
L’actuel président de l’UDF s’est également prononcé en faveur de plusieurs réformes institutionnelles : suppression du recours au 49-3 et aux ordonnances, introduction de la proportionnelle dans les élections législatives et locales (50 % des sièges dans la limite de 5% des suffrages, les 50% restant au scrutin majoritaire), fusion des départements et régions en une seule collectivité.
François Bayrou a plaidé pour un partage plus équitable des richesses, s’appuyant sur une répartition des bénéfices à raison d’un tiers pour le capital, un tiers pour l’investissement, un tiers pour les salariés. Il souhaite proposer en ce sens une « mesure incitative forte » à destination des entreprises.
Sur l’Europe, François Bayrou a répété son idée de deux cercles, le deuxième pouvant «s’élargir au bassin méditerranéen, à l’Ukraine». Bien qu’opposé à l’adhésion de la Turquie, il estime qu’il est nécessaire de «poursuivre (la) réflexion avec les gouvernements turcs ». Il a redit son opposition à l’idée de Nicolas Sarkozy d’un mini-traité, qu’il a qualifié d’«irréaliste et totalement dangereuse, car elle risque de couper les Français un peu plus de l’idée européenne».
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