Faire rejouer le match, accorder la victoire à Lens, de la même manière que retirer un point au FC Metz sont des mesures qui cherchent à toucher les spectateurs de manière symbolique, mais qui ne s'appliquent pas directement aux fauteurs de troubles. Et c'est bien là leur faiblesse.


Le temps de la prévention et de l'éducation doit désormais laisser la place à celui de la sanction. Il y a tout ce qu'il faut de caméras et de vidéos dans un stade pour repérer ceux qui jettent des briquets sur les joueurs ou des canettes sur les arbitres. Les auteurs de cris de singe et autres insultes peuvent être eux aussi parfaitement identifiés. Et en cas de besoin, on peut parfaitement renforcer ces moyens de surveillance.


A la sortie du stade, il suffit de les interpeler, un par un, et d'appliquer les lois qui existent, avec la plus grande fermeté. Les britanniques, qui étaient connus, il y a quelques années, pour avoir le public le plus violent d'Europe, ont réussi à nettoyer leurs stades. Il n'y a pas de raison pour que nous n'y parvenions pas. Mais il va falloir montrer beaucoup plus de volonté politique.


Vincent Perrier-Trudov - Président des Jeunes Centristes Nord-Pas-de-Calais