrou s'effondre. Madame Benedetti est donc une cadre locale dynamique et compétente.

Pour ce qui est de sa vision du Nouveau Centre, elle est simple et consensuelle : le parti doit poursuivre a reconstruction de l'UDF. Pour cela, elle réaffirme plusieurs fondamentaux, parfois oubliés du "terrible président" actuel...
"C’est dans l’union du centre et de la droite que nous avons su conforter nos positions. C’est dans cette union que nous pourrons poursuivre les réformes dont notre pays a tant besoin." affirme-t-elle, appuyant la stratégie adopté par le Nouveau Centre, qui était celle de l'UDF et qui a été abandonnée à grands frais par François Bayrou.

Et à elle de poursuivre "il est pour moi important que notre parti, héritier d’un parti fédéral, représente sa base." C'est en cela qu'elle juge qu'il faut que le Nouveau Centre soit géré, "non pas par des parisiens, mais par des élus du terrain, qui connaissent la valeur de nos provinces, qui savent ce qu’est la participation."

Elle souhaite que le Nouveau Centre "renvoie une image positive par rapport à des partis centralisateurs comme l’UMP et le PS." En effet, elle est soucieuse de voir se reconstituer une force centriste partenaire de la droite, mais pas à n'importe quel prix et surtout, en gardant une capacité d'indépendance. "Nous aurons besoin, dans les échéances à venir, de montrer qu’il s’agit d’un vrai parti, qui a ses propres candidats à toutes les élections, qui est ouvert et participatif" dit-elle.

Pour ce qui est de la reconstruction du centre et du rassemblement de notre famille déchirée, elle veut faire du Nouveau Centre le point de ralliement de tout ceux qui se reconnaissent dans nos valeurs : "défense et promotion des libertés, ouverture au dialogue pour une société plus juste et plus solidaire." "Il est de notre devoir de rassembler à nouveau tous ceux qui se reconnaissent dans notre parti."
Enfin, pour justifier sa candidature, madame Benedetti affirme vouloir représenter la base "parce que la pierre la plus solide de l'édifice est la plus basse de la fondation." Elle est ainsi convaincue que sa candidature à la présidence du Nouveau Centre "contribuera à la construction d'un Nouveau Centre moderne, ouvert aux propositions de la base militante, à l'écoute des femmes et des hommes qui partagent les valeurs centristes et humanistes de notre pays." Et affirme enfin que "notre parti est un parti décentralisateur, il doit le démontrer dans les actes et dans la composition de ses instances."

Voilà, et si je votais pour elle ? D'autres recherches s'imposent...

jeudi 3 avril 2008

Changement de Programme, et de candidats !

Le Comité exécutif du Nouveau Centre réuni le 1er avril au siège national à Paris, a arrêté les dates du Congrès fondateur du Nouveau Centre qui se déroulera les 16 et 17 mai prochains à Nîmes. Non, non ! Ce n'est pas un poisson d'avril ! C'est bien les 16 et 17 mai à Nîmes et non plus les 24 et 25 à Marseille ! Au moins, c'est toujours dans le sud...


Lors de ce Congrès fondateur les militants du Nouveau Centre à jour de cotisation au 23 mars 2008 (je le suis mais je n'ai toujours pas reçu ma carte...) éliront au suffrage universel direct le Président du parti.


Deux candidats se présentent à la Présidence du Nouveau Centre : Hervé Morin et... Mireille Benedetti ! Non mais je vous jure, exit Lagarde bonjour Benedetti (enchanté, qui êtes-vous ? Je n'ai pas eu l'occasion de lire quoi que ce soit sur vous en parcourant la blogosphère néocentriste...).


"Le Comité exécutif s’est félicité à l’unanimité de ces deux candidats dont l’engagement au sein du parti est connu de tous (la phrase est une originale directement importée du site du parti...), ainsi que d’un accord entre Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde. Au terme de cet accord Jean-Christophe Lagarde soutient la candidature d’Hervé Morin à la Présidence du Nouveau Centre et devrait être nommé Président exécutif notamment en charge de la stratégie et du développement."


C'est donc ça, ils ont trouvé un arrangement... Et comme il fallait quelqu'un pour affronter le "président terrible du Nouveau Centre, alors on a été cherché Benede qui ? Ah oui, Benedetti.


"Au lendemain d’élections locales, où le Nouveau Centre s’est réimplanté avec 2500 élus locaux, l’heure est au débat, à la cohésion, au travail d’équipe pour reconstruire le grand parti du centre et du centre-droit. C’est avec cet esprit d’équipe que le Comité exécutif a souhaité aborder la préparation du Congrès fondateur au cours duquel le nouveau Président désignera le Secrétaire général, les Secrétaires généraux adjoints, ainsi que les principales responsabilités au sein du parti."


Bon d'accord ! Pfff... Je n'appellerai pas officiellement à voter pour Benedetti, que je respecte pour avoir, de ce fait, fait des recherches approfondies sur elles. Mais entre Morin et Lagarde, mon choix était presque fait.


Je suis tout de même déçus de voir se dérouler au sommet ce que je soupçonne comme étant un "faux duel". La vitrine démocratique sans doute... Monsieur Hervé Morin joue cependant certainement beaucoup moins gros, Jean-Christophe Lagarde étant quoi qu'il en soit, le challenger le plus dangereux...


Yvan Lachaud
Délégué national du Nouveau Centre
En charge de la coordination


Pour toi Marion, on va pouvoir voter lors du Congrès ou par correspondance !

mercredi 2 avril 2008

Mon nouveau Politest

Vous vous situez tantôt à droite, tantôt à gauche selon les thèmes abordés.

Les partis dont vous êtes le plus proche (dans l'ordre) :

1. le Nouveau Centre

2. le Mouvement Démocrate (MoDem) de François Bayrou


Le(s) parti(s) qui vien(nen)t ensuite :

3. l'UMP (tendance centriste)
mais vous ne partagez pas toujours les mêmes opinions sur les questions liées à l'évolution des moeurs.

Voilà, je sais pourquoi je me pose des questions... Tantôt à gauche, tantôt à droite selon les sujets... Je suis un peu paumé. N'empêche que je reste au Nouveau Centre et que le Nouveau Centre reste le parti avec lequel j'ai le plus d'affinité (même selon le politest).

Mais comme me l'a fait remarqué Maxime Pisano, le MoDem se rapproche, ou je me rapproche du MoDem... Mais plutôt que de les rejoindre, pourquoi ne pas essayer de travailler ensemble ?

mardi 1 avril 2008

Mais qui suis-je vraiment ?


Alors que les municipales sont passées et que le congrès fondateur du Nouveau Centre approche, je me demande que je suis vraiment. Alors qui suis-je ? Voici quelques éléments de réponse donnés en direct, comme une part de ma vie que je dévoile, là, maintenant, devant vous si peu nombreux...

Historiquement, j'ai toujours été plutôt à droite. Ma prise de conscience politique s'est faite, je vous le donne en mille, le 21 avril 2002 au soir. Le Pen affronte monsieur Chirac au second tour... A l'époque on en parle au collège (je n'ai alors que 11 ans) entre amis ou avec des professeurs d'histoire-géographie ou d'ECJS. Je comprend que ce qui se passe est grave, que l'on est en fasse d'un "accident de l'histoire" qui fera des dommages collatéraux.

Mais si je sais que le FN est LA bête noire contre laquelle il faut se révolter, je comprend aussi que tout prêt de moi sont ceux qui la soutienne, qui veulent la voir au sommet. Terrible choc et deuxième prise de conscience. Je comprendrai plus tard que la catastrophe s'était annoncée à l'occasion des présidentielles américaines du 7 novembre 2000. Je ma souviens que nous soutenions avec mon frère (Johan, si tu me lis un jour...) le candidat démocrate Al Gore. Notre leit motiv : "Bush est favorable à la peine de mort, il ne faut pas qu'il gagne !" L'élément qui annonça le terrible présage que je ne su voir à l'époque, ce fut le fait de découvrir que tout près de nous (mon frère et moi) ma mère et son mari soutenaient Bush pour ces mêmes raisons qui nous faisait le détester. Bien entendu, ce sont eux-même qui avaient nourrit le coeur de l'immonde bête de 2002.

Terrible gifle donc ! Des personnes si proches de moi, de nous, avaient des idées si rétrogrades ! Je les aimes ces personnes et je ne pouvais les blâmer. Alors je me suis décidé, j'allai par moi-même combattre ce mal. Il fallait agir à mon échelle, modeste certes, mais agir quand-même.

Nous sommes alors encore en 2002, je veux consacrer ma vie à la politique. Le plus simple pour moi c'est de me tourner vers ma référence : mon père. Un réflex de gosse : si la mère devait succomber au mal, alors le remède devait venir du père.

Or je suis issu du côté paternel, et j'en suis fier, d'une famille d'agriculteurs. Agriculteurs français classiques qui avaient vu leur modernisation se faire avec De Gaulle et qui l'eurent gratifié d'une reconnaissance éternelle. Aussi, en 2002, les gaullistes avaient tous votés pour Jacques Chirac dès le premier tour. Cela était apparu comme un évidence. Ma prise de conscience se faisant dans l'entre deux tour, les deux candidats en présence étaient le mal incarné et Chirac. Or Chirac étant le choix de mon père depuis le début, je l'eût assimilé comme le bon choix. Je me réjouissais donc de la victoire de la droite aux présidentielles puis aux législatives, comme le faisait mon père. Il n'avait pas succombé au mal, il était donc le bien. Raccourci rapide qu'un jeune garçon effrayé a vite fait de prendre.

Par la suite, la formation du gouvernement voit l'émergence de Nicolas Sarkozy. Encore une fois, comme mon père, je soutiens. La droite crée l'UMP, je soutiens. Bref, mon père est de droite, je suis de droite.

Je passe donc une bonne parties des années suivantes à soutenir Sarko, notamment auprès de ma mère.

Puis vient le référendum sur le traité instituant une Constitution pour L'Europe. Cette année 2005 fut ma seconde confrontation avec la politique. Je vois une fois encore que ma mère est sous mauvaise influence et risque de voter non. Une fois encore mon père (sous l'influence de la PAC) vote comme je pense qu'il convient de voter. Il vote oui. Il incarne le bien une fois de plus. L'UMP que je soutiens appel aussi à voter oui. Je suis donc en partie "conforté" dans mon illusion. Je parviendrai à faire voter oui à ma mère, ce qui ne suffira pas à faire pencher la balance du bon côté. La campagne de l'UDF au travers des clips montrant Marielle de Sarnez prônant le oui me déçoit. A l'époque déjà, je ne l'ai pas apprécié.

Les années passent et je continu à soutenir des positions de droite... Ma mère me suis de plus en plus, jusqu'à écouter mes paroles comme de véritables paroles d'évangiles. Je verrai plus tard que nous avons atteint un point de non-retour.

En 2007, en janvier, c'est la révélation, je regarde à ma gauche (ou j'ai toujours un œil qui lorgne) et je "découvre" l'UDF. Les idées me séduisent. Déjà, les nombreuses fois ou je suis tombé sur les après-midi parlementaires en attendant les dessins-animés (je les ai regardé longtemps... vous moquez pas hein ! Allez je suis sûr qu'il y a des nostalgiques des minikeums !), leurs propos m'ont beaucoup plus, notamment en ce qui concerne la préoccupation sociale et la volonté européenne.

Je me retrouve face à mes propres contradictions. Je me dit alors "centriste de l'UMP". Mais cet écran de fumé que je me projette devant les yeux ne tiendra pas. Aussi j'arrêterai mon choix sur François Bayrou plutôt que sur le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy, de plus en plus à droite. (Gaëlle, je sais combien ce dilemme t'a couté en complaintes). Je ne pourrais pas faire changé ma mère, trop influencée par mes précédents propos. Je ne suis pas fière de cela, mais au moins, elle n'a pas voté LePen en 2007. Je suis conscient qu'elle fait parti de ces électeurs que sarko a été cherché dans le jardin du FN et que le combat sera long pour la faire changer, mais comme je vous l'ai dis, j'y consacrerai ma vie.

Un an après les élections, le temps est venu de faire le point sur mon engagement. Je suis passé au Nouveau Centre car je ne me voyais pas rejoindre un mouvement tenu par Bayrou, Sarnez (que je n'apprécie pas de puis 2005) et des militants écologistes et socialistes. Mais qu'en est-il ? Je suis "dans la majorité présidentielle". Il n'en est pas moins que je suis critique contre cette même majorité. La politique menée par le Président Sarkozy me semble de plus en plus invraisemblable.

Un paquet fiscal qui ne suffit pas à inciter les délocalisés fiscaux à revenir ni à décourager ceux qui sont vraiment décidés à partir mais qui coûte quand-même bien cher et qui ne manque pas de grever le budget. Des franchises médicales que je n'en peux plus de payer et qui me condamne à me sentir coupable d'être atteint d'une maladie chronique (tu es malade attends, tu payes ! On fait comment nous hein ?), des échelons de bourses qui sautent (non mais vous les étudiants vous êtes tous des branleurs, vous avez qu'à bosser un peu à côté vous avez bien le temps !) une position atlantiste intenable sur la guerre en afganistant (D'ailleurs Monsieur Morin, vous en pensez quoi réellement vous ? Hein ? Parce que je ne vote pas pour un leader qui rajoute de la guerre à la guerre)... Non ! Franchement je ne me reconnaît plus dans la politique de ce gouvernement.

Je suis donc un militant centriste appellant à une réunion des centres et prêt à travailler avec la gauche.


Aujourd'hui, je suis à la gauche du Nouveau Centre. Autant dire que j'ai fais du chemin depuis 2002. Aussi, depuis 2007, autrement dit en 1 an, j'ai acquis la certitude que je pouvais voter à gauche. Car comme vous le savez, pour moi, le centre ne peut exister que dans une logique d'alliance. Je le dis aujourd'hui, je suis prêt à travailler avec la gauche.

Je suis donc un militant centriste (ou néo-centriste de mon état officiel) appelant à une réunion des centres et prêt à travailler avec la gauche. Ce n'est pas un vain mot... C'est quelque chose de révolutionnaire chez moi... Comme ça vous savez pourquoi je suis en pleine remise en question...

Merci de m'avoir lu jusque là !

Ma raison d'être


Si je peux vous conseiller un programme à regarder demain, ça serai sans aucun doute ni hésitation possible le téléfilm "Sa Raison d'être" dont la deuxième partie sera diffusée en prime time (20H50) sur France 2.

Le diffusion de se programme se fait dans le cadre du Sidaction 2008 (Vous pouvez d'ailleurs encore faire vos dons sur le site http://www.sidaction.org ou en appelant le 110 jusqu'au 10 avril prochain) et traite bien entendu de ce thème : le drame d'une génération fauchée par la maladie d'amour.

Chronique sans faille de la société vue par ceux qui ont eu 20 ans en 1981, ce téléfilm est marquant de vérité. Chronique politique, historique et sociale, la fresque d'une époque ou le monde, changeant dans ses moindres détails, a du faire face à l'arrivée de la pandémie de Sida. Sur fond d'affaire du sang contaminé, les caméras suivent deux jeunes hommes, un homo et un hétéro, incarnés pas Nicolas Gob (photo) et Michael Cohen.

Doublement récompensé au festival de Luchon, cette fresque parfaite réalisée par Renaud Bertrand (qui avait déjà réalisé le très bon Clara Sheller) mérite amplement ces reconnaissances. Le devoir de mémoire et de citoyenneté est réussit. Du coup, les critiques suivent positivement...

- Télérama : "Presque trente ans vus à travers les yeux du fils, Nicolas, conseiller politique homosexuel, qui va vivre de plein fouet l’arrivée du sida en France : les ravages de la maladie au sein de la communauté gay, l’inertie coupable des pouvoirs publics, le scandale du sang contaminé... Autant d’événements tragiques qui constituent l’arrière-plan de la fresque, écrite par les scénaristes Véronique Lecharpy et Pascal Fontanille (déjà aux commandes du formidable Un amour à taire)."

- Télé 7 jours : "A la veille du Sidaction, une passionnante et bouleversante saga familiale. Renaud Bertrand (« Clara Sheller ») retrace, sur presque trois décennies, l’histoire, restituée dans son contexte politique et social, d’une génération profondément marquée par l’apparition du sida. Michael Cohen et Nicolas Gob, ont tous deux reçu, à juste titre, le Prix d’interprétation masculine à Luchon."

Synopsis désormais :
Bruno, Isabelle et Nicolas ont 20 ans en 1981. C'est le temps des grandes espérances et de leurs premières histoires d'amour. Mais c’est aussi le temps du SIDA. Bruno aime Isabelle, la sœur de Nicolas. Nicolas, lui, aime Bruno. Sa raison d’être est l’histoire de leur relation aux frontières de l’amour et de l’amitié. Autour d’eux il y a leurs familles, leurs amis et entre eux, Jeremy, l’enfant d’Isabelle qu’ils décident d’élever ensemble. A travers leurs rêves et leurs combats, c’est le portrait sur vingt ans d’une génération bousculée qui doit réinventer l’amour pour triompher de la mort.