dimanche 28 octobre 2007

La honte du financement publique (soutenue par le P.S. et le Mo.Dem.)


Mercredi 24 octobre 2007, François Sauvadet, ainsi que le groupe Nouveau Centre dont il est le président, ont déposé une proposition de loi intitulée « pluralisme et indépendance des partis politiques » sensée lui ouvrir les portes du financement publique dont il ne pourrait bénéficier dans le cadre de la législation en vigueure en vue des scores insuffisants obtenus aux législatives de juin dernier.

Le financement public des partis politiques est destiné à assurer le pluralisme et l’indépendance des différentes formations politiques du pays. Ce cadre juridique défini par la loi du 11 mars 1988 a fait l’objet de perfectionnements progressifs, au travers de révisions législatives régulières. La dernière révision, en 2003, a retenu comme critère pour garantir la représentativité des formations ayant accès au financement public un dispositif qui s’avère, à tout le moins, incomplet : en réservant aux seules formations politiques ayant atteint 1% des suffrages exprimés dans 50 circonscriptions la première fraction des aides publiques, cette disposition permet le financement de « très petites formations politiques» n’ayant obtenu aucun élu.

Ainsi, il est possible d'observer l'existence de situations abérentes au parlement comme par exemple l'optention par le Mo.Dem de l'aide publique en ayant que trois députés, ou par le F.N qui n'y ait même pas représenté (cette situation est certe injuste mais telle n'est pas la question du jour) ; alors que dans le même temps, une fortmation comme le Nouveau Centre bénéficiant d'un groupe parlementaire et disposant de nombreux élus locaux n'en bénéficie pas. Ici, on remarque clairement que la situation n'est pour le moins pas démocratique puisqu'il vaut mieux jouer le jeu des candidatures bidons et des parlementaires godillots plutôt que de présenter peu de candidats mais des candidats sérieux. En effet, dans l'état actuel des choses, un parti qui présenterait 500 candidats dispersés dans toute la France et qui n'obtiendrait aucun élu aurait plus de chance de bénéficier des financements publiques qu'un parti qui choisirait de ne présenter que vingt “bons candidats” et qui obtiendrait entre 15 et 20 élus. Ainsi donc, la représentativité au parlement -et donc la représentativité tout court-n'est plus un critère pour joïr de cette manne.

Selon le texte proposé, il suffirait désormais d'avoir un groupe d'au moins quinze députés à l'Assemblée nationale pour prétendre aux deniers de l'Etat. Ainsi, avec ses 21 parlementaires, le Nouveau Centre, qui ne pouvait pas jusque-là toucher d'aide publique, n'ayant pas obtenu au moins 1% des voix dans 50 circonscriptions, pourrait bénéficier de ce soutien.

Il était donc prévu de discuter ce texte le mercredi 24 octobre 2007. Mais ce jour là, il n'était pas question pour monsieur Mouvement Démocrate de jouer le jeu de la Démocratie. Non, non, non, il fallait punir les “traitres” et les “salopards” qui tous autant qu'ils sont, sont des “vendus, membres d'un parti qui n'est jamais qu'un faux-nez de l'U.M.P”. C'est ainsi que monsieur le grand orateur, maître des clés de la démocratie et gourou des démoctrates en puissance (non en fait ils ne sont que trois !) a violamment dénoncé ce texte qui se veux défensseur de la pluralité et de l'indépendence des partis, permmettant ainsi l'existence de partis hors du cercle bi-polaire de la politique française. Devenu tout rouge tout rouge, monsieur le saint Centriste prédestiné à la fonction présidentielle a fait valoir ses nombreux arguments en tappant ses dossiers sur son pupitre. Mais comme il ne faisait pas assez de bruit avec ses amis (l'un d'entre eux semble d'ailleur hésiter à le rester), il fit appel à la gauche équipée de dossiers plus lourds (mais pas forcément plus remplis, cela fait longtemps qu'ils ont compris qu'il vaut mieux venir avec des feuilles blanches histoire de faire illusion bien que le peuple ne s'y trompe générallement pas). Enfin, cet acharnement à vouloir boycotter un texte porteur d'une avancée pour la démocratie de la part de Bayrou 2012 me fait une fois de plus regretter de devoir observer que les démocrates semblent avoir peur de la démocratie.
Ce qui m'étonne ici, ce n'est pas tant la rancoeur et l'esprit de vendetta de monsieur Bayrou mais sa propension à retourner sa veste et à oublier ses combats (menés alors à nos côtés) pour la pluralité et l'indépendence. “François Bayrou a beau jeu de jouer les offusqués alors qu'il s'oppose au pluralisme qu'il a lui-même tant défendu !” relève Charles de Courson à ce sujet dans une interview accordée au Point. Preuve en est de cette propension à oublier ses dires, monsieur Bayrou qui souhaitait construire un mouvement indépendant, au dessus du clivage droite gauche, capable de s'opposer seul, debout contre tous (peut-être la réminisence de ses combats passés contre ses baiguéments) fut bien heureux de trouver sur son chemin le soutient de François Hollande qui pour avait pour l'occasion lui aussi mis de côté ses relants anti-centre et anti sociaux-démocrates. François Sauvadet a ainsi résumé la situation : "J'ai observé qu'il y avait une alliance nouvelle qui s'était dessinée. François Hollande lui-même dans l'hémicycle aux côtés de François Bayrou, qui déposait une exception d'irrecevabilité contre le texte.” Selon Charles de Courson, "le P.S et le Mo.Dem ne font que servir leurs intérêts propre et ne parviennent qu'à faire reculer l'inéluctable.”
L'arrivée dans le jeu politique du Nouveau Centre n'est pas une bonne nouvelle pour le Mo.Dem. de Bayrou qui voit sa posture de plus en plus stérile, isolée entre un centre droit qui ne la pas suivit lors de sa desertion et qui a préféré rester fidèle à son histoire et une gauche encore tenue par un François Hollande hostille (quand cela l'arrange) à toute alliance avec ce centre déconcentré. Pour lui, le seul moyen que le jus d'orange (couleur de son parti) ne tourne pas au vinaigre avant 2012, c'est de nous tuer. Mais nous ne nous laisserons pas faire. Il a fait un choix, il semble qu'il ait plus de mal à l'assumer que nous. Pour ce qui est du P.S. le texte leur fait peur dans la mesure où il permettrait aux Radicaux de Gauche d'exister indépendemment de leur tuteur, ce qui compromettrait l'unité fragile de l'opposition cosmopolite et hétéroclyte (ce qui soit dit en passant pourrait être une force indéniable si toute leur énergie était dépensée en production idéoligique plutôt qu'en chamailleries d'appareil...). Alors à tous ceux qui disent que nous défendons uniquement nos intérêts personnels, réfléchissez, regardez à plus long terme et voyez les ambitions destructrices et fratricides, celle de monsieur Bayrou notamment.

Enfin, il est certainement concevable de comprendre que ce texte, certe nous servirait mais ne servirait pas que nous et n'est, ni un combat personnel ni un remerciement de l'U.M.P. D'ailleur, à ce sujet, une bonne partie des communistes nous soutiennent, nous remercieraient-ils de notre ralliement à la majorité présidentielle ou ont-ils saisit l'enjeux de ce texte pour la démocratie ?

mardi 23 octobre 2007

Vous qui restez, soyez dignes de nous les vingt-sept qui allons mourir !

En ce 23 octobre, la première décision de Nicolas Sarkozy en tant que Président de la République était mise en œuvre. Il s'agissait de la lecture devant les classes de lycéens de la lettre du jeune résistant communiste Guy Môquet. Ce résistant fut fusillé à l'âge de 17 ans et demi en 1941 sur ordre du gouvernement de Vichy. Voici donc le contenu de la missive rédigée par par ce jeune homme :

"Ma petite maman chérie,

mon tout petit frère adoré,

mon petit papa aimé,

Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.

Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.

17 ans 1/2, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.

Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !

Votre Guy qui vous aime.

Guy

Dernières pensées : Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !"

jeudi 18 octobre 2007

Réforme des régimes spéciaux


En cette journée de forte mobilisation sur la question de la réforme des régimes spéciaux de retraite, les députés du Nouveau Centre souhaitent rappeler que s’ils peuvent comprendre l’inquiétude exprimée par les personnels concernés, ils désirent cependant préciser que notre système de retraite par répartition, choisi par la France en 1945, est fondé sur la solidarité entre les générations et entre les régimes.

Or, la pérennité du système est actuellement menacée par les problèmes démographiques liés à l’allongement de la durée de la vie, au vieillissement et à la diminution de la population active.

Une réforme des retraites est désormais indispensable, et cette réforme doit être inspirée par l’affirmation des principes de solidarité, de justice et de partage, seuls capable d’entraîner l’adhésion de nos concitoyens. Car, il s’agit tout à la fois, de répondre aux besoins de financement et de rétablir l’égalité de nos concitoyens devant la retraite.

Il est aussi important de préciser que cette réforme se fera et ce quoi qu'il arrive. Enfin, c'est à titre personnel que j'avance que selon moi, la grève est démocratique tant qu'elle est justifiée et qu'elle ne pénalise pas lourdement des personnes innocentes. Il s'agit dans le cadre de la tradition gréviste française d'un moyen anti-démocratique des minorités de faire plier les majorités qui sont arrivées légitimement au pouvoir ; en distinction avec ce qu'elle était autrefois, c'est-à-dire un moyen des minorités de se faire entendre pour ne pas être ignorées. Ici, elles sont clairement prises en compte. Il ne faudrait pas que 4% de la population n'empêche une réforme soutenue par une grande majorité de celle-ci de se faire.
Et puis n'oublions pas que les régimes spéciaux ne concernent pas que les cheminots mais aussi les notaires et clercs de notaires. Ici, la pénibilité du métier est certainement à remettre en cause. Voyez donc comme cette grève n'est pas forcément justifiée. Et, en prévision de la reconduction de la grève, je citerais Maurice Thorez : "Il faut savoir terminer une grève". D'autant que la France pâtie durement de celle-ci et traine une réputation de championne toute catégorie du nombre de jours de grève. Et la palme revient bien-sûre à la SNCF !

Pour François Sauvadet, président du Groupe, et les députés du Nouveau Centre, la préservation de cet acquis collectif ne se fera qu’en assurant l’équité entre les Français notamment grâce à la prise en compte de la pénibilité avérée des métiers. Le Nouveau Centre invite chacun des partenaires à travailler à cet objectif garantissant l’avenir auquel le Gouvernement est légitimement attaché comme une très large majorité des Français.

Pour vous informer sur un mouvement anti-grève, voici un lien : http://www.liberte-cherie.com/

mercredi 17 octobre 2007

Crise des subprimes, et si ce n'était qu'un début ?


Je tiens au moyen de cet article à vous expliquer rapidement la crise dite « des subprimes », et vous dire ce qui, selon moi, a pu nous conduire à ce stade.

La Crise des subprimes, est une crise financière et boursière mondiale, déclenchée en 2006 par un krach des prêts hypothécaires à risque aux États-Unis (les fameux « subprimes »). Révélée au monde en février 2007, elle s’est transformée en crise financière mondiale au cours de l'été de la même année.
Les subprimes sont des crédits hypothécaires accordés aux États-Unis à une clientèle peu solvable, sur la base d'une majoration du taux d'intérêt « surprime » censée compenser les risques pris par le prêteur. Ainsi, les taux proposés au départ sont alléchants mais ces derniers sont variables et il existe donc une probabilité pour qu’ils augmentent voire s’envolent après la signature du contrat par les deux parties. Dans la plupart des cas, les remboursements d'emprunt étaient limités au paiement des intérêts, celui du capital étant souvent différés pour s'imputer sur le prix de revente du logement deux ou trois ans après, avec une plus-value. Cette stratégie fonctionnait tant que les prix de l'immobilier montaient, ce qui était le cas avant 2006. Mais le double mouvement de baisse des prix de l'immobilier aux États-Unis (dégonflement de la bulle immobilière) à partir de 2006 et de remontée des taux d'intérêt a conduit au défaut de paiement de nombreux emprunteurs, et donc à la mise en situation de faillite, ou de quasi-faillite des établissements spécialisés aux États-Unis. D'autant que les prix des habitations sont tombés sous la valeur de garantie, c’est-à-dire en deçà de ce qui permettait d‘assurer le remboursement du capital emprunté par la revente de l’habitation.
Ces crédits se sont développés à partir d’une législation à visé sociale de 1977 appelée Community Reinvestment Act qui contraint les établissements de crédit à prêter à des personnes à revenus modestes auxquelles des prêts « classiques » ne seraient sans cela pas accordés. En 2006, 23% des prêts immobiliers étaient à subprimes. L’arrivée sur le marché immobilier d’acquéreurs potentiels supplémentaire a fait gonfler encore un peu plus la bulle immobilière américaine et a bien entendu amplifié les conséquences catastrophiques de son éclatement. Pour le libéral militant Vincent Bénard, si la loi n'est pas l'unique responsable, « il est aujourd'hui clair qu'elle a amplifié [la crise] ».
Certains établissements financiers américains ont, du fait de l’opportunité offerte par la loi, fait du subprime leur spécialité en trouvant appui auprès du système bancaire traditionnel. Quand la conjoncture est favorable, ce système fonctionne bien : l’emprunteur met sa maison en hypothèque, qui sert donc de garantie pour le créditeur. Pour l'emprunteur à risque, ce mécanisme permet d'accéder à la propriété, ce qu'il ne pourrait pas faire par ailleurs.
C’est justement cet appuis du système bancaire traditionnel qui a conduit à la propagation de la crise. En effet, lorsque la FED a fait passer son taux directeur de 1% à 5,25% entre 2004 et 2006, les organismes spécialisés ont du répercuter cette hausse sur les emprunteurs qui ont vu leur mensualités augmenter considérablement. Ces mêmes emprunteurs « à risque » n’ont, par définition, pas pu honorer leurs obligations financières et se sont retrouvé en situation de cessation de paiement.
Le défaut de remboursement, lorsqu'il est limité à des cas isolés, est couvert par les créanciers : grâce à une politique de gestion du risque, les organismes sont censés pouvoir supporter le délai nécessaire aux recouvrement de créances des débiteurs. Mais, dans le cas d'un phénomène de défauts de paiement de masse, l'organisme créancier peut se retrouver en situation très difficile. Or, en 2007, le taux de non remboursement sur ces crédits s'est élevé aux alentours de 15 % alors même que la valeur des biens hypothéqués avait chuté et ne pouvait plus satisfaire les exigences de remboursement, ni du capital, ni des intérêts. Ces biens ne garantissaient plus les crédits contracté initialement pour les financer. Ainsi, les établissements de crédit, censés pouvoir récupérer leurs mises en vendant les habitations hypothéquées, se sont retrouvé sans moyen rapide de redresser leur bilan, puisque vendre ces biens ne suffisait plus à recouvrir leurs pertes. L'afflux de biens saisis mis en vente sur le marché a même aggravé le déséquilibre du marché immobilier où les prix se sont effondrés.
Ces difficultés auxquelles les agences spécialisées ont eut à faire face les ont parfois conduit à la faillite comme ce fut le cas pour la New Century Financial Corporation, dont le titre en bourse a chuté de 90%. Ces faillites ont entraîné dans leur chute les grandes banques qui avaient initialement prêté l’argent. Certaines étant même parfois actionnaires de ces sociétés de crédit spécialisées. Affolées, elles réclament des remboursement anticipées auxquels les entreprises de prêts hypothécaires à risque ne peuvent faire face accélérant ainsi le rythme des faillites, tant des organismes de créit que des banques.
Cette instabilité de la part des banques et agences de crédits hypothécaire à risque qui fait chuter certaine de leurs valeurs boursières laisse planer un sentiment de méfiance catastrophique pour les marchés mondiaux. En effet, les marchés financiers, qui avaient subi une première crise de confiance en février-mars 2007, avant de se reprendre au début de l'été, atteignent leur plus haut niveau annuel à la mi-juillet. Ils chutent à partir du 18 juillet (annonce de l'effondrement de deux hedge funds (banques qui financent les organismes de crédit) de Bear Stearns), un mouvement accentué le 9 août avec l'annonce du gel des trois fonds monétaires dynamiques de BNP Paribas. Les marchés sont désorientés, les banques mondiales sont contraintes à intervenir.
Il y a d'importantes craintes que la crise financière n'affecte l'économie réelle par le biais notamment de la baisse du moral des ménages et des chefs d'entreprises, des difficultés rencontrées par les banques, du resserrement des conditions de crédits (hausse des taux d'intérêt sélection plus forte des emprunteurs) qui pourraient peser sur la consommation des ménages comme sur l'investissement des entreprises, et donc sur la croissance du PIB.

Cette contagion a eut des effets sur la croissance française au troisième trimestre, certainement avant déjà et très sûrement après, c’est-à-dire encore au quatrième et dernier trimestre. Cette loi américaine à visée sociale de 1977 a donc très certainement été à la base d’une partie, si petite soit-elle des difficultés actuelles de la France. Le marché a été malmené, il s’est vengé et ce n’est qu’un début. Si la vengeance est un plat qui se mange froid, c’est 30 qui sont passés par là. Le gouvernement français comme celui de bien d’autre pays devra composer avec une croissance plus faible que prévu, entamant ainsi les projets législatifs.

samedi 13 octobre 2007

La démocratie version MoDem...

Alors que le forum des démocrates organisé par le MoDem se termine sur un air de tensions internes, plusieurs voix s'élèvent pour réclamer des primaires permettant l'investiture des candidats aux municipales par les militants. En réaction, son siège national s'empresse d'investir 41 personnalités. La pression qu'il entend exercer sur le PS et surtout l'UMP en présentant des candidatures partout, comme aux législatives (on ne change pas, bien sûre, un technique aussi efficace), ne semble pas devoir attendre ni le congrès fondateur ni la réelle structuration locale du mouvement. Les démocrates auraient-ils peur de la démocratie ?

Paris, Lille, Reims et 39 autres villes sont d'ores et déjà affublées d'un candidat MoDem pour les municipales de 2008. Pas besoin d'implanter le parti ni même de consulter les militants dont l'utilité n'est éprouver que lorsqu'il s'agit de procéder à des annonces tonitruantes dans les médias pour investir les candidats. Non ! Une simple décision du siège national suffit.

Plus fort encore en ce qui concerne Marseille. Monsieur Le Grand Bayrou, Sage parmi les Sages et Merveilleux Prédicateur (anti) Démocrate a trouvé LA solution à tous les problèmes. Il a commandé un sondage de notoriété dans la population... La gauche a presque fait la même chose aux présidentielles et a finit par choisir Ségolène Royal (encore une stratégie qui a payé !). Ainsi donc ce sont les sondages qui départageront le président de l'UDF-13 Jacques Rocca-Serra (adjoint au maire UMP) et le député européen Jean-Luc Bennahmias (ex-Vert). La démocratie dans toute sa splendeur...

Démocratie qui trouve aussi une expression singulière dans la tournure qu'a prit la direction du MoDem, centralisée par et pour "Bayrou 2012" (parce que Paris 2012 c'est aussi un succès) refusant obstinément de reconnaître les particularisme d'un centre unique inexistant. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir été interpellé par Thierry Benoit, l'ancien ministre Didier Bariani, Corinne Lepage et son mouvement écologiste Cap 21 ainsi que des élus UDF restés au MoDem qui auraient pour leur part souhaité que les parties prenantes du MoDem gardent une existence distincte, au lieu de se fondre dans le nouvel ensemble. A cela la Grand Prédicateur a répondu : "Nous porterons un seul nom : le Mouvement démocrate" (ça vous rappel pas "Il n'y a de dieux que Dieux ?).

C'est par cette phrase que François Bayrou balaye toute idée d'une UDF qui survivrait au MoDem défendue par Didier Bariani, Jean Arthuis et Thierry Benoit niant ainsi son passé, notre passé, l'histoire commune de ces merveilleux combats menés ensembles. Ces mêmes combats qui furent soutenus par les électeurs dès 2002, électeurs que Bayrou semble avoir oublié, tout comme il a certainement oublié ces élus qui avaient fondé le socle d'un parti qui l'a porté jusqu'où il se trouve maintenant... Merci de la reconnaissance.

Pourquoi nous rejoindre te dis-tu ?


Peut-être te demandes-tu en lisant mon blog : "Mais pourquoi m'engager aux côté de leur mouvement ?". Je vais te donner dix bonnes raison de le faire !

- tu ne sera pas un simple militant mais un acteur à part entière de notre mouvement. Ainsi, tu sera un citoyen engagé, disposant d’un véritable espace de dialogue et d’expression permettant d’appréhender les grands enjeux de notre monde,

- tu pourra avoir un contact direct avec nos députés et élus locaux,

- tu pourra rencontrer des jeunes entrepreneurs, créateurs et professionnels de toute sorte,

- tu pourra participer à la vie politique locale de manière originale et moderne,

- tu sera informés de l’actualité parlementaire en temps réel,

- tu pourra peser de tout ton poids au sein du débat public, notamment en faisant des propositions d’amendements ou en participant à nos pôles thématiques (Europe, Economie, Banlieues, Jeunes Actifs, Jeunes et société, Art et culture, Sports,…). Ainsi, tu pourra faire passez une idée ou proposition qui te tient particulièrement à cœur,

- tu sera un ardent défenseur de l’idéal européen et tu pourra nouer des contacts avec des jeunes venant des autres pays européens,

- tu incarnera le courant social-libéral désireux de conjuguer croissance économique, solidarité et excellence environnementale,

- tu sera un ardent opposant à la dette publique qui hypothèque notre avenir,

- tu sera au sein d’une structure souple, réactive qui n’est pas obnubilée par des problématiques internes.

Bref, tu sera le maître de ton destin, un citoyen à part entière qui sait de quoi sera fait ton avenir puisque tu participera à sa création.

Tu es jeune et centriste ? Rejoins-nous !

LES JEUNES CENTRISTES, MOUVEMENT DES JEUNES POUR LE NOUVEAU CENTRE A ETE CREE !!!



Tu es jeune ? Tu es centriste ? UDF depuis toujours, centriste en accord avec la majorité presidentielle et son action, jeune MoDem qui ne te sent plus concerné par l'aventure personnelle de François BAYROU, jeune radical de gauche qui ne te reconnais plus dans le socialisme archaïque de la gauche décadente, jeune chrétien démocrate, giscardien, rocardien, attaché à l'histoire du centrisme en accord avec ses plus grands acteurs comme Jean Lecanuet, Jean-Jacques Servan-Schreiber, Alain Poher, Raymond Barre, Jacques Delors, et sa plus grande histoire, du MRP à l'UDF du pouvoir, tu es certainement en accord avec nous !

Tu es certainement conscient si tu me lis que le centre ouvre deux propositions aujourd'hui. D'une part le renoncement à l'application de nos idées, le refus de l'action, l'acharnement à l'opposition stérile, la destruction systématique des propositions de changement, bref l'immobilisme ultra-conservateur d'un mouvement démocrate créé par et pour "Bayrou 2012". D'autre part la participation aux changements nombreux et fondateurs, la construction de la France de demain, l'application des idées du centre à commencer par l'ouverture gouvernementale, bref un acteur du changement qui ose et propose. C'est bien entendu le Nouveau Centre qui incarne cette voie du centre qui bouge.

De ces deux propositions découle un choix : appartenir à un mouvement au service d'un homme ou appartenir à un mouvement au service de la France, à ton service. J'ai la réponse ! Bien entendu que toi, jeune centriste assoiffé de nouveauté, tu ne veux pas qu'un mouvement se serve de toi. Non ! Tu souhaite un parti qui saura être à ton service et au sein duquel tu pourra être un acteur d'un mouvement jeune et plein d'audace. C'est ce que te propose le mouvement des Jeunes Centriste !

Rattaché au Nouveau Centre, ce mouvement ce veux un acteur objectif et constructif de notre futur. Fidèle à la tradition du centre français, libéral et chrétien démocrate, les Jeunes centristes font le choix clair et marqué de l'audace qui, au sein de la majorité présidentielle, se traduit par l'indépendance de nos élus, de notre parti, de nos idées. Si toi aussi, tu veux prendre en main ton avenir et construir le pays que sera la France demain, rejoins-nous.

Ensemble, construisons l'avenir,
Choisissons l'audace !