samedi 17 mai 2008

Un congrès, des résultats !


Le Nouveau Centre a tenu son congrès fondateur ce week-end à de Nîmes. Ce fût l'occasion de faire la preuve de notre existance et d'attirer un peu l'attention des médias. Mais ce fût aussi l'occasion de procéder à l'élection du Président du Parti et d'annoncer une nouvelle bienvenue : la première grande victoire du Nouveau Centre au sein de la majorité présidentielle. Cependant, ce ne fût pas l'occasion de parler de rassemblement ou de rapprochement des centristes ni de changer de nom... Explications.
Le Nouveau Centre s'est créé dans l'urgence et la précipitation. C'est un fait. Mais que l'on ne vienne pas me dire que cela est l'entière faute de François Bayrou et de son ambition. D'une part, sa volonté de créer un nouveau grand parti démocrate était connu (je me revois le lire dans un grand quotidien, assis à une table au CDI du lycée Jean-Zay de Jarny avant même le premier tour...). Ensuite, son changement de position a été entamé il y a déjà longtemps. En effet, depuis 1996, il n'a eut de cesse d'exprimer à qui voulais l'entendre ses véléités d'indépendance par rapport à la droite. Cette tactique c'était déjà soldée par un échec en ce sens que l'UDF n'avait cessé de perdre de l'influence sous la présidence de cet ambitieux petit bonhomme du Béarn, passant de 215 députés en 1993 à 29 avant la présidentielle de 2007.
Je ne croirais donc pas ceux qui me diraient que ce parti a été créé sur un coin de table parce que les fidèles avaient été pris de court. Il me semble plutôt qu'ils avaient voulu croire à une victoire centriste qui n'est jamais arrivée et qu'ils ont eut l'intelligence d'attendre la fin de la campagne pour se déchirer (ce qui ne fût pas le cas des socialistes). Aussi, je n'apprécie guère cette façon qu'on les dirigeants de notre parti de présenter les causes de la précipitation dans laquelle s'est créée notre formation politique. Je voulais simplement faire cette remarque préalable.
Je disais donc que ce congrès fondateur fût l'occasion d'élir le Président du parti. Deux candidats étaient en lice : Mireille Benedetti, candidate de la base (que je soutenais) et Hervé Morin, fondateur et instigateur de la stratégie d'alliance à la majorité gouvernementale acquise par l'UMP sarkozyste. Les résultats de ce scrutin ont été annoncé aux alentours de 16 heures cette après-midi :
  • Hervé MORIN (ministre de la Défense) : 87%
  • Mireille BENEDETTI (adjointe au maire de La Ciota) : 13%

Je tiens à rappeler que Jean-Christophe Lagarde avait songé se présenté mais qu'il y avait renoncé après s'être vu proposé le poste de n°2 (président de l'exécutif). Il me semble qu'il est une valeur sûr de notre parti. Ensuite, je tiens à féliciter madame Benedetti du score honorable qu'elle a recueuillit dans un contexte qui ne lui était pas favorable. Enfin, je souhaite exprimer ma satisfaction quant aux premiers pas de président reconduit de monsieur Morin qui a sut faire preuve des qualité de communicant dont le Nouveau Centre a besoin.

J'ai ensuite affirmé que ce congrès avait été l'occasion d'annoncer de bonnes nouvelles. Celle que je tiens à relayer ce soir est celle de l'incription dans la Constitution de la règle d'or de l'équilibre des finances publiques. Désormais, un gouvernement ne pourra plus présenter un budget en déséquilibre (en ce qui concerne les dépenses de fonctionnement me semble-t-il). C'est une révolution et une grande victoire pour le Nouveau Centre. C'est aussi une belle preuve de l'efficience de notre démarche de participation à la majorité et un succès pour notre "stratégie d'alliance." Une fois de plus, c'est l'histoire qui l'emporte sur l'ambition personnelle d'un homme. Les méthodes de travail éprouvées par le centre depuis près d'un demi-siècle en France ont encore fait leurs preuves. On ne peut pas en dire autant de la stratégie du MoDem...

Seulement, j'ai appris avec tristesse que cette victoire s'était soldée au prix d'un renoncement partiel. Le Nouveau Centre a cédé sur la condition de proportionnelle en ce qui concerne le vote de la réforme des institutons. C'est le revers de la médaille. On participe aux réformes, on ne les dictes pas. Il faut bien se dire que, même avec une défaite aux présidentielles et seulement (et c'est déjà énorme) 22 députés, nous sommes parvenu à peser sur la conduite de la politique nationale. On ne peut pas en dire autant au MoDem...

Aussi ai-je dis que le congrès de Nîmes ne fût pas l'occasion pour nous de changer de dénomination. Je vais vous dire, je ne suis pas mécontent de cela. Il me semble qu'il nous faut plus de réflexion avant de geler la décision de la nouvelle dénomination. J'ai appris aujourd'hui dans la PQR (le Républicain Lorrain) plutôt que sur le blog de Thomas Cherer car je ne suis pas très dispo en ce moment, que le nom qui avait été proposé était SOLID. SOLID pour Parti SOcial LIbéral Démocrate. Je trouve cela gadget ! Et on peut en dire autant au MOuvement DEMocrate ! Monsieur Lagarde peut se dire favorable à cette apellation et taxer de conservateurs frileux tous ceux qui ont empêcher ce projet d'aboutir mais là... Franchement je n'y arrive pas. Je trouve cela ridicule !

Pour finir, je n'ai lu nul-part que qulqu'un ait parlé de rapprochement centriste. Je suis partagé quant à cela. D'une part je trouve cela dommage car il me semble que le le dialogue entre les centre est indispensable à la refondation d'un centre politique audible et d'u autre côté, je pense que cela est tout-à-fait normal en ce sens qu'il s'agissait du congrès fondateur du Nouveau Centre et que nous devions donc parler du Nouveau Centre.

En conclusion, je dirais simplement qu'il me semble que ce congrès fût une réussite avec plus de 2000 participants et que l'avenir semble sourirs à notre formation.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Le NC a réussi à valider sa proposition sur les déficits publics, pour la réforme des institutions.

Espérons que la question de la dose de proportionnelle aux législatives sera toujours d'actualité.

Maxime Mangeot a dit…

Je crois, comme je le dis dans cet article, que la dose de proportionnelle n'est plus d'éactualité. Cela est, semble-t-il, le prix à payer pour cette victoire...

Anonyme a dit…

A noter également la nomination de Pierre Vallet à la communication ;)