lundi 31 décembre 2007

Mes voeux pour 2008

Je vous apporte mes voeux pour 2008, tâchez d'en faire quelque chose !

Je vous apporte mes voeux pour l'année 2008 qui pointe le bout de son nez. 2007 la présidentielle égraine ses dernières heures et 2008 la municipales se profile à l'horizon. Donc comme il est d'usage chez les gens bien élevés, je vais vous blablater tout ce que je vous souhaite pour cette nouvelle année.

Une bonne santé d'abord, la richesse ensuite. Car dans notre pays plus qu'ailleurs, mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade. Les cadeaux sont fait aux plus riches (paquet fiscal) et les pénalités sont distribuées aux plus faibles (franchises médicales).

2008 sera donc déjà différente de 2007. D'autant que cette fois, la bonne résolution habituelle "arrêter de fumer" vous sera assignée par la contrainte et la force. Les lieux publics ne le seront plus pour les fumeurs sous peines d'amandes et de poursuites judiciaires. Plus question donc de ne pas tenir vos bonnes résolutions... Attention on vous surveille !

Plus sérieusement je vous souhaite d'être heureux et amoureux, d'être épanouît et ouverts d'esprit ! 2OO8 sera je l'espère source de bonheur, et le vôtre fera le mien !

Les 22 et 23 janvier, vous avez rendez-vous à Nancy, notez !

Voilà un rendez-vous qui promet d'être passionnant ! C'est à Nancy le 22 janvier 2008 à 19h. Jean-Christophe Lagarde sera présent pour une conférence de presse et une rencontre avec les militants Nouveau Centre, suivies à 20h d'un débat avec les étudiants de Sciences politiques. C'est donc sans surprise que moi, le Néo-Centriste Nancéien je vais tout faire pour y être présent. Mais pour que cette rencontre ne tourne pas en tête-à-tête entre J.-C. Lagarde, deux militants paumés et trois journalistes fatigués, je fais passer le message. Vous tous, Lorrains militants, sympathisants du Nouveau Centre et d'ailleurs (parce que nous sommes ouvert d'esprit) êtes invités à participer à cette rencontre du troisième type. Notez donc :

Le mardi 22 janvier 2008 à 19h à Nancy (Meurthe-et-Moselle), Jean-Christophe Lagarde, second vice-président du Nouveau Centre viendra à la rencontre des militants néo-centristes.

Pour le service de presse ou tout autre renseignement supplémentaires, veuillez s'il vous plait vous adresser à l'équipe du Nouveau Centre par le biais de leur site internet dont le lien figure sur la colonne de droite.


Le second rendez-vous Nancéien est un rendez-vous initié par Maxime Pisano du blog Victoire au Poing (ne serait-il pas le fils d'Hervé Bazin ?). Il s'agit en effet de la première République des Blogs organisée sur Nancy le mercredi 23 janvier à 19h. Le lieux n'est pas encore définit mais vous pouvez en suggérer en commentaires. Peut-être vous demandez-vous ce qu'est une "République des Blogs" ? Eh bien le principe est assez simple. Il s'agit de faire se rencontrer des personnes qui parlent de politique (mais d'autres choses aussi), qui lisent ou écrivent des blogs politiques, dans un lieux sympa de manière à pouvoir discuter. Ce genre de réunions initiées à Paris en Juin 2006 sont non-partisanes. Je ne vous cache pas que j'aimerais toutefois ne pas être le seul à animer un blog Nouveau Centre et que rencontrer des gens comme Gérard Bardier (qui n'est pas trop dans le coin mais quand-même, histoire de discuter) du blog "Militer Avec le Nouveau Centre" me ferait plaisir. Sur ce, notez :

Le mercredi 23 janvier 2008 à 19h à Nancy, Maxime Pisano (MJS) organise la première République des Blogs Nancéienne.

Pour vous inscrire ou pour tout renseignement supplémentaires, veuillez vous rendre sur le blog de Maxime Pisano "Victoire au Poing" dont le lien se situe en tête des "blogs que j'aime" dans la colonne de droite.

dimanche 30 décembre 2007

Qui la sauvera ?

Mais qui va pouvoir la sauver ??? Il faudrait peut-être agir maintenant ! Non je ne vous parle pas d'Ingrid Betancourt que je soutiens du mieux que je peux (et Dieu sait que je ne peux que trop peu) mais de la démocratie. Je m'explique.

Ceux qui me lisent depuis longtemps (hein Gaëlle) auront suivit mon évolution, de Bayrou au Nouveau Centre en passant forcément par un appel à voter pour... Nicolas Sarkozy (oh hé ne me jetez pas la pierre j'étais mineur à l'époque !). Ce n'est pas que je le regrette, c'est juste que... comment dire ? J'en suis désolé en fait ! Parce que les réformes institutionnelles se font attendre, parce que les institutions en place sont malmenées sous prétexte de dynamisme, parce que la politique carte postale ce n'est pas ma tasse de thé, parce qu'on me dit qu'en donnant des milliards aux plus riches, l'État n'a plus les moyens pour le logement, parce que la droite joue l'ouverture quand cela lui plait, parce que la majorité présidentielle devient hyper-présidentielle, parce que moi je suis déçut ! Le mot est lâché !

Désolé Andréa, John et les autres... En fait non ! Je ne suis pas désolé ! Je suis fiers de vous dire que les prémices de ma déception exprimés dans l'article "Et si c'était vrai ?" se sont transformés en déception réelle. Car cette propension à toujours croire que l'UMP est le seul parti qui compte, que les autres partis de la majorité n'ont rien à dire et que l'opposition n'est là que pour s'opposer. Non ! Chacun doit pouvoir occuper la place qui lui appartient. Pas de place sur les listes aux municipales, pas de reconnaissance, pas d'espace d'expression réelle, mais pour qui vous prenez-vous ? Vous oublier un peu vite que notre coopération a déjà permis à la droite d'être un peu présente à l'assemblée. Car en 1997 l'UDF a tout de même conservée 113 siège et en avait plus que le RPR en 1988... Je pousse un vrai coup de gueule face à cette impétuosité, cette prétendue super-puissance qui est surtout de l'orgueil déplacé. Je ne suis pas du genre rebel mais là il ne faudrait pas pousser. Parce qu'ils poussent le bouchon un peu trop loin les Maurices.

Ils balancent des cartes postales pour faire oublier la réalité. Ils vont voir les pêcheurs en grève, font des conseils des ministres un peu partout, distillent des images choisies, calculs les annonces (cf le divorce présidentiel annoncé le jour d'une grève dans les transports, les actualités partageant un espace trop exigu pour elles-deux), bref, nous embue. On se croirait en Russie ou raz-Poutine fait sa loi. Chez nous, c'est raz-Moquette alias Sarko qui dirige de sa main de fer un État qu'il a acquis le plus démocratiquement du monde. Le premier ministre n'a même plus de place ! En Russie c'est le Président qui n'en aura bientôt plus...

J'exhorte l'UMP d'ouvrir les yeux et de voir que nous sommes les héritiers de l'UDF, héritiers de ces valeurs dont ils disent être des promoteurs, à savoir l'Europe, la démocratie, la Paix, le libéralisme social... Nous savons ce que nous vallons et voudrions être reconnut en tant que tel. Il n'est pas dans l'intérêt de la majorité d'avoir en son sein un parti qui ne bénéficie d'aucune image. Je pense que les villepinistes sont autant que nous déçut pas la place restreinte qui leur est laissée. Je pense que l'affirmation récente de Jean-Louis Borloo de vouloir faire prendre ses distances au Parti Radical Valoisien d'avec l'UMP est la résultante d'une frustration déjà ancienne.

Ces radicaux, ces démocrates libéraux, ces républicains sociaux et bien d'autres sont autant de personnes qui au sein de l'UMP n'ont plus de moyen d'expression. Ils ne peuvent être que des godillots ! Je sais que l'initiative du ministre de la défense et de ces amis a été suivi de près par ces mêmes personnes. Mais mieux que de la regarder, je lance un appel pour qu'ils y participe. Cette aventure de sauvetage de la démocratie n'est pas une histoire de clivage mais de valeurs. Et cette valeur, nous l'avons en commun.

Parce que l'union fait la France, nous sauveront l'égalité, la liberté et la fraternité qui fondent la démocratie. Je vous le jure, ce sera le combat de ma vie (Des grands mots certe, mais des grandes ambitions aussi. C'est utopique, je le sais, mais la politique est utopique !)

vendredi 28 décembre 2007

UDF, nous te retrouverons !


Les centristes, deux fois en 1965 et en 1969, sont allés seuls aux élections présidentielles. Ils en ont eu assez des échecs et de ne plus être des acteurs du pouvoir. Ils ont compris que la cinquième république c’est une majorité présidentielle et une opposition et qu’il n’y a pas de troisième voie possible dans cette république. C’est la raison pour laquelle en 1974, à la suite de la mort du président Georges Pompidou, Jean Lecanuet, leader des centristes réformateurs et Valéry Giscard d’Estaing, président des républicains indépendants, les anciens libéraux, décident de s’unir et gagnent ensemble l’élection présidentielle.

Le contrat de leur "mariage" contenait deux clauses."La première était de construire l’Europe, La deuxième était de bâtir un parti qui deviennent majoritaire à droite et au centre."

Création du parlement européen, mise en place du SME, l’ancêtre de l’Euro, mise en place du conseil des chefs d’Etats, les trois piliers, avec la commission européenne qui ont permis à l’Europe de passer toutes les crises et de se développer. La première clause a été respectée.

La deuxième clause aussi, en 1978, Ils créent l’UDF.Un an plus tard aux premières élections européennes la liste UDF obtient 30% des voix pour 15% au RPR. Cela ne fit que continuer au fil du temps, majoritaire chez les élus locaux, majoritaire au Sénat, majoritaire face au RPR aux législatives de 1988. Présidé par Jean Lecanuet de 1978 à 1988 puis par Valéry Giscard d’Estaing jusqu’en 1995, à cette date, elle est le premier parti de France avec 215 députés, 140 sénateurs et la présidence du Sénat, 14 présidents de Région, 51 présidents de conseils généraux, de nombreux maires et élus locaux. Mais il lui manque la charge suprême.

12 ans après qu’en est il de l’UDF ? Elle ne dispose toujours pas de la charge suprême. Il reste trois députés, quelques sénateurs qui s’interrogent sur la stratégie d’indépendance orgueilleuse de leur leader, stratégie déjà usée et expérimentée dans le passé, sorte de régression historique, qui a déjà failli faire disparaître les centristes du paysage politique.

Nous, nous voulons que l’UDF existe toujours. Nous ne pouvions pas garder juridiquement le nom alors nous avons créé le Nouveau centre. C’est ce parti neuf, héritier de la grande UDF dont il n’est que la continuation, l’expression de son choix stratégique de 1974, des valeurs et des idées qu’elle a toujours défendues : Démocrate et européen dans le cadre d’une économie sociale et libérale.

A Paris aux dernières présidentielles, le candidat de l’UDF, François BAYROU, a réuni au premier tour 219 668 voix. A la suite de son choix hasardeux du deuxième tour, le parti qu’il a créé dans la confusion et la précipitation, le MODEM, n’a plus fait aux élections législatives que 93 082 voix dont la plupart de ces électeurs ont voté à gauche au deuxième tour de ces mêmes législatives. Ce différentiel, ce sont tous les orphelins de l’UDF. C’est le différentiel parisien mais c’est le différentiel qui existe aussi dans toute la France. C’est le point de départ du développement d’un mouvement qui doit retrouver son électorat perturbé et inquiet par le nomadisme politique et stratégique de leur ancien mouvement. Mais ce sont aussi toutes les nouvelles forces de ce pays qui se reconnaîtront dans ce parti en création. Votre présence aujourd’hui montre que nous avons retrouvé notre vigueur et notre esprit.

Nicolas Sarkozy, a, comme jamais un président de la république l’a fait, ouvert son gouvernement à des personnalités du Centre et de la Gauche, qui ont rejoint sa majorité présidentielle.Nous avons trois ministres, un groupe parlementaire à l’assemblée, nous en aurons un au Sénat au prochain renouvellement sénatorial. A Paris, en cinq mois, le Nouveau Centre existe. La plupart des équipes UDF nous ont rejoint. Avec l’afflux des nouveaux adhérents nous sommes maintenant plus nombreux que les équipes de l’ancienne UDF.

Nous sommes, comme partout, le second pilier de la majorité présidentielle. Je ne suis pas sur que l’UMP comme la classe médiatique l’ait compris. C’est la raison pour laquelle, à Paris, nous n’avons pas encore rejoint les listes de Françoise de PANAFIEU. Mais je m’interroge. Pouvons nous les rejoindre quand nous savons que 19 têtes de liste d’arrondissements sur 20 sont des UMP ? Même à l’époque du chiraquisme triomphant à Paris, 40% de chefs de file étaient UDF. Est-ce cela une majorité présidentielle ? Est-ce cela des listes d’ouverture ? Bien sur que non ! Mais nous sommes déjà sûr que nous allons devenir un grand parti. Ce Conseil National en est un premier signe vers l’opinion publique.
Intervention d'Yves Pozzo di Borgo lors du premier Conseil National du Nouveau Centre

Revalorisation des retraites, le Nouveau Centre déçu

"Un coup de pouce aux pensions le 1er janvier 2008 aurait été bienvenu !" François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre, déplore que la réunion des partenaires sociaux pour une "conférence de revalorisation" des pensions de retraites n’ait pas permis d’aboutir à une hausse des pensions supérieure à l’inflation. En effet, au 1er janvier 2008, les pensions n’augmenteront que de 1,1% alors que le Gouvernement table sur une inflation de 1,6% l’an prochain et que les experts misent plutôt sur un taux proche de 2%.

En dépit des déclarations rassurantes du Ministre du Travail, Xavier Bertrand, sur une possible réévaluation ultérieure de la revalorisation de 1,1% si l’inflation est supérieure aux prévisions, le Nouveau Centre regrette que les retraités aient été oubliés par le Gouvernement en cette fin d’année 2007. François Sauvadet considère, en outre, un peu courte la justification donnée par le ministère sur cette revalorisation, les retraités ayant "bénéficié d’un écart de 0,2% au-delà de l’inflation sur la période 2004-2006 ."


François Sauvadet rappelle que les personnes âgées constituent une catégorie particulièrement fragile de la population française, il est donc du devoir des pouvoirs publics de ne pas les abandonner. C’est pour cette raison que dans le cadre du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2008, il a soutenu l’amendement déposé par Yvan Lachaud proposant de fixer le minimum vieillesse à 90% du SMIC.

Dans le même temps, François Sauvadet et les députés du groupe Nouveau Centre se félicitent de la décision du Président de la République, Nicolas Sarkozy, de demander au gouvernement de prolonger pour 2008 l’exonération de la redevance audiovisuelle pour tous les Français âgés de plus de 65 ans et disposant d’un revenu modeste.

Le Groupe Nouveau Centre avait alerté le Premier Ministre sur ce point à l’occasion de sa venue devant le Groupe le 4 décembre dernier. Les députés du Nouveau Centre avaient alors posé plusieurs amendements pour différer le paiement de cette redevance pour les personnes âgées à faible revenus. Depuis, l’Assemblée Nationale a voté un dégrèvement de 50% de la redevance audiovisuelle pour les personnes âgées à faible revenu. Le Groupe Nouveau Centre avait alors toutefois souligné que, dans un esprit de solidarité, il eut été préférable de maintenir cette exonération pour les ayants droits.

lundi 24 décembre 2007

Biografy'express : Jean-Christophe Lagarde



Je vous propose aujourd'hui la biografy'express d'un homme politique de terrain. Son action remarquable et remarquée dans la circonscription de Bobigny-Drancy dont il est le député depuis 2002 et dans sa ville de Drancy qu'il administre en tant que maire depuis 2001 l'ont rendu célèbre. Vous aurez bien entendu reconnu monsieur Jean-Christophe Lagarde.

Jean-Christophe Lagarde est un homme politique français né le 24 octobre 1967 à Châtellerault dans le département de la Vienne. Il est le très charismatique maire de Drancy, ville qu'il a arraché de haute lutte à l'ancienne banlieue rouge communiste.

Après avoir ardemment soutenu François Bayrou pendant la campagne des présidentielles de 2007, il est investi par l'UDF-MoDem pour les législatives. Cependant, il préfère faire campagne sans étiquette dans sa circonscription de Drancy-Bobigny. Le 19 juin 2007, deux jours après son élection pour un deuxième mandat, il annonce son ralliement au groupe parlementaire du Nouveau Centre. Il a été désigné 5ème vice-président du Nouveau centre au sein de son organisation provisoire.

Sa carrière politique a cependant commencé bien avant cela. En 1974, il reçoit une gifle d'une monitrice du centre aéré de Drancy au motif qu'il avait eut le culot -et le réalisme ;)- d'arracher une affiche du candidat François Mitterrand. Adhérent de l'Union pour la Démocratie Française, il milite dès 1988 à la campagne de Raymond Barre, et en 1989, adhérant du Centre des Démocrates Sociaux, il est élu conseiller municipal de Drancy sur la liste d'union RPR/UDF. En 1990, il devient président des Jeunes démocrates sociaux de la Seine-Saint-Denis pour lesquels il va s'investir à fond, jusqu'à délaisser ses études d'histoire. Il rencontre François Bayrou lors d'un congrès dans les Pyrénées en 1991.

Mais sa carrière va réellement commencer en 1993 lorsqu'il se présente pour la première fois aux élections législatives dans la cinquième circonscription de Seine-Saint-Denis. Il sera battu, comme lors de sa seconde tentative en 1997 par le socialiste Jean-Claude Gayssot. Plus tard, en 1995, il est tête de liste de l'union de l'opposition aux élections municipales à Drancy, et met pour la première fois de l'histoire locale en ballottage le maire sortant Maurice Nilès, figure du Parti Communiste Français et maire de la ville depuis trente-six ans. A l'échelle de son parti, Jean-Christophe Lagarde est élu Président National des jeunes UDF en 1996 et le reste jusqu'en 2002. En 1998, il est élu conseiller régional d'Île-de-France. Lors des municipales du 11 mars 2001, Jean-Christophe Lagarde remporte dès le premier tour la mairie de la ville de Drancy avec 50,84 % des voix, une des villes de l'ancienne banlieue rouge communiste. Il est élu un an plus tard lors des législatives du 16 juin 2002 député de Drancy-Bobigny (cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis), par 22 voix de majorité, ravissant ainsi une circonscription ancrée à gauche depuis des décennies. Il intègre le groupe parlementaire de l'Union pour la Démocratie Française.

Lors de cette XIIème législature, en octobre 2004, Jean-Christophe Lagarde interpelle le ministre de l'intérieur Dominique de Villepin au sujet d'un disque de rap distribué par la municipalité de Bobigny et qu'il juge offensant pour les forces de l'ordre. Suite à son initiative, le préfet a porté plainte et deux agents municipaux et un rappeur sont condamnés par le tribunal de Bobigny en avril 2007 pour cette affaire. Dans le même temps, il attaque un employé municipal syndicaliste pour diffamation par un tract dénonçant la politique de l'emploi dans la Ville de Drancy. La décision de justice est en appel mais le syndicaliste est condamné en première instance. Il se fera aussi connaître pour son remarquable travail de terrain, toujours marqué par une volonté d'ordre et de justice, de respecte de tous. On le verra apparaître pour défendre des familles en difficulté, dénoncer la ghettoïsation et le manque de moyen des "quartiers sensibles", féliciter et encourager les forces de l'ordre. Il est selon moi celui qui est le mieux placé et le plus compétent aujourd'hui quant aux questions relatives aux banlieues en difficulté. À l'automne 2005, lors des émeutes des banlieues, il n'hésite pas à monter en première ligne avec le maire d'Evry, Manuel Valls, ce qui lui donne une réputation de "Sarkozy de l'UDF dans le 9-3." Roger Karoutchi, patron de l'UMP d'Île-de-France dira même de lui que "C'est un sectaire qui est en train de mal tourner".

Jean-Christophe Lagarde est un homme de terrain dont l'action remarquable a toujours été marquée par une volonté d'ordre et de justice, de respect de tous. Il a toujours su mener sa barque avec justesse et impartialité.


Et c'est avec le référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe que Jean Christophe Lagarde va commettre "le" faux pas. Il sera en effet l'un des rares députés UDF, (avec Jean Lassalle), qui prônera un "non" en raison du risque de l'entrée de la Turquie. Sa circonscription le suivra d'une nette majorité (73 % de "non"). Je me permet de penser que cela est regrettable dans la mesure où le risque turque reste entier avec le rejet du traité constitutionnel, tout comme la propension de l'Union Européenne à l'ultra-libéralisme.

Pour la campagne présidentielle 2007, il est devenu le porte-parole de François Bayrou, dont il dit : « Bayrou veut faire péter le système. Il a raison. Y en a marre de cette monarchie républicaine. De ces candidats qui promettent tout et ne tiennent rien. Je suis libre. Je ne dois rien à personne. Je dis ce que je pense. » Par le suite, il fait partie des nombreux hommes politiques qui ont gardé leur distance avec le Mouvement démocrate et son président. Lors des élections législatives de 2007, Jean-Christophe Lagarde se représente sans étiquette (ses documents de campagne feront mention des deux communes de sa circonscription Bobigny et Drancy en guise de tendance politique) pour un second mandat tout en étant investi par l'UDF/Mouvement Démocrate. Il est réélu au second tour le 17 juin avec 59,87 % des voix. Deux jours après son élection, il annonce son ralliement au Nouveau Centre d'Hervé Morin.

dimanche 23 décembre 2007

Mais que va-t-il rester ?

Encore une série de défections au MoDem. Il semblerait que le MoDem parisien de Marielle de Sarnez soit le plus touché par ces départs anticipés. Après Cavada et Benoît, le parti de Bayrou n'en fini plus de compter "traîtres". Récit.
C'est lors du congrès fondateur que le député UDF-MoDem de Liffré-Fougères Thierry Benoît a annoncé de la tribune à François Bayrou que "leur chemins allaient se séparer" et "qu'il n'adhèrerait pas au nouveau parti." Plus tard, Jean-Marie Cavada officialisait son départ en indiquant avoir épuisé "tout les recours de la loyauté" et affirmant sa volonté de créer une structure politique pour accueuillir les militants déçus du MoDem.

Ces deux départs se sont avérés d'autant plus difficiles à accepter pour les (deux) dirigeants du MoDem qu'ils se sont accompagnés de ralliements succéssifs aux dépends de la formation très personnelle de François Bayrou. En effet, Thierry Benoît a profité du premier Conseil national du Nouveau Centre pour annoncer qu'il rejoidrait le groupe de François Sauvadet à l'assemblée nationale alors que Cavada conduira pour sa part une liste d'ouverture UMP dans le douzième arrondissement de Paris aux municipales.
Mais au cas ou cela n'aurai pas suffit à décourager l'héroïque Marielle et le chevaleresque François, d'autres annonces ont été faites récemment. L'économiste Christian Saint-Etienne a annoncé mardi 18 décembre son départ du Mouvement démocrate (MoDem), dénonçant l'"instrumentalisation" du parti en vue de la présidentielle de 2012 et le "manque de transparence" à Paris. Et même s'il assure n'avoir rencontré ni Tibéri, ni Panafieu, certaines sources affirment qu'il sera troisième sur la liste de monsieur Tibéri. Aussi, si l'avocat Mario Stasi assure que "rien n'est fait", tandis que l'eurodéputée Claire Gibault dit que "ça n'est pas d'actualité", leur départ semble être d'ores et déjà anticipé au sein du MoDem. Le premier aurait été convaincu par le Nouveau Centre, tandis que la deuxième cotoie M. Cavada au Parlement européen. Le Nouveau Centre affirme aussi avoir convaincu Olivier Mousson, ex-candidat MoDem aux législatives dans le XVIIè arrondissement, de le rejoindre, après l'apparentement de Pierre Lang (ex-UMP) il y a quelques jours.

Ces départs sont de mauvaise augure pour le MoDem qui peine à trouver suffisement de personnes pour former ses listes parisiennes pour les municipales. Stasi, Gibault et Mousson font effectivement partie des ex-candidats MoDem sur lesquels Mme de Sarnez aurait pu s'appuyer pour constituer ses listes. Cavada lui, sera candidat sur une liste concurrente dans un arrondissement stratégique pour la conquête de la mairie. Cela aura certainement jouer sur le fait que la chef de file du MoDem parisien remette à janvier la publication des fameuses listes initiallement prévue pour décembre.

Pour ce qui est de Saint-Etienne, la pilule est difficile à avaler en ce sens qu'il est un économiste qui avait participé à la rédaction du programme économique de l'ex-candidat à la présidentielle François Bayrou. Il avait aussi été l'auteur du livre "La troisième voie de François Bayrou, le texte fondateur." Cela accentue la fait que la légitimité de celui-ci à revendiquer le programme des présidentielles de 2007 s'en trouve encore un peu entamée. Il faut dire qu'avec la création du Nouveau Centre il n'en avait déjà plus beaucoup.

lundi 17 décembre 2007

Compte rendu du Conseil National du Nouveau Centre



Ce dimanche 16 décembre 2007 s'est tenu le premier conseil national du Nouveau Centre. Une réussite sous de multiple aspects. J'en suis parfaitement convaincu, il marque le départ du renouveau de la famille centriste. Renouveau des valeurs, renouveau des hommes, renouveau des idées, renouveau des projets, renouveau de la perspective d'avenir d'une famille politique que certain avaient récemment jugé morte et dépassée.

La présence de quelques 1300 personnes a permis à Hervé Morin et aux autres de mesurer le chemin parcouru depuis septembre où déjà 300 élus s'étaient réunis lors des journées parlementaires. Mais les personnes présentes ne sont pas les seules à citer. Il y a aussi les 7 à 8000 militants que nous pouvons aujourd'hui revendiquer. Cela est la preuve d'une mobilisation toujours plus grande et qui de mois en mois enfle à la manière d'un parti qui se construit et s'implante en profondeur dans la société française.

Je dis en profondeur et cela est d'autant plus fondé que ce premier conseil national a aussi été l'occasion de rappeler l'affiliation existant entre notre famille et celle que représentait l'UDF assassinée en catimini un soir de Novembre dans un hangar à Villepinte. Une famille qui a toujours existé en France. Une famille politique qui est
celle du centre, centre-droit. Une famille qui est celle de Schuman, Veil, D'Estaing et bien d'autres. Une famille qui a toujours été une famille de progrès et de modération. Une famille qui a vocation à exister, même s'il elle n'est plus apte à servir l'ambition d'un homme. Cette famille qui ressemblant les chrétiens-démocrates, les libéraux, les humanistes et les européens était la première force politique de France en terme d'élus locaux, qui faisait jeux égal avec le RPR en 1992 et qui le dépassait en 1988. Cette famille nous avons vocation à l'incarner et à porter encore ses valeurs. C'est ce que nous ferons aux municipales.

Car furent aussi longuement évoquées les municipales avec la publication de la liste de 189 têtes de file dans les villes de plus de 20.000 habitants. Cette liste je l'ai moi-même publiée dans une note récente que vous pouvez consulter plus en amont.

Mais ce conseil, quel bonheur, ne s'est pas contenté de préparer les municipales et l'avenir conjoncturel de notre formation mais aussi l'avenir structurel de la famille centriste. Hervé Morin a en effet indiqué qu'il serait temps, après les municipales d'ouvrir les bras aux autres formations pour construire ce grand parti de centre centre-droit que nous voulons. Cette phrase est important car y est indiquée l'échéance du rapprochement voire du rassemblement des diverses formations centristes. Cela constituera une modification, que dis-je un bouleversement majeur dans le paysage politique français. Reste cependant à définir les modalités de ce rapprochement, à savoir comment va-t-on procéder, comment cela se traduira-t-il et qui participera à ce dernier. Je suis dans l'attente de réponses et confiant en l'avenir.

Un succès vous disais-je !

dimanche 16 décembre 2007

Et les Chefs de file sont...

Le premier congrès national qui s'est tenu ce dimanche 16 décembre était basé sur le thème de la campagne des municipales de 2008. Il fut donc l'occasion pour le comité exécutif du Nouveau Centre de dévoiler les chefs de file dans les villes de plus de 20.000 habitants. Je vous laisse consulter ici la liste que je publie avec le bonheur de celui qui constate la forte présence de son mouvement politique sur le territoire français après seulement 6 mois d'existence.

Edition du 16 décembre 2007


AGDE Sébastien FREY

AGEN Jean DIONIS DU SEJOUR

ALBERT Stéphane DEMILLY

AIX-EN-PROVENCE Mickael ZAZOUN & Jacques GARCON

ALÈS Aimé CAVAILLE

ALFORTVILLE Francis LABOUYRIE

AMIENS Isabelle GRIFFOIN

ANNECY Jean-Luc RIGAUT

ANNEMASSE Jean-Pierre BENOIST

ANTONY Pascal COLINANZIN Géry DUVAL

ASNIERES-SUR-SEINE Pierre TESSIER

AUBAGNE Jean-Charles CUTTICA

AULNAY-SOUS-BOIS Béatrice LA CHAPELLE

AUXERRE Fabien COOL

BAGNOLS-SUR-CEZE René CRET

BAGNOLET Bruno GLANDY

BALLAINVILLIERS Brigitte PUECH

BERNAY Hervé MAUREY

BÈGLES Pierre BRU

BÉZIERS Yves DIMUR

BIARRITZ Bruno LARTIGUE

BISCHEIM Pascal BOES

BLANC-MESNIL Jean-Phillipe RANQUET

BLOIS Nicolas PERRUCHOT

BOBIGNY Théo BARTUCCIO

BOIS-COLOMBES Diane BAKENA

BOISSY-SAINT-LEGER Patrick LEJEUNE

BONDUES Pierre VERCOUTERE

BORDEAUX Philippe-Adrien BONNET

BOUC-BEL-AIR René CASSAN

BOULOGNE-BILLANCOURT Ségolène MISSOFFE

BOURG-LA-REINE Jean-Noel CHEVREAU

BRON Nicolas CHRISTIN

CAEN Luc DUNCOMBE

CAMBRAI Yves COUPE

CASTRES Philippe FOLLIOT (soutien)

CHALLANS Lise PRUDENT

CHALON-SUR-SAONE Richard WORETH

CHALONS-EN-CHAMPAGNE Anne de CARLI

CHAMALIERES Jean-Louis AUPOIS

CHAMPIGNY-SUR-MARNE Philippe VALETTE

CHARENTON Chantal LEHOUT

CHARTRES Brigitte SANTERRE

CHATEAUROUX Sébastien MAYAUD

CHATENAY-MALABRY Robert PETAIN

CHATOU Évelyne BEAUDEAU

CHEVILLY-LARUE Armand TISSOT

CHINON Stéphanie PRUNIER

CLAMART Christine QUILLERY

CLICHY Emmanuel FRANTZ-MERCADAL

COLMAR Denis STRUSS

CONDE-SUR-L'ESCAUT Franck VEZILIER

CONFLANS-STE-HONORINE Jean-Florent CAMPION

COURBEVOIE Pierre BORDEAUX

CROIX Bernard SIX

DENAIN Marc-Michel KOMOWSKI

DIEPPE Patrick HOONEART

DRAGUIGNAN Daniel DESPREZ

DRANCY Jean-Christophe LAGARDE

DRAVEIL Thierry BATTESTI & Florence LEVIEUX

DREUX Tayeb TOUAZI

DUNKERQUE Robert LEFEBVRE

EGUILLES Robert DAGORNE

ÉPERNAY Claude MARESCHAL

EPINAY-SUR-SEINE Daniel LE GLOANNEC

FONTENAY-SOUS-BOIS Marie-Thérèse BONFIGLI

FRÉJUS Gérard CHARLIER DE VRAINVILLE

GAGNY Christophe LAROCHE

GEMENOS Roland GIBERTI

GRANVILLE Michel PEYRE

HALLUIN Jean-Charles DESTAILLEUR

HEM Francis VERCAMER

HENIN-BEAUMONT Matthieu HELLEBUYCK

HYÈRES Jacques LOBBRY

ISSY-LES-MOULINEAUX André SANTINI

JEUMONT Philippe BIAIS

LA CIOTAT Mireille BENEDETTI

LA FLÈCHE Michel CUENOT

LA GARDE Marc DUQUESNE

LA GARENNE-COLOMBES Brigitte MARGARIA

LA MADELEINE Vincent PERRIER-TRUDOV

LA QUEUE-EN-BRIE Albert CASTEL

LA ROCHE-SUR-YON Laurent CAILLAUD

LA SEYNE-SUR-MER Alain CHAPPARA

LA VALETTE-DU-VAR Carmen SEMENOU

LAMBERSART Florence VANHECKE

LE BLANC-MESNIL Jean-Philippe RANQUET

LE BOURGET Vincent CAPO-CANELLAS

LE CHESNAY Pascal DISSES

LE HAVRE Jean-Michel HAREL

LE PLESSIS-ROBINSON Bernard FOISY

LES LILAS Christophe RINGUET

LEVALLOIS-PERRET Isabelle COVILLE

LILLE Thierry PAUCHET

LIMOGES Philippe PAULIAT-DEFAYE

LIMOURS Jean-Raymond HUGONET

LISIEUX Francis CHAVATTE

LYON Laurent MAZILLE

LYS-LEZ-LANNOY Michel BROION

MAISONS-ALFORT Christophe BRUN

MAISONS-LAFFITTE Angèle DUPONCHELE

MANTES-LA-JOLIE Christophe SCOTTI

MARCQ-EN-BAROEUL Françoise HENNEBELLE

MARSEILLE Lionnel COURTOIS

MÉRIGNAC Thierry MILLET

MEUDON Hervé MARSEILLE

MIRAMAS Pierre CARLIN

MONS-EN-BAROEUL Jacquy BRICK

MONTGERON Isabel BERNARD

MONTIGNY-LE-BRETONNEUX Josselyne GOODLEY

MONTPELLIER Jean-Jacques PONS

MONTREUIL Max GUYON

MONTROUGE Jean-Loup METTON

MOUVAUX Christian MAUCONDUIT

MULHOUSE Christine ECKERT

NANCY Michel DUFRAISSE

NANTERRE Michel RIPOTEAU

NEUILLY-SUR-SEINE Claire de LESQUEN

NEVERS Jean-Luc MARTINAT

NICE Rudy SALLES

NÎMES Yvan LACHAUD

ORLÉANS François COUTURIER

PAREMPUYRE Sabine MENAUT

PARIS Yves POZZO DI BORGO

PERPIGNAN Pierre BECQUES

PESSAC Sylvie TRAUTMANN

PETITE-FORET François STASINSKI

POISSY Christophe BELLENGE

PONT-DE-L'ARCHE Hervé LOUR

PUTEAUX Franck CAVAYE

QUIMPER André GUENEGAN

RAISMES Dominique LECOMTE

RAMBOUILLET Jean-Pierre BLANCHELANDE

REIMS Cédric CHEVALIER

ROANNE Gilles PASSOT

RODEZ Jean-François THERON

ROMANS-SUR-ISERE René BEROUD

RONCHIN Tony HENNEBELLE

RONCQ Patrick BOSSUT

ROSNY-SOUS-BOIS Claude PERNES

ROUEN Edgar MENGUY

RUEIL-MALMAISON François Le CLECH

SABLES-D'OLONNES Loïc PERON

SAINT-CLOUD Dominique LEBRUN

SAINT-DENIS Sonia IMLOUL

SAINT-DIZIER Jean-Pierre DERREZ

SAINT-MARTIN-DE-CRAU André CARNINO

SAINT-MAUR-DES-FOSSES Jacques GAUTRAND

SAINT-MICHEL-EN-GREVE Christophe SCHMIDT

SAINT-OMER François DECOSTER

SAINT-OUEN Gérard KIERZEC

SAINT-RAPHAEL Rolande BRENTA

SAINTE-FOY-LES-LYON Bernard GILLET

SAINT-ETIENNE Patricia CHAREL

SAINT-QUENTIN Monique RYO

SARTROUVILLE Laurent THOMAS

SCHILTIGHEIM Bertand HIRTZ

SENLIS Nathalie LEBAS

SÈVRES Franck-Eric MOREL

SIX-FOURS-LES-PLAGES Hervé ROBERT

SOTTEVILLE-LES-ROUENS Michèle CHAMPARBERT

STRASBOURG Alain LEVY

SURESNES Beatrice de LAVALETTE

SUCY Xavier MATTHIEU

TALENCE Marc LABOURDETTE

TARBES Michel FORGET

TEYRAN Jean-Claude DIAZ

TOULON Jean-Pierre COLIN

TOULOUSE Gérard FOLUS TOURCOING Daniel THIERTANT

TOURS Benoit ROY

TROYES Marc SEBEYRAN

VALENCIENNES Valérie LETARD

VANVES Bernard GAUDUCHEAU

VELIZY-VILLACOUBLAY Alain MIGNOTTE

VENDÔME Pascal BRINDEAU

VENTABREN Claude FILIPPI

VERSAILLES Arnaud MERCIER

VILLEFRANCHE-SUR-SAONE Marie-Camille JACQUEMET

VILLENEUVE-D'ASCQ Marie-Annick LELEU

VILLEPINTE Fabrice SCAGNI

VILLEURBANNE José MARCO

VINCENNES Laurent LAFON

VIRY-CHATILLON Jean-Marie VILAIN

VITRY-SUR-SEINE Corinne BAZIN

WATTRELOS Jean-François BUYCK

Premier Conseil National du Nouveau Centre ce jour

"Pourquoi sommes-nous là ? Pour faire revivre un courant de pensée, c'est aussi simple et aussi ambitieux que cela."
"Etre centriste, de centre droit, ce n'est pas le choix de rester sur la rive pour commenter et espérer que la barque France va s'enfoncer dans les eaux, pour pouvoir dire "ah je vous l'avais bien dit !" avec la mine compassée des gens qui s’excusent de n’avoir rien fait, mais qui avec la gourmandise à peine cachée d’espérer récupérer la mise."
"Alors au travail, n'ayons pas peur, bâtissons notre formation, donnons lui la densité nécessaire. Le chemin est grand ouvert, il sera ensuite temps, après les municipales, d'ouvrir les bras pour reconstruire avec les autres partis de la famille centriste éparpillés, le grand parti de centre centre-droit que nous voulons."
Hervé MORIN, Président du Nouveau Centre





"Depuis juin, où nous avons fait le choix clair et assumé de participer à l’avenir du pays. C’est un choix politique : celui de participer à la Majorité présidentielle, le choix d’être un parti de gouvernement, de participer au rassemblement des compétences pour préparer à l’avenir.Ce rassemblement pour faire gagner la France, c’est précisément ce que nous demandions avant le premier tour des présidentielles. C’est le rassemblement voulu par le Président de la République."
"L’existence de notre groupe montre bien que notre mouvement du Nouveau Centre n’est pas une construction de circonstance mais qu’il a des racines profondes dans notre pays. C’est le mouvement du centre et du centre-droit, des républicains et des démocrates, c’est le mouvement de ceux qui n’ont jamais cru au parti unique. C’est le mouvement de tous ceux qui refusent de rester sur le banc de touche à commenter le match en attendant les présidentielles de 2012, en spéculant sur les échecs de la France"
"Le service minimum, l’autonomie des universités, la réforme des régimes spéciaux, ces réformes que nous appelions de nos vœux pendant la campagne présidentielle, nous avons contribué à les mettre en œuvre. Nous pouvons en être fiers, fiers du bilan des 6 premiers mois du quinquennat. Enfin, nous avons rappelé la nécessité de replacer l’Europe au cœur des préoccupations des Français."
"Vous l'avez compris, au Nouveau Centre, nous entendons veiller à ce que les réformes pour lesquelles nous avons été élus, soient engagées et appliquées ; nous entendons prendre une part active dans la modernisation de notre pays et être une véritable force de propositions."
"Nous aurons, ensemble, un rôle-clé à jouer.Vous pouvez compter sur vos parlementaires, nous comptons sur vous."
François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre à l'assemblée nationale

vendredi 14 décembre 2007

Cavada crée l'Alliance des Citoyens pour la Démocratie

Jean-Marie Cavada va à son tour créer une structure politique. Baptisée "Alliance des Citoyens pour la Démocratie" elle aura pour but d'accueillir les militants du MoDem ne se reconnaissant plus en François Bayrou.


Il s’agira non pas d’un parti mais “d’une structure, d’un cercle, d’une association”, a précisé sur France 2 le député européen, qui a rompu avec le président du MoDem François Bayrou pour être tête de liste UMP aux municipales à Paris (XIIe). Il s’agit de “contribuer d’une manière critique ou d’une manière positive à faire avancer la réforme”, a dit M. Cavada. Il a accusé la direction du MoDem d’avoir “quitté les militants” et “la perspective électorale défendue” pendant la campagne présidentielle. “Il faut s’interroger quand on voit des gens de stature, comme Pierre Méhaignerie, Jean-Louis Borloo”, ou encore Hervé Morin et François Sauvadet, qui ont quitté le parti de François Bayrou et sont aujourd’hui “traités comme des traitres”.


Selon Jean-Marie Cavada, le problème du MoDem, c’est que “ses leaders ont des arrière-pensées” et traitent les militants “comme de la chair à canon”. “Les militants, les élus sont méprisés d’une façon presque poujado-frontiste”, a-t-il accusé. Selon lui, François Bayrou n’a qu’une idée en tête, “atteindre 2012” pour être candidat à la présidentielle. Pendant la campagne, François Bayrou était sur la ligne “ni droite, ni gauche” et “maintenant il fait cap sur la gauche”. “Il va essayer, sans le dire ouvertement, mais déjà les premiers pas sont franchis, de capter” le Parti socialiste, “pour essayer de faire ce que fit autrefois Mitterrand ou Walter Veltroni”, le nouveau leader du centre-gauche italien, a conclu M. Cavada.


Si je salue cette volonté de faire bouger les choses au centre et de contribuer à la cause du renouveau de cette famille, je me demande cependant si la création d'une énième formation, qu'elle prenne la forme d'un club, d'un parti au n'importe quelle autre était vraiment nécessaire. J'espère sincèrement que la volonté de monsieur Cavada de s'inscrire dans une logique de rassemblement des forces du centre et non dans celle de la dispersion encore plus flagrante de notre famille est réelle. Je rappel mon profond attachement à tout ce qui pourrait contribuer à un raprochement des diverses formations centristes, de la gauche moderne au parti radical valoisien... C'est utopique, je sais, mais la politique est utopique !

mardi 11 décembre 2007

Biografy'express : Christian Blanc


Voilà une nouvelle Biografy'express après celle de Jacques Delors. Je vais aujourd'hui parler de Christian Blanc, un homme visionnaire et précurseur dans tout ce qu'il a entrepris, ce qui lui vaut mon profond respect et une admiration sans faille.

Christian Blanc est un homme politique français né le 17 mai 1942 à Talence en Gironde. Député apparenté UDF puis Nouveau Centre de la troisième circonscription des Yvelines depuis 2002, il est vice-président du Nouveau Centre au sein de son organisation provisoire. C'est l'un des rares députés issu du monde de l'entreprise. Il a ainsi dirigé la RATP, Air France et Merrill Lynch France, ce qui lui vaut une connaissance solide du des mécanismes économiques appliqués aux entreprises, qu'elles soient publiques ou privées.

Il effectue ses études à Bordeaux au Lycée Montesquieu puis intègre l'Institut d'études politiques de Bordeaux. À la fin de sa scolarité,
entre 1964 et 1965, il est président de la MNEF (Mutuelle nationale des étudiants de France est créée en 1948 en même temps que le régime de sécurité sociale étudiant pour le gérer). Il devient entre autres animateur de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines au début années 1970. Par la suite,entre 1974 et 1978 il rejoint l'équipe de rénovation de la vie politique autour du socialiste Michel Rocard. De 1981 à 1983 il est directeur de cabinet d'Edgard Pisani (commissaire européen, puis commissaire de la République des Hautes-Pyrénées en 1983-1984 et secrétaire général de la Nouvelle-Calédonie en 1983-1985).

Talentueux, il obtient des postes de plus en plus importants et est nommé préfet de Seine-et-Marne en 1985, jusqu'en 1989 où il démissionne pour prendre la présidence de l'entreprise publique RATP. Il y restera trois ans et, trops précurseur certainement, il démissionne quand, en 1992, le gouvernement refuse de le soutenir pour instaurer le service minimum dans l'entreprise, thème toujours d'actualité.

En 1988, la tension atteint son paroxysme en Nouvelle-Calédonie lorsque que d
e jeunes indépendantistes kanak attaquent une gendarmerie sur l’île d’Ouvéa, tuant à la hache trois gendarmes, avant de se réfugier dans une grotte en prenant vingt-trois personnes en otage et dont l'assaut fit 21 morts dont 2 gendarmes. C'est dans ce contexte difficile que Christian Blanc conduit une mission de négociation à la demande du nouveau premier ministre Michel Rocard. Cette mission dite de dialogue en Nouvelle-Calédonie débouchera sur la signature à Paris des accords Matignon (26 juin 1988) par le RPCR, le FLNKS et l’Etat. Elle prévoit notamment de rétablir la paix civile et de " créer, par une nouvelle organisation des pouvoirs publics, les conditions dans lesquelles les populations de Nouvelle-Calédonie [...] pourront librement choisir leur destin ".

Il devient PDG d'Air France de 1993 à 1997 alors que la société traverse une grave crise. Il anime le redressement de l'entreprise et contribue à sa remise sur pied. Une sorte de Carlos Gosn en somme. Il démissionne en arguant d'un désaccord stratégique avec le ministre des transports, Jean-Claude Gayssot, sur le rythme de sa modernisation. Il s'investit alors dans Action contre la Faim dont il est administrateur entre 1999 et 2001, période pendant laquelle il préside deux start-ups.

Il devient président de la banque d'affaires Merrill Lynch France entre 2000 et 2002, année où il est élu député dans la troisième circonscription des Yvelines. Il fait campagne sous l'étiquette de son mouvement, Énergies démocrates, et rejoint comme apparenté les bancs du groupe UDF. En 2006, il appelle à la démission de Jacques Chirac pour accélerer les réformes et en finir avec l'immobilisme. La même année il lance avec Alain Lambert (UMP) et Jean-Marie Bockel (PS) un « comité d’action pour la modernisation de la France », en faveur d'une modernisation « globale et cohérente » de l'économie et de la société française, en insistant sur le péril de la dette et la nécessité de la croissance. Il participe à la Commission Pébereau qui rappelle que la dette publique française s'élève à 2.000 milliards €.

En 2007, il soutient Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle et rejoint le Nouveau Centre au moment des élections législatives. Il en est un des vice-présidents.

La carrière de cet homme est largement empreinte de sa personnalité progressiste et réformatrice propre à la famille politique en laquelle je me reconnais. Il l'appliqua tant à sa carrière de chef d'entreprise qu'à sa carrière d'homme politique, toujours vif visionnaire.


Il est président du mouvement politique Energies Démocrates et fondateur d'Energies2007. Il a fondé l'association citoyenne "L'Ami Public".

Il a publié des ouvrages dont la qualité et la justesse en terme d'analyse économique est incontestable.
  • La Croissance ou le chaos - (Odile Jacob) - 2006
  • Pour un écosystème de la croissance (Rapport au Premier Ministre)- 2004
  • Le Lièvre et la tortue (avec Thierry Breton -Plon ) - 1994
  • Pour un État stratège garant de l'intérêt général (Rapport de la Commission du Plan, La Documentation Française) - 1993
Je suis fier aujourd'hui de dire que je suis "blanchiste" et que je souhaite voir cet homme occuper des places importantes et exercer les responsabilités correspondantes, notamment au sein du Nouveau Centre.

vendredi 7 décembre 2007

Municipales nous voilà !


Primitivement programmées en 2007, les élections municipales françaises ont été décalées pour ne pas surcharger le calendrier électoral qui prévoyait cinq échéances cette année-là. Elles se dérouleront donc les 9 et 16 mars 2008. Leur caractère local tout comme les indications nationales données par cette échéances seront capitales pour le Nouveau Centre, héritier de la défunte UDF, ancienne première force politique en terme d'élus locaux.

Même si ces élections ont une importance locale, le fait que toutes les communes votent en même temps est un indicateur de la popularité des partis, surtout dans les villes où les élections se jouent d'habitude à peu de chose. Il est donc claire que les familles politiques, notamment la famille centriste, va mesurer non seulement sa popularité mais aussi les rapports de forces des formations multiples. Ce sera aussi l'occasion de savoir quelle est l'efficacité des stratégies mises en œuvre par chacune d'elles. Les alliances cohérentes et claires, les alliances localisées, dispersées, incohérentes, l'autonomie partielle, totale. Bref. De plus, il est plausible qu'un certain nombre d'élus rejoignent le Nouveau Centre ou refusent la stratégie modémiste comme ce fut le cas lors de la cinglante rupture Bayrou-Cavada.

Enfin, il est claire que quelques grandes figures vont tester leur popularité comme par exemple Bayrou à Pau, Delanoë à Paris ou encore Juppé à Bordeaux. Parmi eux, tous vont voir se jouer à cette occasion beaucoup plus que leur mandat de maire. Leur crédibilité, leur avenir politique et pour Delanoë et Bayrou, leurs éventuelles aspirations élyséennes. Ce n'est pas peu dire !



De plus, ces maires élus vont constituer une sorte de toile d'élus locaux qui sera indispensable à la vie des partis et familles politiques et ce pour deux raisons.
  1. La première et que dans le domaine de l'animation locale des fédérations et donc dans l'organisation d'actions militantes, ces responsables jouent le premier rôle. Ils sont les figures proches représentantes des appareils nationaux. Ils légitiment leur existence. Ils animent les réunions locales, les meeting régionaux, mobilisent les militants, constituent la base de l'organisation, la fondation d'un mouvement politique. Ils sont le cœur source de vie des familles politiques et les artisans honorable de la réussite électorale et de la promotion des idées de ces familles.
  2. La seconde est qu'en septembre 2008, ce seront eux les grands électeurs sénatoriaux qui voteront pour élire les sénateurs. Pour avoir une chance d'obtenir des membres au Sénat, les partis et familles politiques doivent s'assurer l'obtention d'un nombre suffisant d'élus. Ces élections sont donc à double tranchant.
Je crains pour ma part que l'éclatement de la famille centriste ne compromette amplement l'établissement d'un réseaux cohérent d'élus. Cela s'annonce et m'effraie. Car ça serait gênant tant sur le premier que sur le second point que je viens d'énoncer. Je pense qu'il ne faut pas attendre et répondre rapidement et massivement à l'appel lancé par les membres de "société en mouvement" et organiser, mettre en ordre de bataille en quelque sorte, les centristes qui se reconnaissent dans la majorité présidentielle pour que nous puissions nous exprimer d'une seule et même voix. C'est le gage de notre audibilité. Pour cela, il ne faut pas hésiter à passer des alliances efficaces avec les candidats de la majorité présidentielle, j'entends bien sûr les candidats de l'UMP et ne pas faire, à l'image du MoDem, le choix des listes concurrentes où seules les têtes de liste ont une chance. Il nous faut être cohérent ! Nous sommes membres indépendants de la majorité présidentielle ! N'abandonnons pas notre étiquette politique mais assumons notre participation à l'action gouvernementale.

En ésperant que le premier conseil national du Nouveau Centre prévu pour le Dimanche 16 décembre de 9h00 à 13h30 à la Maison de la Chimie, 28, rue Saint Dominique à Paris (75007) ira dans ce sens.

jeudi 6 décembre 2007

L'Europe n'est pas encore de retour !


Nicolas Sarkozy mène une politique que l'on pourrait parfois qualifier de "politique carte-postale". En effet, il aime à nous envoyer de belles images de là où il se trouve et, comme tout rédacteur de carte-postale qui se respecte apprécie aussi imaginatif à défaut d'être de bonne qualité. Mais de la même manière que lorsque l'on reçoit une carte-postale on ne doit se fier ni à l'image ni au court message pour imaginer la réalité. Ils ne sont à eux deux que de petits à priori permettant tout juste de se faire une idée relative de ce que pourrait être cette réalité. Et en ce qui concerne l'Europe, le Président de la République s'entête à ne pas dépasser ce stade. L'illusion est là, les français sont persuadés que la France a guérie l'Union de tous ses maux (par les mots !).

Ainsi notre Président a fait le tour de l'Europe pour faire adopter son "traité simplifié". Il rencontra des difficultés, en Pologne notamment, il les surmonta. Ils fît face à des réticences de toutes part jusque dans ce qu'il croyait être son camps (mais qu'il dont il n'avait sut mesurer l'ampleur de la déconcertation à la suite de l'ouverture elle aussi quelque peu carte postale), il ne s'en embarrassa pas. Cette volonté de faire avancer l'intégration européenne est remarquable et je la félicite. Mais je ne félicite que la forme (je n'ose dire le dynamisme) et non le fond qui reste selon moi et selon beaucoup d'autres trop vague, trop incontenant. Je m'explique.

Le traité établissant une constitution pour l'Europe était certes complexe et parfois inaccessible mais il était complet. Et qui peut dire que les textes de lois sont accessibles ? Je suis en faculté de droit et je peux vous affirmer que bien des années d'études supérieures sont nécessaires pour les rendre compréhensibles ! Il n'est donc pas un argument recevable que de dire que la simplification du traité s'est faite dans le but de le rendre accessible. En réalité, il s'agissait d'écarter les clauses gênantes, de les modifier pour les faire accepter par tous. Il ne fallait pas que Nicolas Sarkozy rentre bredouille, la carte n'aurait pas été réussie ! Mais le résultat est que le texte est démembré et que le tronc restant est décontenancé. Il ne reste rien. Mais peu importe, le principal est que l'image soit sauve, le texte lui est secondaire !

Je sais ce que dirait le Président en lisant ce message : "Mais monsieur, vous vouliez quoi ? Que je reste assis à l'Élysée ? Que je ne fasse rien ? Moi je dis, avec cette philosophie on ne fait rien, on agit pas ! Et moi je préfère l'action !" Mais monsieur Sarkozy, je ne vous demande pas de ne rien faire, je dis juste que parfois l'action n'est pas le gage de la qualité. Jugez des films de Jean-Claude VanDamme ! J'aurais su apprécier une action minutieusement préparée, avec un objectif ambitieux. J'aurai certainement été plus satisfait d'une négociation en plusieurs actes aboutissant sur un accord total, gage d'efficacité.

Jean-Louis Bourlanges qui vient d'abandonner son mandat de député européen tire un bilan parfois amère de ses dix-huit années passées au parlement. "Qu'il s'agisse de l'éducation et de la recherche, du droit du travail et de la protection sociale, de l'organisation administrative des territoires, de la justice et de la police, de la défense et de la politique étrangère et même, malgré Maastricht, des politiques budgétaires et fiscales, l'essentiel du pouvoir reste dans les Etats. Dans ces domaines, l'Europe fait semblant. Semblant d'être une solution aux yeux de ses promoteurs et, à l'inverse, d'être une menace aux yeux de ses adversaires qui lui attribuent abusivement la responsabilité de tous les bouleversements économiques, financiers, sociaux et culturels qui procèdent de la mondialisation affirme-t-il dans un entretien accordé au journal Le Monde parut le 1er décembre dernier. Il poursuit : "L'Union s'est dotée de tous les attributs d'une organisation fédérale démocratique : un gouvernement supranational, la Commission ; une chambre des Etats, le Conseil ; une assemblée supranationale élue au suffrage universel, le Parlement ; une cour de justice et une banque centrale. Il ne lui manque qu'une chose, les compétences correspondantes. Elle est donc surdimensionnée institutionnellement."

Pour lui donc, "l'Europe fait semblant". Il donne l'exemple du processus de Lisbonne en 2000 : "On a défini des objectifs mirifiques qui devaient faire de l'Europe la puissance économique la plus compétitive du monde, et il n'en est pratiquement rien sorti puisque la réalisation de ces objectifs reposait exclusivement sur la capacité de chaque Etat à faire le travail chez lui. La valeur européenne ajoutée était quasiment nulle." Pour lui cette phase a commencée "quelque part entre la guerre d'Irak, l'ouverture des négociations d'adhésion avec la Turquie, les criailleries budgétaires et un élargissement bâclé" et il semblerait qu'elle continue avec Nicolas Sarkozy.

J'aimerais tant que la France n'est pas voté non au référendum du 29 mai 2005. Un référendum qui s'était d'ailleurs transformé en un plébiscite national. Une maladie chez nous que de répondre aux investigateurs de référendum par la sympathie qu'on leur porte. Souvenez-vous de De Gaulle, parti en 1969 à l'occasion d'une telle procédure. Une habitude si bien ancrée dans les mœurs français que l'on ne réfléchit même plus à la question posée mais simplement à savoir si nous allons ou non accorder notre confiance à celui qui pose la question. Je persiste à dire que ce non était une catastrophe tant sur la plan national que supranational et dont les français n'ont jamais su mesurer l'ampleur.

L'Europe n'est pas de retour et ce n'est pas avec le traité simplifié qu'elle le sera. Cependant, je suis d'autant plus critique envers les tenants politiques du non car il est clair que c'est encore moins avec leur "plan B" que nous remettrons l'Europe sur les rails. Il nous aura fallut deux ans pour sortir de la crise mais je crains qu'il nous en faille encore plus pour connaitre une nouvelle phase d'intégration. Jean-Louis Bourelanges est même pessimiste jugeant que l'Europe "a atteint un palier" et qu'elle "continuera de fonctionner cahin-caha sans développement institutionnel et politique majeur pour au moins une quinzaine d'années. Elle va connaître ce que Keynes appelle un équilibre de sous-emploi." Il fait incomber la responsabilité de cette stagnation à venir à l'hétérogénéité des économies et des sociétés, au réveil des identitarismes et à l'absence de menace extérieure forte et spécifique qui rendent selon lui extrêmement difficile tout progrès important. En effet, les eurosceptiques n'ont a prioris pas compris que l'Europe s'est faite grâce à la paix qui a permis aux Allemands, aux Français, aux Italiens et aux Bénéluxiens de s'engager sans crainte sur la voie du rapprochement et de l'intégration et qu'elle a vocation à permettre le développement économique, culturel et social dans un cadre pacifique. Cela est précieux ! Nous n'avons pas le droit de gâcher ce potentiel. Nous avons le devoir de promouvoir à notre tour comme l'on fait avant nous Robert Schuman, Valéry Giscard d'Estaing, Elmut Khol, Jacques Delors...

Je tiens à réaffirmer ma rage d'Europe, ma faim insatiable de construction et d'ambition géopolitique, ma croyance en l'avenir d'une formation qui m'aura permis de grandir en paix et qui je le souhaite permettra à nos enfants de le faire aussi. C'est à nous maintenant de reprendre le flambeau ! Il nous incombe d'être à la hauteur de l'ambitieux projet qui s'impose à nous. Car après avoir bâti l'Europe, il nous faudra faire les européens ! Le traité de Lisbonne est un espoir qu'il faudra concrétiser !

mercredi 5 décembre 2007

Concentrons-nous !

L'UDF est morte donc, comme je vous l'ai dit dans les précédents articles. Cela étant dit, on peut avoir toutes les rancœurs que l'on veut. En revanche, ce n'est pas dans cet esprit revanchard que nous avancerons. Au contraire, il faut dès à présent accepter de tourner une page et de se projeter dans le futur. Du passé ne faisons pas table rase mais avec le future soyons en phase. C'est dans cette optique que je me joins aux nombreux appels de rassemblement centriste parmi lesquels celui de Gilles de Robien (Société en Mouvement) ou encore celui d'André Santini (Nouveau Centre).

"Il [Bayrou] a réussi l'exploit de transformer un parti politique qui avait plus de parlementaires que le RPR en 1988 en un parti qui n'en a plus aujourd'hui que deux" affirme monsieur Morin qui estime que "le Modem de François Bayrou est devenu un radeau de la Méduse au service d'une dérive personnelle totale". Cela est vrai j'en convient parfaitement. Mais recenser et référencer les problèmes de nos voisins modémistes n'est pas ce qu'il y a de plus efficace lorsqu'il s'agit de faire en sorte que le Nouveau Centre, formation composée d'ex-UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, "puisse exister de façon autonome" en s'appuyant sur "la famille de centre ou centre-droit", "qui a toujours existé en France depuis deux siècles au moins".

Car comme me l'a si gentiment fait remarquer Quittrie Delmas (a qui je souhaite demander ce qu'elle pense des votations à mains levées des amendements "des militants") il ne s'agirait pas de s'égosiller à critiquer le MoDem à qui j'ai donné trop d'importance dans ce blog et ne plus pouvoir parler au moment de réorganiser ce qui a été détruit par Bayrou.

Certain l'on bien compris et pensent déjà à la suite à donner quant à l'organisation de la famille centriste.

Gilles de Robien, lors d'une réunion sur le thème "Porter les valeurs du Centre dans la nouvelle majorité ?" de son club politique "Société en Mouvement" a appelé à une "confédération de la famille centriste éclatée." Il a d'ailleurs commencé en invitant à ce rassemblement des personnalités des divers centres comme Bockel (Gauche Moderne), André Santini (Nouveau Centre), Borloo (Parti Radical Valoisien).

« Qu’attendez-vous pour vous mettre ensemble ? Qu’attendez-vous pour créer une confédération du Centre, du centre droit et de la gauche moderne, qui respecte les sensibilités, les formations mais qui crée enfin une vraie dynamique de l’action et pèse véritablement sur la vie politique française ?». « Ce n’est pas difficile » a-t-elle ajouté, « cela peut se faire très vite. C’est une question de volonté. Celle de faire taire les esprits de chapelles et les ambitions personnelles qui paralysent ».

Frédérique Dumas conseillère régionale et vice-présidente de Société en Mouvement



André Santini a de son côté prôné pour un Grenelle du centre, qui réunirait, de Bockel à Borloo, en passant par Robien ou Cavada, tous les centristes qui soutiennent Sarkozy et dont l'objectif serait de proposer un rassemblement ouvert de tous les sociaux-démocrates et démocrates-chrétien.

Le Nouveau Centre invite à participer au premier conseil national du Nouveau Centre consacré à la préparation des élections municipales et cantonales de mars 2008, qui aura lieu le dimanche 16 décembre 2007 de 9h00 à 13h30 à la Maison de la Chimie, 28, rue Saint Dominique – 75007 Paris. Il sera l'occasion de sceller notre inscription claire dans la majorité présidentielle tout en préparant l'avenir de notre mouvement.Le Parti Radical Valoisien et le Parti Radical de Gauche renouent les liens rompus lors de l'adhésion d'une partie du plus vieux parti politique français au programme commun de François Mitterrand. Ils souhaitent "fermer la parenthèse" de la séparation et redevenir une force centriste de proposition et de modération.

L'urgence de mettre en œuvre ce rassemblement est bel et bien là ! Il nous faut nous préparer pour les échéances futures et plus largement pour le futur lui-même. Car l'organisation et le rassemblement d'une famille politique comme celle du centre est un long travail qui demande de la préparation, qui suppose de l'ambition et qui se fait laborieusement et progressivement. Si nous voulons proposer aux français une ligne politique et un projet de société honnête, cohérent et consistant, si nous voulons être audibles nous n'avons plus une minute à perdre ; il nous faut dès maintenant unir nos voix et nous mettre au travail. Alors Concentrons-nous !

mardi 4 décembre 2007

Les élus ne sont pas les seuls déçus...


Témoignage de Luc, militant MoDem de 24 ans à la suite du congrès constitutif du Mouvement Démocrate :

"C'est mal : j'ai sé
ché la matinée de ce dimanche du congrès du MoDem. J'ai bouffé du Bayrou hier de 11 heures du matin à 20 heures du soir, je suis en overdose. Congrès du Mouvement Démocrate donc. J'en reviens tout d'abord avec une déception : celle de n'avoir pu faire autant de vidéos que j'aurais souhaité.

J'en reviens surtout avec un goût amer. Celui d'appartenir à un mouvement démocrate guère démocratique. Je n'ai cessé de dire hier que ce congrès ressemblait à un congrès du PC du début des années 80. François Bayrou en Georges Marchais. Ce Parti Communiste qui commençait à perdre son influence et donc verrouillait tous les organes. Ce MoDem, dont les fuites effraient les habitants du "Château", les bureaux de Marielle de Sarnez et de François Bayrou. Et le siège du MoDem qui cloisonne tout, qui se retranche seul dans sa forteresse pour mieux vérouiller et contrôler.

"François Bayrou en Georges Marchais."


Un Bayrou glorieux président d'un mouvement aux pratiques soviétiques. Imaginez : le vote de 83 amendements à mains levées. Vote de ces amendements seul intérêt de ce congrès. Et chaque fois que des minoritaires soutenaient et levaient la main pour soutenir une proposition, forcément l'on pouvait les dévisager. Le vote des amendements, c'était un défenseur de cet amendement au bas de la tribune, ayant 1mn30 pour l'expliquer. Ensuite François Bayrou tout puissant donnait sa consigne de vote. François Bayrou, sur la tribune, entouré de ses lieutenants, quasiement le seul à parler. Et forcément une salle de militants groupies qui suivait à chaque fois les consignes du Dieu Bayrou. François Bayrou qui n'hésitait pas à prendre la parole plus de 5mn pour convaincre la salle. Et toujours les mêmes arguments pour obtenir le blanc seing de ses fans : il ne veut pas de tel ou tel amendement car "dangereux pour la cohérence du mouvement" ou ne "représentant pas les valeurs démocrates communes qui sont les nôtres".

"En résumé, cela se passait comme cela : Monsieur X est appelé en bas de la tribune. Monsieur X présente pendant 1mn30 son amendement aux statuts. Ensuite François Bayrou prenait la parole et annonçait : moi François Bayrou, votre maître suprême je vote pour ou contre, vous petits militants suivrez mes recommandations. Sinon mécréants êtes-vous."


Pathétique. La facette Hugo Chavez a été d'abord évoqué par un journaliste en salle de presse. Il n'était alors que 16 heures environ, et cela ne faisait que cinq heures que François Bayrou trônait en tribune. Cela durera encore quatre heures supplémentaires. Imaginez : neuf heures de François Bayrou. Du Bayrou en avocat pour soutenir un amendement, du Bayrou en procureur pour rejetter un amendement. Du Bayrou ensuite en passeur de plats pour les débats thématiques. Du Bayrou en orateur pour son clôture d'ouverture. Et au final de la tristesse : le duo François Bayrou - Marielle de Sarnez ne fait donc confiance en si peu de personnes. Et dire que le président du MoDem se déclarait contre la personnification du pouvoir. Rires jaunes. Personne d'autre ne doit émerger au MoDem, car tout ce qui pourrait prendre la lumière risquerait de faire de l'ombre à François Bayrou.

"Le duo François Bayrou - Marielle de Sarnez ne fait donc confiance en si peu de personnes"


Je ressors de ce congrès triste, amer et déçu. Heureusement, la soirée sera agréable. Avec [d'autres militants] nous fuyons le dîner organisé au parc des expositions, pour décompresser avec rires et fracas dans un japonais. Heureusement aussi, j'aurais rencontré de nombreuses personnes passionnantes. Heureusement, j'aurais fait la connaissance de blogueurs provinciaux dont je lis les blogs, enfin rencontrés dans la vrai vie.

Au MoDem, on vous dira que ce congrès fut un merveilleux exercice de démocratie, les militants ayant écrit et voté leurs propres statuts. Certains ferment leur gueule juste pour obtenir une investiture. D'autres sont des groupies aveugles.

Au MoDem, on vous dira que Bayrou n'est pas seul. Je continue de penser que toutes les décisions sont prises à deux, et que le pire défaut de François Bayrou, c'est Marielle de Sarnez.

Malgré mes critiques virulentes, à chaud, je reste au MoDem. Pour un temps. J'ose espérer que les choses vont évoluer. Que la base va réussir à imposer ses conditions. Qu'avec certains militants, nous réussirons à passer outre le siège pour réfléchir, proposer et construire quelque chose de nouveau. Maintenant que les statuts sont votés, deux sujets me semblent d'une importance considérable. Le programme, quel projet sera le nôtre, pour les prochaines échéances. Et également les alliances, avec qui nous allons nous retrouver."

(article parut dans "Ma vie en narcisse", le blog de Luc, militant MoDem de 24 ans)
http://777socrate.blogspot.com/