dimanche 25 novembre 2007

Ensemble tout devient possible même au centre !

Élu lundi 19 novembre, sans surprise, président du Parti radical lors du 108e congrès de cette formation politique, qu’il coprésidait depuis 2005 avec le maire de Nancy André Rossinot, Jean-Louis Borloo s’est fixé une feuille de route on ne peut plus claire : « Faire du Parti radical, l’un des premiers partis de France. »

Investi très confortablement avec 83% des suffrages exprimés par le millier de délégués réunis à Paris, face à son unique challenger, le député de Belfort Michel Zumkeller, le numéro deux du gouvernement sent une fenêtre de tir pour booster son parti, actuellement associé à l’UMP. Le diagnostic d’André Rossinot est simple : d’un côté le PS implose et n’a pas réussi sa mutation – « François Hollande, c’est Guy Mollet, c’est la fin d’un cycle » –, de l’autre le centre, à travers le MoDem et le Nouveau centre, se cherche, tandis que l’écologie politique est très affaiblie. Jean-Louis Borloo, lui, entend remettre son parti en ordre de marche et affirmer son autonomie vis-à-vis du parti giron, l’UMP. « Les Valoisiens ne sont plus un courant du l’UMP, mais une formation politique de la majorité », assure-t-il. Pour cela, il entend tripler le nombre d’adhérents – aujourd’hui près de 10 000 – en an, et fédérer au-delà des radicaux de gauche. Ce congrès intervient en effet alors que Jean-Louis Borloo, André Rossinot et Jean-Michel Baylet, chefs de file des deux familles radicales, Parti radical et Parti radical de gauche, se sont rencontrés pour la première fois mercredi 14 novembre à Paris et ont renoué le dialogue mercredi après trente-cinq ans de brouille, en vue d’un éventuel rapprochement. « On essaie de fermer la parenthèse » ouverte après la scission en 1972, a déclaré M. Borloo, les deux partis ont « une histoire commune, nous sortons du même moule, même si on ne se ressemble plus tout à fait parfaitement », a déclaré de son côté M. Baylet, sénateur du Tarn-et-Garonne et président du PRG. Devant les délégués qui l’ont applaudi longuement, Borloo a défendu sa « stratégie d’indépendance loyale ». Certes, « je suis convaincu que ce qu’on va faire va en déranger plusieurs, parmi nos amis, mais il faut le faire dans l’intérêt de notre pays » ; mais « bien entendu, nous soutenons l’action du président et du gouvernement, dans une liberté d’action, de rêve et de parole ».

Pour l'échéance de mars 2008, « ni les radicaux valoisiens, ni les radicaux de gauche ne remettent en cause leurs alliances traditionnelles », avertit M. Baylet, qui avait rencontré la veille les dirigeants de la gauche dont le premier secrétaire du PS François Hollande. Côté valoisien, on affiche une plus forte détermination à sceller la réconciliation, avec la bénédiction de l'UMP. Mais « on se donne du temps après les municipales qui sont un temps de respiration de politique locale », affirme M. Rossinot. Toutefois, le maire de Nancy, qui vient de recevoir son investiture de l'UMP pour briguer un cinquième mandat, affirme sa volonté de faire de la Lorraine un « laboratoire du rapprochement » des deux familles « dès les municipales ». « Il existe déjà de fait dans certaines communes », renchérit Jean-Louis Borloo évoquant des listes « dans lesquelles il y aura ensemble des radicaux dits de gauche et valoisiens ». Au PRG, « on est aujourd'hui sur le constat de nos convergences », dit prudemment M. Baylet. A propos de la fusion, il répond, « on verra ». Cependant, il apparait que les deux formations, et surtout les valoisiens, entendent bien « organiser le centre ».

En cela, le Nouveau Centre est en passe de se faire souffler se place de parti de centre-droit. Et rien ne pourrait être plus fort et plus puissant que l'union. C'est pourquoi je souhaite que toutes les formations du centre gauche au centre droit, notamment Gauche Moderne, le Parti Radical de Gauche, le Mouvement Républicain et Citoyen, le Nouveau Centre, Démocratie Libérale, le Parti Radical Valoisien, l'UDF, Cap21, Génération écologie, Alternative Libérale et toutes les autres que je ne cite pas et qui se reconnaissent dans le centre, le progressisme, qui ont un rêve d'Europe, de démocratie, de liberté, de citoyenneté, d'écologie constructive, à se rassembler et se rapprocher pour réfléchir ensemble à l'avenir commun que l'on pourrait se donner malgré nos différences.

Parce que nous avons un devoir d'avenir, parce que nous voulons peser et exister demain, parce que nous avons foi en nos conviction, construisons ensemble le centre du XXIè siècle.
Ensemble, construisons l'avenir, choisissons l'audace !

PARCE QUE L'UNION FAIT LA FRANCE !!!

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