vendredi 1 février 2008

Lorsqu'il s'agit de carences parentales


Vous avez certainement entendu parler de cette histoire. Un professeur de technologie traité de «connard» par un jeune de 6e comparaîtra fin mars au tribunal correctionnel pour «violence aggravée sur mineur».

Ce professeur, qui a reconnu avoir giflé un élève de 6e qui l'avait insulté, lundi à Berlaimont (Nord), près de Maubeuge, sera jugé pour «violence aggravée sur mineur». Le professeur de technologie au collège Gilles-de-Chin, âgé de 49 ans, aurait poussé par terre les affaires de l'élève âgé de 11 ans après lui avoir demandé de ranger une table en désordre au fond de la classe. Mais l'élève lui aurait demandé une explication et le professeur l'aurait poussé contre la porte du fond. L'enfant, le regardant dans les yeux, aurait alors soufflé «connard» à l'adresse de l'enseignant qui l'a giflé à ce moment.

En fin de matinée, le père du mineur, lui-même gendarme, est arrivé en uniforme au collège pour demander des explications au professeur avant de déposer plainte. Plus tard, des policiers sont venus chercher l'enseignant chez lui et l'ont placé en garde à vue 24 heures. «En 30 ans de carrière, on ne m'avait jamais parlé comme ça. Mon sang n'a fait qu'un tour, et je l'ai giflé», a expliqué le professeur qui reconnaît avoir un «tempérament autoritaire» et être «un peu maniaque».

De son côté, le rectorat estime qu'«on ne peut pas accepter qu'un professeur gifle un enfant quelles que soient les circonstances». L'enseignant a été suspendu jusqu'à son jugement le 27 mars devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe.

Yvan Lachaud, député Nouveau Centre du Gard et délégué national du Nouveau Centre, s’indigne, au nom de son parti, de la mise en examen pour "violence aggravé sur mineur" du professeur de technologie de Berlaimont pour cette gifle infligée à un élève de sixième. Il tient à réaffirmer son soutien à la fonction professorale.
"Au-delà du fait divers, nous nous devons surtout de rappeler que si les élèves ont des droits, ils ont aussi des devoirs, à commencer par celui de respecter ceux qui les instruisent" a déclaré le député du Gard, qui se félicitait dans le même temps des sanctions qui frappaient l’élève ayant insulté son professeur.

Aussi déplorable que soit l’utilisation de la violence physique contre un élève, il ne faut pas oublier que celle-ci a été la réaction à un outrage que nous ne devons plus tolérer. Concernant le sort du professeur, qui a reconnu une réaction "excessive", Yvan Lachaud estime qu’il faut laisser l’enquête disciplinaire rendre ses conclusions, dans une ambiance plus sereine et moins médiatique. Le déclenchement de l’appareil judiciaire parait disproportionné pour un geste regrettable. "Il faut savoir raison garder et faire preuve de bon sens dans cette affaire qui n’en est pas une." L’école a pour finalité de former les citoyens de demain par le dialogue et la concertation, deux principes fondamentaux oubliés dans ce dossier.

Je pense à titre personnel qu'il peut y avoir parfois des CARENCES PARENTALES que l'ecole ne peut pas à elle seule combler. Peut-être faudrait-il une assistance sociale pour ces parents qui ne parviennent pas à maitriser leurs enfants... Car il faut se rendre à l'évidence, j'ai parfois vu des élèves arriver en cours avec des "dispences de punition" rédigées et signées pa les parents... Mais où en sommes-nous ?

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