jeudi 28 février 2008

Quand les méthodes sont douteuses

Ce matin, en lisant un article sur le Figaro.fr concernant les divers dérapages des politiques, j'ai eu connaissance d'un évènement qui s'est produit durant les législatives. Cela m'a insurgé, je suis resté bouche bée devant mon écran.

Aujourd'hui retirée des sites Web, une vidéo pirate mettait en scène un candidat à la candidature du MoDem aux municipales à
Riom, dans le Puy-de-Dôme, Michel Laurençon, en train de barbouiller de croix gammées les affiches d'une candidate UMP lors des législatives. À l'origine de ce film ? Un policier à la retraite qui avait décidé de cacher une caméra aux abords des panneaux électoraux après plusieurs dégradations.

Alors je suis obligé de conclure par quelque chose d'assez simple : c'est la scène politique qui se vulgarise ! On ne peut plus poursuivre sur cette voie. Certe, l'hyper communication et la surveillance-médiatisation permanente des politiques met en exergues des éléments hier cachés, mais il semble tout de même que la tendance soit à l'impolitesse ambiante... Entre les "tocard" (Panafieu à Delanoë), les "salope" (Devedjian à une candidate Modem) et les "pauvre con" (Sarkozy à... non ça vous saviez :-) ) on est servit en matière de leçon de politesse.

mardi 26 février 2008

Désacralisation ou vulgarisation ?

"Touche moi ! Touche moi pas tu me salis !
- Et bien alors casse toi pauvre con !"


Voilà les mots prononcés par le Président au salon de l'agriculture. Après les propos sur les sectes qui sont un "non-problème" en France selon une proche du Président, c'est une nouvelle pierre dans le jardin de la communication présidentielle. La phrase a fait couler beaucoup d'encre et en fera encore certainement couler ! Car non seulement cela tranche dans la forme mais aussi dans le fond. Et ce non-seulement par rapport à Chirac qui allait de bon cœur au salon de l'agriculture mais aussi par rapport à l'image de la Présidence de la République qui avait été véhiculée jusque-là. Aussi certains lui reproche de déssacraliser la fonction présidentielle. Mais je me demande si plus qu'une déssacralisation, il ne s'agirait pas d'une vulgarisation de cette fonction ? Explications.

Depuis 1958 et selon la volonté de De Gaulle et des constituants de l'époque, l'exécutif français est caractérisé non seulement par la force de son rôle mais aussi par le prestige qui y est associé. Cela découle notamment du fait de l'instabilité qui u parlementarisme du précédent régime. Aussi, le Président de la République jouit depuis cette époque du prestige de la fonction hérité de la constitution mais aussi de la pratique et de la coutume. En effet, le premier Président de la 5ème République n'est autre que Charles de Gaulle, l'ont suivit Pompidou, VGE, Mitterrand et Chirac. Toujours des hommes dont le charisme a ajouté à la dimension mystique de leur fonction.

Aussi, cette sacralisation de la tête de l'exécutif français allait certainement parfois trop loin. Je pense qu'on ne peut avoir un Président intouchable, sans pour autant qu'il ne soit pas stable. Autrement dit, il me semble nécéssaire, à la fois d'avoir un Président de la République jouissant d'une responsabilité politique, même limité, tout en lui conservant son immunité pénale de manière à assurer une certaine stabilité dans la représentation physique de la fonction.

En ce sens, l'action de Nicolas Sarkozy va dans le bon sens. En effet, le fait de "casser le cloche de verre" (l'expression est de moi, les guillemets ne sont qu'à moitié justifiés) qui recouvrait la personne du Président de la République est une chose positive. Donner à cette fonction une impulsion nouvelle, une plus grande présence est une chose incontestablement positive. Je pense même que Nicolas Sarkozy était le seul des candidats à la présidentielle de 2007 en capacité de faire cela.

Mais au delà de briser les barrières inutiles et de déssacraliser un fonction présidentielle qui apparaissait parfois plus proche des traditions monarchiques que des traditions républicaines, Nicolas Sarkozy a commencé à vulgariser l'image du Président de la République. S'il persiste dans ses méthodes, il semble que l'on risque à terme d'assister à une perte de légitimité dans l'exercice de l'autorité de l'exécutif. Ainsi, on pourrait avoir à faire face à une crise d'image de la personne du Président de la République qui se caractériserai certainement par une chute dans les sondages et plus grave, à une crise de confiance dans la fonction présidentielle, crise qui pourrait handicaper un ou plusieurs des prochains successeurs de Nicolas Sarkozy.


samedi 23 février 2008

Les Jeunes Centristes pour le logement étudiant !

Les Jeunes Centristes saluent les décisions gouvernementales de construction de 5.000 logements étudiants neufs ainsi que la rénovation complète de 7.000 autres logements.

Selon l'Observatoire national de la vie étudiante, réalisée en 2006, un tiers des étudiants peine à trouver un logement, 42 % des étudiants vivent dans un logement familial, dont 37 % chez leurs parents. 31 % de ces jeunes habitent seuls ou en couple. 14 % sont en résidence collective (cités U, foyers), et seulement 7 % en co-location.

Les mesures annoncées cette semaine par Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement supérieur et Christine Boutin, Ministre du Logement, représentent donc un effort financier considérable de l’Etat.

Sur les quatre prochaines années, ce ne seront pas moins de 620 millions d’euros qui seront investis pour l’amélioration des conditions de vie étudiantes. « Les Jeunes Centristes espèrent que les étudiants pourront très prochainement profiter de ces mesures concrètes, notamment en Ile de France où les difficultés sont les plus grandes » précise Damien ABAD, Président des Jeunes Centristes.

Damien ABAD, Président des Jeunes Centristes

mercredi 20 février 2008

Le Nouveau Centre en solo ?

Un article publié sur l'Epress.fr évoque l'hypothèse selon laquelle le Nouveau Centre, dont la stratégie d'alliance avec l'UMP a rencontré "quelques difficultés" lors de la préparation des municipales, envisagerait de se présenter sous sa propre bannière aux européennes de 2009 et aux régionales de 2010, pour montrer son "existence politique".

Il faut bien dire que le Nouveau Centre a été pour le moins malmené par le parti présidentiel. Imbus de ses victoires, acculée à l'ouverture, l'UMP a oubliée qu'elle n'était pas seule dans la majorité. Lorsqu'elle s'est rappelée de la situation, l'UMP a proposé une "confédération" des partis issues de la diagonales comme gauche moderne, les progressistes... Mais le NC a cordialement refusé.

Le parti fondé par d'ex-UDF ralliés à Nicolas Sarkozy dans la foulée de la présidentielle a préféré réaffirmé, lors d'une convention à Paris, sa volonté de reconstituer un maillage d'élus locaux à l'occasion des municipales et cantonales. "Nous avons près d'un millier de candidats aux municipales dans les villes de plus de 10.000 habitants, dont une trentaine de têtes de liste dans celles de plus de 20.000 habitants, et une centaine de candidats aux cantonales", a résumé le maire de Meudon (Hauts-de-Seine) Hervé Marseille, délégué national en charge des élections.

Outre Meudon, le Nouveau Centre a des maires sortants dans des villes comme Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), Drancy (Seine-saint-Denis), Vincennes (Val-de-Marne) ou Deauville (Calvados). Il espère conquérir des villes moyennes comme Agen (Lot-et-Garonne), Castres (Tarn), Châtellerault (Vienne) ou Vendôme (Loir-et-Cher). La situation est en revanche "tendue" pour le maire sortant de Blois Nicolas Perruchot, ou à Rouen pour Pierre Albertini, ex-UDF soutenu par le NC et par le MoDem de François Bayrou.

Avec le "partenaire" UMP, "les discussions ont été difficiles dans un certain nombre d'endroits", notamment dans "les grandes villes", a reconnu M. Marseille. Il a cité des "situations inacceptables", comme Bordeaux où "Alain Juppé a préféré faire une alliance privilégiée avec le MoDem", et Annecy, dont le maire sortant NC Jean-Luc Rigault est défié par le sénateur UMP Pierre Hérisson, maire d'une commune voisine. Dans ces deux villes ainsi qu'à Caen et Saint-Chamond (Loire), des primaires auront donc lieu entre l'UMP et le NC. La situation a également été "extrêmement compliquée" à Paris, Lyon, Marseille ou Lille, en raison d'un "problème de dosage des listes", a ajouté M. Marseille. "Il faut faire face à toutes sortes de lobbies, de compétitions, et nous n'avons pas toujours été entendus." A Paris, le NC n'a obtenu que six places éligibles au conseil de Paris. Il en souhaitait une dizaine.

"La majorité, si elle se résume à l'UMP, c'est une majorité insuffisante", a mis en garde M. Marseille. "Surtout en ce moment!", a renchéri le député Maurice Leroy, en allusion aux difficultés rencontrées par la majorité de Nicolas Sarkozy. "Soyons plus que jamais nous-mêmes, libres, à l'offensive", a lancé M. Leroy. "Si on est uniquement suivistes derrière l'UMP, et béats d'admiration devant ce que fait le président de la République, dans le contexte actuel, c'est la mort politique. Nous devons exister par nous-mêmes!"

Le président du parti, le ministre de la Défense Hervé Morin, a conclu la convention en envisageant que le NC présente des listes autonomes aux élections européennes de 2009 et régionales de 2010. Une fois reconstitué un réseau d'élus, "l'existence politique" du NC s'affirmera "à travers un projet, et la confrontation directe de nos idées au suffrage universel, sous notre propre bannière et avec nos propres moyens", a-t-il expliqué. Il faut que "nous nous organisions, pour que le moment venu nos compatriotes puissent clairement identifier l'existence de cette famille politique" héritière de l'UDF, a-t-il plaidé.

Le NC devrait tenir son Congrès fondateur les 24 et 25 mai à Marseille.

mardi 19 février 2008

Mes condoléances à monsieur Rossinot

J'écris cet article avec un pincement au coeur. Ce pincement que vous ressentez lorsqu'un évènement vous fait prendre conscience qu'une page se tourne (ou plus exactement s'est tournée). Dans mon village se promenait parfois un vieil homme et son labrador noir. Tara était la mascotte de toute une génération d'enfant dans ma petite commune de Olley. Ce chien adorait les enfants et nous approchait en tirant sur sa laisse pour se faire caresser. Son maitre le laissait faire et nous invitait gentillement.

Son maitre avait été l'instituteur mais aussi le maire de notre village. Une personnalité en somme ! D'autant que son nom était connu au delà des frontières de notre village de Olley. En effet il s'agissait de monsieur Rossinot. Non ! Ce n'était pas André Rossinot mais son père.

Cet homme avait combattu lors de la seconde guerre mondial et avait même été prisonnier jusqu'en 1943. Cet homme est décédé la semaine dernière. Ses funérailles ont eut lieu ce jour en l'église de la commune de Olley en présence de nombreux élus. Parmi eux, notons la présence de Nadine Morano, monsieur Nachbar et bien d'autres.

Vous allez me dire "En quoi cela marque-t-il la fin d'une époque ?" Pour moi il s'agit simplement du fait que pris par mes études et mes occupations, je ne m'occupais plus beaucoup de la vie de mon village. Aussi n'avais-je pas remarqué l'arrêt des promenade de monsieur le "maire honoraire." Aujourd'hui, il a disparu et je ne caresserai plus jamais Tara... La mascotte de mon enfance s'en est allé, comme mon enfance l'a certainement déjà fait depuis un moment.

Je tiens à présenter mes plus sincères condoléances à Monsieur André Rossinot tout en lui souhaitant bonne chance pour les municipales.

vendredi 15 février 2008

La place du Nouveau Centre dans la majorité

Dans un entretien au Figaro, le ministre de la Défense revient sur la place du Nouveau Centre au sein de la majorité.

Le Figaro. Comment expliquez-vous la chute de Nicolas Sarkozy dans les sondages ?
Hervé MORIN. Les fluctuations de sa popularité ne m'intéressent pas. Les sondages sont à la démocratie ce que les cours de Bourse sont à l'économie réelle. Ce qui compte c'est sa légitimité tirée de son élection. Le président de la République dispose d'une majorité parlementaire solide et l'opinion désire très majoritairement une politique de changement : voilà ce qui compte. Nicolas Sarkozy a été élu sur l'idée même du changement. Et qui peut nier que notre pays a besoin de se transformer en profondeur pour s'adapter à un monde dans lequel la liberté est le moteur principal. Quels que soient les états d'âme ou les résultats des élections, ce changement doit se poursuivre.


Dans cette période de turbulence, le Nouveau Centre a-t-il la recette miracle pour permettre à la majorité de rebondir ?
Une fois encore, l'enjeu c'est que la France retrouve le chemin de la liberté aujourd'hui emprunté partout dans le monde. C'est bien la liberté qui fait aujourd'hui évoluer des ensembles aussi importants que la Chine, l'Inde ou l'Amérique latine. Alors que notre engagement pour la liberté constitue nos racines, notre identité profonde, notre pays semble envahi par les sentiments de crainte, de défiance. Bertrand de Jouvenel dénonçait le risque de voir un peuple privilégier des sécurités et des droits sociaux au point de sacrifier ses libertés. Je préfère une société juste et régulée par le droit plutôt qu'une société dominée par l'État. Et bien, je veux que le Nouveau Centre soit le parti de la liberté. Une liberté déployée, dans la vie politique, économique et individuelle. Une liberté qui suscite la responsabilité et garantisse la récompense de l'effort et du risque, de l'innovation, de la production de richesses.


Concrètement, quelles idées voulez-vous faire avancer au sein de la majorité ?
D'abord la réforme de l'État. Je sais que c'est une des ambitions du premier ministre et du président de la République. Ils nous trouveront toujours derrière eux pour la faire avancer. Nous nous battrons par exemple, dans le cadre de la révision constitutionnelle pour inscrire l'obligation pour l'État de présenter un budget en équilibre. Nous nous battrons aussi pour affirmer l'indépendance totale du pouvoir judiciaire, notamment pour les procédures de nomination. Nous voulons aller plus loin en matière de liberté locale. Nous avons toujours été pour la fusion des régions et des départements. Il faut simplifier le système pour l'alléger, le rendre plus efficace et recréer de la responsabilité devant les électeurs.


Que pèse aujourd'hui le Nouveau Centre pour défendre ce projet ?
Nous sommes un parti en cours de structuration. En neuf mois, nous avons atteint 8 000 adhérents. Les élections municipales vont nous permettre de constituer un maillage territorial grâce à nos 70 têtes de liste et 300 chefs de file. Après le scrutin, nous aurons sans doute près de 5 000 élus locaux.


Cela restera bien peu, à côté de l'UMP.
Je suis prêt à prendre le pari que nous gagnerons des villes grâce au Nouveau Centre. Je pense à Agen, Castres, Chinon. À Caen ou à Annecy, nous pouvons être en tête de la primaire avec l'UMP.


Le Nouveau Centre doit-il entrer dans la confédération que Nicolas Sarkozy appelle de ses vœux ?
Dans la majorité, nous voulons être l'aimant de tous ceux qui veulent conjuguer liberté et modernité ainsi que l'idéal européen. Nous devons être en mesure de porter de manière autonome cette ambition dans certains scrutins comme les européennes de 2009 ou les régionales de 2010. Attention au piège d'une confédération qui rétrécirait le champ politique. Il faut au contraire élargir la majorité. Mais nous ne sommes pas hostiles à davantage de coordination.


Sous la houlette de François Fillon, comme le suggère Patrick Devedjian ?
François Fillon incarne une vraie volonté politique, une vraie vision de la réforme et de l'intérêt général. C'est un excellent premier ministre. Je l'ai toujours dit, bien avant qu'il monte dans les sondages. Il est naturellement le chef de la majorité, comme tout premier ministre sous la Ve République.

jeudi 14 février 2008

Quand l'unisson n'unit plus...

L'UMP a été dans sa création un formation rassemblant des personnes aux idéaux parfois très différents. En effet, au lendemain du 21 avril 2002, monsieur Chirac propulsé à l'Elysée avec un score record de 80% face au candidat de l'extrême droite Jean-Marie Le Pen refusa de faire un "consensus national" et préféra construire "un grand parti de la droite et du centre." L'UMP voyait donc sa création rafler quelques grandes figures de l'UDF en amputant cette dernière d'un certains nombres de ses formations constituantes comme les Radicaux Valoisiens, Démocratie Libérale etc etc. Mais cinq ans après sa création, l'UMP n'a pas réussit à imposer l'union parfaite ni à droite, ni au centre. Ainsi cela se remarque par deux phénomènes parallèlement observables en ce moment : la subsistance de formations centristes en dehors du grand parti et la multiplication des candidatures dissidentes aux municipales. Explication.

L'UMP ou Union pour un Mouvement Populaire a vu mainte fois sa stratégie récompensée, notamment lors d'élections nationales. Ainsi aux législatives de 2002 puis 2007 et aux dernières présidentielles, l'union a effectivement fait la force de la formation politique de droite. On a pu dans ce sens observé la confirmation par l'exemple de la célèbre maxime "l'union fait la force." Majorité au parlement deux fois de suite, présidentielles qui ressemblaient sous certains aspects à une formalité (notamment du fait de l'absence de "petits candidats" de droite traditionnelle, tous rassemblés derrière Nicolas Sarkozy, à l'image de Christine Boutin du Forum des Républicains Sociaux), l'UMP s'impose comme une force politique, voire même selon certain comme un rouleau compresseur sans pitié, une machine de guerre électorale.

Mais comme toutes mécaniques, l'UMP a ses faiblesses. La première qui a été visible l'a été dès sa création : l'UMP qui se voulait la formation française de la droite et du centre n'a pas réussit son OPA sur l'UDF de l'époque. Affaiblit mais pas assassinée, la formation du centre, centre-droit a subsisté jusqu'en 2007 sans jamais se soumettre au grand parti. Aussi, lorsque l'UDF a périt, sous les coups qui lui ont été porté en interne par son propre leader, c'était pour laisser place à deux formations : une dans l'opposition et une favorable à la majorité présidentielle mais toujours indépendante, vous aurez bien sûr reconnu respectivement le Mouvement Démocrate de François Bayrou et le Nouveau Centre d'Hervé Morin, André Santini, Jean-Christophe Lagarde, Christian Blanc et bien d'autres.

La seconde limite à la force de la formation de droite est plus que jamais visible à l'occasion des municipales qui se déroulent en ce moment même mais l'était déjà lors des dernières législatives. Il s'agit de la multiplication des candidatures dissidentes. L'exemple le plus spectaculaire est celui de la mairie de Neuilly. Mais il n'est pas le seul. Selon libération.fr il est même "l'arbre qui cache une forêt de dissidence." Qualifié de "syndrome Teullé" du nom du responsable UMP de Neuilly nouveau candidat dissident après le retrait de David Martinon et l'investiture par le parti présidentiel de l'ancien candidat dissident non membre de la formation Jean-Christophe Fromentin (vous suivez toujours ? ne vous inquiétez pas vous allez pouvoir reprendre votre respiration bientôt), la dissidence est de plus en plus présente.

En effet, les ambitions personnelles et le refus des parachutages font se multiplier les candidatures dissidentes à droite.

C’est le cas à Aix-en-Provence, Cherbourg, Colmar ou encore Metz où la liste UMP de Marie-Jo Zimmermann fait face à celle du maire divers droite, Jean-Marie Rausch : «Paris m’a demandé de la prendre sur ma liste, ce qu’elle avait accepté, raconte-t-il, mais j’ai appris par les journaux qu’elle avait reçu l’investiture officielle de l’UMP. Personne ne m’en avait avisé !» A Cannes, Philippe Tabarot, candidat dissident, minimise son exclusion de l’UMP. «Pour une élection municipale, l’appartenance partisane n’est que secondaire», expliquait-il, lundi. Certains sont moins conciliants. A Nice, Jacques Peyrat, maire (ex-FN, ex-UMP) et candidat à sa succession, s’exaspère du terme : «Il n’y a pas de liste dissidente. Le comité central de l’UMP a choisi de propulser Christian Estrosi mais je ne l’explique pas. La doctrine habituelle, c’est qu’un maire crédible soit reconduit
.»

Mais la Province n'est pas la seule touchée par ce syndrome ! C’est mêm
e à Paris, dans les arrondissements où la droite ne craint pas la défaite, que le système Sarkozy semble le plus mal en point. Symbole de la cacophonie de l’UMP, la situation du XVIIe arrondissement où Françoise de Panafieu devra affronter son ancien collaborateur, François Asselineau. Même dans le XVIe, l’UMP n’a pas trouvé d’accord : David Alphand, un responsable de l’UMP, se présente contre Claude Goasguen, le candidat officiel. Dans le VIIIe, le maire sortant, François Lebel affrontera le candidat estampillé par l’UMP, Pierre Lellouche… Quant au XVe, il est lui aussi le théâtre d’un affrontement fratricide. Et même la protégée du Président, Rachida Dati pourrait trouver un dissident sur le chemin de la mairie du VIIe

La partie pour les municipales ne semble pas jouée d'avance et il apparait que la théorie du partie unique ne fonctionne pas, une fois de plus. Je pense qu'au lieu d'essayer vainement de faire parler voire penser une somme importante de gens de la même manière, la droite et le centre devrait essayer de reconnaitre les particularismes de chacun et d'en faire une force. Pour cela il faut accepter l'existence de familles politiques diverses et les laisser évoluer en formations autonomes, que ce soit sous formes de partis affiliés à l'image du Parti Radical Valoisien ou de partis indépendants comme le Nouveau Centre. Elles permettent d'estomper les aigreurs partisanes ou de conviction et ne seraient pas forcément source de division en ce sens que chacun, dans un désir de victoire, saura négocier des accords, des alliances. Ainsi, le dialogue étant nécéssaire entre formations différentes, le risque de candidatures dissidentes serait amoindri. Il faut y penser, car aujourd'hui il apparait que l'unisson n'unit plus !

dimanche 10 février 2008

La crise n'est pas encore là... mais elle va arriver en Europe

4.709,65 points. C'est le cours auquel a clôturé la bourse vendredi. Encore en baisse. Cela fait désormais un moment que l'on vous parle de la crise boursière. Aussi vous explique-t-on que cela est dût à la crise des subprime ou, si l'on est plus pointilleux, à un ralentissement de l'économie américaine. Chômage, inflation, croissance en berne... Les États-Unis traversent une crise aigüe. Vous allez vous dire : "Oui on nous le dit, et alors ? Lui il va nous dire quoi ?" Et bien simplement vais-je vous annoncer l'arrivée prochaine de cette crise en Europe. Si je vous jure, la crise va arriver. Mais non, elle n'est pas encore là, elle va arriver... En voilà une nouvelle !

Cette nouvelle, c'est Christine Lagarde (celle-là même qui vous conseil de rouler en vélo) qui me l'a annoncé... En effet, elle revient dans le Figaro sur le sommet du G7 de ce week-end qui réunissait à Tokyo les ministres des Finances et les responsables des banques centrales du G7. Aussi es-ce à cette occasion que les principaux intéressés ont reconnu que la croissance risquait un ralentissement «à plus ou moins court terme». Face à ces perspectives, les membres du G7 promettent de «prendre les actions appropriées, individuellement ou collectivement» sans rien entreprendre de concret pour le moment. Ils demandent aux banques de dévoiler «entièrement et rapidement leurs pertes».

En ce qui concerne les divergences dont font l'objet les différents acteurs du G7, la ministre de l'économie rétorque qu'il y avait une parfaite convergence des points de vue quant au diagnostic si ce n'est sur les solution à apporter à la crise. Ainsi, affirme-t-elle, "Toutes les économies seront touchées, mais à des degrés divers. Les Etats-Unis seront clairement les plus atteints : le secrétaire d'état américain au Trésor a livré un diagnostic sombre de la conjoncture américaine, qui sera très impactée par l'affaissement du secteur immobilier. Si les Etats-Unis devraient éviter la récession cette année, leur croissance sera toutefois très faible."

Puis arrive le temps de la situation européenne.
"L'Europe sera elle aussi touchée, quoi qu'un peu moins et de manière différente selon les pays. Le FMI estime ainsi que l'Italie sera la plus concernée, devant l'Allemagne et la France, qui se tiennent dans un mouchoir de poche, l'Angleterre arrivant derrière." Le Japon et les pays émergeant jouissant d'une plus grande protection du fait d'un dynamisme commercial.

Pour ce qui est des solutions, elles seront adaptées au diverses situations. Les États-Unis, par l'intermédiaire du secrétaire d'état américain au Trésor, ont détaillé le plan de relance budgétaire qui vise à réinjecter un point de PIB dans l'économie. Les ménages devraient percevoir un chèque courant du mois de mai, ce qui laisse bon espoir que la consommation reparte à partir de juin. Mais si chacun devra composé avec ses propres données, le FMI, par la voix de son directeur général Dominique Strauss-Kahn a rappelé qu'il était souhaitable qu'un
quart du PIB mondial environ puisse procéder, aux côtés des Etats-Unis, à une relance temporaire ou un soutien à l'activité sous des formes diverses. Un discours qui tranche avec les habitudes de cette institution. Chiffrant le montant de la crise des subprimes à environ 400 milliards de dollars (275 milliards d'euros) au total, réparties entre banques américaines, européennes et asiatiques, ils pensent pouvoir régler la crise de confiance actuelle en poussant les banques à provisionner et chiffrer leurs pertes le plus vite possible et à lancer les opérations de recapitalisation qui s'imposent. Tout cela sans exclure à terme une régulation du système au cas où personne ne saurait trouver d'issue à cette crise. Sur un plan plus local, Christine Lagarde reste optimiste quant aux prévisions de croissance, tablant sur 2% pour l'année 2007 et la même chose en 2008. Selon elle, la loi «travail emploi pouvoir d'achat» votée en juillet dernier et très critiquée à l'époque, va se révéler utile en permettant l'augmentation de la feuille de paye des français.

Pour finir, elle déclare au Figaro être satisfaite du récent assouplissement des positions de Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne. Selon elle, "Le conseil des gouverneurs a décidé de se mettre dans une attitude souple et flexible, pour réagir, dans un sens ou dans l'autre à toute nouvelle évolution sur le fronts de la croissance ou de l'inflation. Avec pragmatisme et sans dogmatisme."

Martinon K.O. !


Neuilly-sur-Seine est le terrain de jeux de la Droite. Ultra majoritaire, la droite peut se permettre sans aucun soucis la division. Jusque-là, il y avait l'UMP David Martinon qui faisait campagne tant bien que mal avec l'aide du fils Sarkozy (Jean, celui du scooter...) et Fromantin, le chef d'entreprise dissident.

J'expliquais récemment dans un article que Martinon était en difficulté (en fait c'est juste l'article précédent, je l'ai écris cette nuit !). Mais ce matin on apprend que le bon David a été lâché par les siens... Dans un mail signé par messieur Teullé et Sarkozy et par madame Ménard adressé à l'AFP et provenant du du mail de Jean Sarkozy lui-même, les intéressés font part de leur volonté de créer leur propre "liste de rassemblement" investie par l'UMP (bien entendu) et vraisemblablement sans Martinon.

Officiellement à l'origine du divorce entre le fils à Nicolas et le poulain de ce dernier choisit à l'époque par Madame Cécile,
"un certain nombre de désaccords majeurs". "Nous avons décidé de conduire la liste de rassemblement pour les élections municipales a Neuilly, afin de faire cesser les divergences au sein de la majorité présidentielle sur notre commune" affirment les dirigeants locaux de l'UMP. Mais comme je le disais dans mon précédent article, c'est un "confidentiel" intitulé "Neuilly : Martinon vers la sortie" publié samedi dans Le Figaro où quotidien évoque un sondage secret prévoyant "la défaite" de M. Martinon (40%) face à son principal adversaire, le divers droite Jean-Christophe Fromantin (45%) mieux implanté à Neuilly, qui a semé la zizanie.

L'UMP pourrait donc désigner officiellement une nouvelle tête de liste, qui pourrait être Marie-Cécile Ménard, Arnaud Teullé ou Jean Sarkozy lui-même, qui s'était investit fortement dans la campagne de M.Martinon. Aussi, ils réfléchiraient à un "rapprochement" avec Jean-Christophe Fromantin. Tout cela serait à priori décidé à l'occasion d'une "réunion décisive" organisée Lundi matin selon Patrick Devedjian. Affaire à suivre... Encore !


Martinon à l'amende

Martinon non non ! Martinon non non ! Cette contine bourgeoise est devenue l'hymne officiel de la campagne municipale neuéillenne. En effet, la candidature du porte parole du chef de l'Etat est mal vécu par la plupart des neuéillens de souche qui dénoncent un parachutage. Récemment, ces difficultés du candidat UMP ont faillit lui coûter sa place. Evènement.

C'est un "confidentiel" intitulé "Neuilly : Martinon vers la sortie" publié samedi dans Le Figaro qui a mis le feu aux poudres. Le quotidien y évoque un sondage secret prévoyant "la défaite" de M. Martinon, crédité de seulement "40% des voix" face à son principal adversaire, le divers droite Jean-Christophe Fromantin (45%), bien implanté à Neuilly mais sur qui Martinon avait 20 point d'avance lors de son arrivée. Selon Le Figaro, "Nicolas Sarkozy n'a guère d'autre choix que de sortir Martinon et de le remplacer par la numéro deux de sa liste, Marie-Cécile Ménard", qui a déjà hérité du siège de conseiller général du chef de l'Etat.

Interrogé dans la matinée par l'AFP, M. Martinon s'est refusé à tout commentaire avant de faire savoir par son entourage, à la mi-journée, qu'il tiendrait une conférence de presse à 14H30 à son QG de campagne. Changement de tactique une heure plus tard, le point presse étant finalement "reporté sine die"... Martinon est à l'amande, il ne sait plus quoi faire !

Autour du QG, avenue Achille Peretti, l'effervescence régnait en début d'après-midi. Revêtus d'un tee-shirt où l'on pouvait lire "Martinon pour Neuilly" et tracts au nom de leur candidat sous le bras, la plupart des militants UMP, agacés, refusaient de répondre aux questions. Certains assuraient toutefois que M. Martinon se maintenait alors que d'autres avouaient... ne rien savoir. Communication quand tu nous tiens !

Dans l'entourage du chef de l'Etat, où le protégé de l'ex-Première dame Cécilia Sarkozy n'est pas toujours en odeur de sainteté et s'est vu affublé du sobriquet de "petit marquis" (moi j'aurais dit "petite marquise"), la même confusion prévalait. Certains voudraient ainsi "s'en débarrasser" parce qu'ils le trouvent "mauvais", arguant que "Sarko ne peut pas se permettre une erreur" et un échec dans son ancienne ville. D'autres imaginent qu'il pourrait n'être "vidé" qu'au "3e tour", lors de l'élection du maire proprement dite. (Encore des Nostalgiques de la prise de pouvoir de Nicolas face à Charles...). "Je sais que c'est difficile pour David Martinon, s'il se retire c'est un échec pour lui et indirectement pour Nicolas Sarkozy (...) et ce n'est pas bon. Donc je ne vois pas pourquoi David Martinon n'irait pas jusqu'au bout, ce n'est qu'un sondage", a déclaré à Reuters un autre proche du président.

M. Martinon a rencontré des difficultés dès le début de sa campagne, avec un bizutage des Neuilléens, des "Martinon non non" l'ayant accueilli dans les rangs mêmes de l'UMP. Le fils cadet du président, Jean, est venu à sa rescousse il y a quelques semaines, faisant campagne à ses côtés.

Son principal challenger espère bien tirer profit de ce nouvel épisode en la jouant profil bas: "je reste en dehors de tout ça, moi je n'aspire pas à devenir une star internationale", a déclaré M. Fromantin. Mme Ménard a, elle, "tenu à préciser" à l'AFP qu'elle n'avait "aucune responsabilité dans la commande et la divulgation de quelque sondage que ce soit" et qu'elle "reste loyale" à la tête de liste, sans pour autant citer son nom...

Les déclarations de candidature pour le premier tour des municipales doivent être déposées entre le 14 et le 21 février à 18h00.

vendredi 8 février 2008

OGM, la dégradation/destruction est un délit


Alors que le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, a annoncé, jeudi 7 février, que le gouvernement déposerait officiellement vendredi la clause de sauvegarde contre le maïs Monsanto 810 – seul maïs génétiquement modifié cultivé en France –, le Sénat a, de son côté, adopté jeudi un amendement au projet de loi sur les OGM, qui instaure un "délit de fauchage".

Cet amendement du rapporteur Jean Bizet (UMP), adopté au terme d'un long débat passionné, prévoit deux ans de prison et 75 000 euros d'amende, en cas de destruction ou de dégradation d'une parcelle de culture de plantes transgéniques. L'amendement prévoit des circonstances aggravantes lorsque la destruction porte sur un essai de recherche, la peine pouvant alors être portée à trois ans de prison et 150 000 euros d'amende.

La gauche a vivement protesté contre cette disposition qui, s'est étonné l'ancien ministre socialiste Michel Charasse, revient à distinguer pénalement la destruction d'un champ d'OGM de celle d'un champ de culture conventionnelle. Jacques Muller (Verts) a pour sa part jugé disproportionnée la peine de 75 000 euros.

Pour ma part, je pense que la culture d'OGM à titre de recherche doit être maintenue à tout prix dans notre pays. En effet, si nous arrêtons la culture d'OGM, les autres pays, qu'ils soient européens ou pire, américains ou chinois ne nous attendront pas. Aussi, je vois bien dans vingt ans les anti-OGM d'aujourd'hui protester contre la suprématie des Américains par exemple. Mais réveillons-nous, si nous voulons pouvoir profiter des bénéfices sans dépendre des superpuissances d'aujourd'hui et de demain, nous devons poursuivre la recherche développement. Cela n'implique pas la consommation...

La recherche développement a toujours été la clé des succès français, du Concorde à l'AGV dernier en date. Aussi la coopération européenne a déjà fait ses preuves dans ce domaine, avec Airbus ou Ariane. Je félicite donc cet décision sénatoriale et en profite pour saluer l'adoption de la modification constitutionnelle en vue de l'adoption prochaine du traité de Lisbonne.

Aussi, les OGM peuvent être utiles dans l'industrie pharmaceutique, autre domaine où la France se doit d'être présente. A ce titre, on pourrait même relever que les OGM peuvent être désirables. Je continuerai de marteler que la France se doit de cultiver des OGM au titre de la recherche pour rester à la pointe et ne pas prendre de retard. Ne nous forçons pas à en consommer mais forçons nous à savoir où cela peut nous mener. Qui sait ? Peut-être qu'au bout du chemin il y a un médicament sauveur de vie...

Le Nouveau Centre en mal de présence médiatique


Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on voit beaucoup le Président de la République ces derniers temps. Aussi, il est clair que cette surexposition est à l'origine de son décrochage dans les sondages d'opinion ces dernières semaines. Mais si la sur présence médiatique peut nuire à un politique, une absence ou une trop grande discrétion peut aussi être source de difficultés.

Ainsi, le Nouveau Centre n'est pas présent dans les médias. Quelques lignes dans la Presse Quotidienne Régionale, deux mots à la télé, cela n'aide pas à se faire connaitre. Ce que je veux dénoncer, ce n'est pas seulement le manque de représentation dont souffre le Nouveau Centre mais aussi et surtout les méthodes qui sont utilisées selon moi pour contourner les règles.

Il semblerait en effet que l'on parle du Nouveau Centre en catimini de manière volontaire. Ainsi, on glisse deux ou trois lignes sur ce parti au milieu d'un article consacré à l'UMP, on en dit deux mots, voire on ne fait que le citer discrètement à l'occasion d'un reportage sur le Tchad ou le ministre de la défense mène son action. Bref, on ne le cite que rarement à l'occasion de reportages concernant d'autres sujets.

Deuxième choses, lorsque l'on s'intéresse à l'action du Nouveau Centre et de son groupe à l'assemblée, c'est sur des radios ou des télés à faible audience. Pas étonnant après que ce parti de centre centre-droit ne soit pas connu du grand public... Et il n'y a pas que lui, le MPF, le MRC les deux partis radicaux et encore bien d'autres sont dans la même situation. Il faudrait que cela cesse.

jeudi 7 février 2008

Le monde selon Maxime, une nouvelle aventure !

Voilà, vous arrivez sur un blog et on vous parle déjà d'un autre. Il n'y a pas de mal à cela je pense. Surtout lorsque l'auteur fait sa propre promo !

En effet, le blog dont je vais vous parlez est un blog qui m'appartient. Un blog qui aura peut-être à terme vocation à remplacer celui-ci, commencé en 2006. Il sera la transcription de ma vision du monde, de mes idées, de mes envies. Moins politique, plus généraliste, j'ai l'intention de toucher le plus grand nombre.

Pourquoi remplacer celui-ci ?

Tout d'abord pour des raisons graphiques. Je trouve la présentation de ce blog un peu vieillissante, pas assez "web 2.0". Ensuite, il n'est pas assez fonctionnel, avec une page d'accueil basique, sans barre de menu et ne possédant qu'une colonne (l'autre n'en possède aussi qu'une mais il semble que la barre de menu permette vraiment une fonctionnalité accrue), il ne me permet pas assez de chose. En ce qui concerne les capacités de traitement de texte, elles sont plus grandes chez l'autre serveur. Et pour finir, vous aurez remarqué que l'adresse ne correspond à rien... L'autre est à mon nom, c'est mieux !

Ce qui va changer...

L'adresse ne sera pas la même... (J'y viens). Les articles n'auront pas le même contenu, l'approche de ne sera pas la même. D'abord le nouveau blog sera plus généraliste et parlera de tout et d'une manière certainement moins lisse, plus polémique. Aussi, ce blog subsistera, au moins dans les premiers temps pour ce qui concerne le traitement pure des informations concernant le Nouveau Centre.

Aussi, je parlerais plus de l'actualité locale (Nancy-Metz Lorraine-Grand-est), de ce que je pense, de moi aussi, de manière à exorciser mes démons et mes complexes... J'aurais une approche plus externe, ironique certainement du fait d'une certaine déception et dune certaine désillusion.

Ce que j'attends de vous ?

Simplement que vous me lisiez, que vous me référenciez pourquoi pas, mais surtout que vous ne supprimiez pas pour le moment les liens vers ce blog, quitte à ne pas référencer le nouveau. Aussi j'attends plus de réaction de votre part sur le nouveau blog...

Assez parlé je vous donne tout de suite l'adresse de ce nouveau blog qui pour le moment ne remplace pas celui que vous êtes en train de lire.

http://maximemangeot.unblog.fr

lundi 4 février 2008

Un nouveau gouvernement ? (des changements...)

Alors que l'on parle de plus en plus d'un remaniement ministériel juste après les municipales, je tiens à vous faire part d'un rêve. Ainsi, si je devais nommer tous les membres du gouvernements, voici quelle serait sa composition par ordre fonctionnel :

*Premier ministre : Dominique Strauss-Kahn (PS)

o Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : André Rossinot (UMP-PR)

o Secrétaire d'État chargé de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques : Éric Besson (Ex-PS-Les Progressistes)

o Secrétaire d'État, porte-parole du gouvernement : Laurent Wauquiez (UMP)

o Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté : Martin Hirsch (SE)

* Ministre d'État, Ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables : Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP)

o Secrétaire d'État chargé des Transports : Dominique Bussereau (UMP)

o Secrétaire d'État chargée de l'Ecologie : Corinne Lepage (MoDem-CAP21)

* Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales : Michèle Aliot-Marie (UMP-Le Chêne)

o Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer : Christianne Taubirat (PRG)

* Ministre des Affaires étrangères et européennes : Bernard Kouchner (ex-PS)

o Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Jean-Louis Bourlanges (ex-MoDem)

o Secrétaire d'État chargé des Affaires étangères et des Relations internationales : Dominique de Villepin (UMP)

o Secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie : Jean-François Copé (UMP)

o Secrétaire d'État chargée des Droits de l'Homme : Rama Yade (UMP)

* Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi : Christian Blanc (NC)

o Secrétaire d'État chargé des Entreprises et du Commerce extérieur : Thierry Breton (UMP)

o Secrétaire d'État chargé de la Consommation et du Tourisme : Luc Chatel (UMP)

* Ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement : Brice Hortefeux (UMP)

* Garde des Sceaux, Ministre de la Justice : Christine Lagarde (proche de l'UMP)

* Ministre de l'Agriculture et de la Pêche : Phillipe Mangin (SE)

* Ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité : Xavier Bertrand (UMP)

o Secrétaire d'État chargée de la Solidarité : Valérie Létard (NC)

* Ministre de l'Éducation nationale : Xavier Darcos (UMP)

* Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Valérie Pécresse (UMP)

* Ministre de la Défense : Jean-Marie Bockel (Ex-PS GM)

o Secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants : Alain Marleix

* Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports : Valérie Rosso-Debord (UMP ex-CDS)

o Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse : Quitterie Delmas (MoDem) avec la bénédiction de cloclo

o Secrétaire d'État chargé des Sports : Phillipe Douste-Blazy (UMP-DL)

* Ministre du Logement et de la Ville : Jean-Christophe Lagarde (NC)

o Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville : Fadela Amara

* Ministre de la Culture et de la Communication : Jean-Marie Cavada (Ex-MoDem ACD) sur les conseils de cloclo.

* Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique : Éric Woerth (UMP)

o Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique : André Santini (NC)


Bien sûre, je suis bien conscient que cette situation est improbable, tout comme la composition de e gouvernement...

vendredi 1 février 2008

Toujours là, avec mes combats


Je n'ai pas l'habitude de faire interférer ma vie privée dans ce blog. Il me semble même que c'est la première fois. Mais cette fois, il s'agit de me justifier quant au rythme de publication qui a déjà ralentit ces derniers temps. Aussi cela n'ira pas en arrangeant dans les semaines à venir. Voilà pourquoi.

Je suis né avec une malformation qui a entrainé un dysfonctionnement rénale. Aussi ai-je longtemps vécu en "IRC" ou plus compréhensiblement, en insuffisance rénale chronique. Par la suite, en 2003, j'ai été greffé. J'ai reçus le plus merveilleux cadeau du monde : un rein synonyme de nouvelle vie.

Depuis, tout allait pour le mieux mais récemment, la situation s'est dégradée. Cette dégradation s'est faite progressivement et je me disais que cette situation était réversible. Mais les dernières nouvelles ne me laissent pas présager une amélioration. En effet, mes dernières analyses, faites sur demande de mon médecin du fait de mauvais résultats, me placent de nouveau en "IRC" après 4 ans et demi de belle vie.

Ce qui est à prévoir ? Les conséquences de ce genre de mauvaises nouvelles ? Elles sont simples à énoncer mais bien entendu difficiles à accepter. D'abord, les visites médicales et les analyses, les examens et les soins vont être multipliés. Je vais certainement me retrouver au régime, je serais certainement plus fatigué. Et pour finir je n'aurais plus le temps de ma consacré à toutes mes activités. Il me faudra me recentrer sur le principal. Aussi ce blog ne fait pas parti de mes priorités.

Alors pour mes priorités, à savoir ma santé, mes études, ma famille, mes amis, je vais me battre. Mais ne vous inquiétez pas, je serais toujours là, avec mes combats !

Lorsqu'il s'agit de carences parentales


Vous avez certainement entendu parler de cette histoire. Un professeur de technologie traité de «connard» par un jeune de 6e comparaîtra fin mars au tribunal correctionnel pour «violence aggravée sur mineur».

Ce professeur, qui a reconnu avoir giflé un élève de 6e qui l'avait insulté, lundi à Berlaimont (Nord), près de Maubeuge, sera jugé pour «violence aggravée sur mineur». Le professeur de technologie au collège Gilles-de-Chin, âgé de 49 ans, aurait poussé par terre les affaires de l'élève âgé de 11 ans après lui avoir demandé de ranger une table en désordre au fond de la classe. Mais l'élève lui aurait demandé une explication et le professeur l'aurait poussé contre la porte du fond. L'enfant, le regardant dans les yeux, aurait alors soufflé «connard» à l'adresse de l'enseignant qui l'a giflé à ce moment.

En fin de matinée, le père du mineur, lui-même gendarme, est arrivé en uniforme au collège pour demander des explications au professeur avant de déposer plainte. Plus tard, des policiers sont venus chercher l'enseignant chez lui et l'ont placé en garde à vue 24 heures. «En 30 ans de carrière, on ne m'avait jamais parlé comme ça. Mon sang n'a fait qu'un tour, et je l'ai giflé», a expliqué le professeur qui reconnaît avoir un «tempérament autoritaire» et être «un peu maniaque».

De son côté, le rectorat estime qu'«on ne peut pas accepter qu'un professeur gifle un enfant quelles que soient les circonstances». L'enseignant a été suspendu jusqu'à son jugement le 27 mars devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe.

Yvan Lachaud, député Nouveau Centre du Gard et délégué national du Nouveau Centre, s’indigne, au nom de son parti, de la mise en examen pour "violence aggravé sur mineur" du professeur de technologie de Berlaimont pour cette gifle infligée à un élève de sixième. Il tient à réaffirmer son soutien à la fonction professorale.
"Au-delà du fait divers, nous nous devons surtout de rappeler que si les élèves ont des droits, ils ont aussi des devoirs, à commencer par celui de respecter ceux qui les instruisent" a déclaré le député du Gard, qui se félicitait dans le même temps des sanctions qui frappaient l’élève ayant insulté son professeur.

Aussi déplorable que soit l’utilisation de la violence physique contre un élève, il ne faut pas oublier que celle-ci a été la réaction à un outrage que nous ne devons plus tolérer. Concernant le sort du professeur, qui a reconnu une réaction "excessive", Yvan Lachaud estime qu’il faut laisser l’enquête disciplinaire rendre ses conclusions, dans une ambiance plus sereine et moins médiatique. Le déclenchement de l’appareil judiciaire parait disproportionné pour un geste regrettable. "Il faut savoir raison garder et faire preuve de bon sens dans cette affaire qui n’en est pas une." L’école a pour finalité de former les citoyens de demain par le dialogue et la concertation, deux principes fondamentaux oubliés dans ce dossier.

Je pense à titre personnel qu'il peut y avoir parfois des CARENCES PARENTALES que l'ecole ne peut pas à elle seule combler. Peut-être faudrait-il une assistance sociale pour ces parents qui ne parviennent pas à maitriser leurs enfants... Car il faut se rendre à l'évidence, j'ai parfois vu des élèves arriver en cours avec des "dispences de punition" rédigées et signées pa les parents... Mais où en sommes-nous ?