dimanche 6 janvier 2008

Dans la série le Président à dit

« Je veux être le Président du pouvoir d'achat » disait-il lors de ses meeting...

Il avait l'air sérieux et on y croyait -en fait 30% de la population y on vraiment cru, 53 ont finit par y croire-. On pensait vraiment que SuperSarko allait nous sortir de la crise et remplir nos porte-monnaies. On savait que cela se ferait au prix d'un effort au travail, il nous avait prévenu. « Travailler plus pour gagner plus » répetait-il ainsi, c'était devenu son hymne de campagne. Mais à l'image de la « fracture sociale » de Jacques Chirac en 1995, on ne sait pas quand le Président Nicolaï Pal Sarkozy de Sergy Bosca commencera à agir pour tenir cet engagement. Pour ce qui est de monsieur Chirac, bien qu'ayant agit dans bien des domaines et notamment de manière salutaire sur la politique étrangère et l'agriculture, on attend toujours des actions significatives pour contrer éfficacement ce fossé social qui se creuse (oui je sais je suis naïf d'attendre encore mais qui sait, en 2012 ;') ).


Alors les partisans aveugles du pouvoir en place me dirons : « attends, sois patient, laisse lui le emps d'agir, il faut que les réformes puissent faire effet. » Je vais donc jouer à l'opticien et tenter de leur occtroyer des lunettes voire même des jumelles pour être bien sur de leur faire prendre conscience des erreures qui sont faites.


« La France qui se lève tôt » a pu admirer cette fameuse hausse du salaire présidentiel (que je soutiens) mais attendent toujours la mise en oeuvre de la hausse du leur. Car la situation est mauvaise : en 2006, les prix ont augmentés en moyenne de 1,6% alors que dans le même temps les salaires ont stagnés (les salaires dit réels c'est-à-dire déflatés, n'ont en effet augmenté sur cette période que de 0,8%). Le pouvoir d'achat n'a donc pas augmenté sur l'année 2006 (il est nécéssaire d'atendre début 2008 pour avoir accès aux chiffres de 2007). Et si la population s'accomode mal de cette stagnation du niveau de vie, c'est qu'alors que son pouvoir d'achat n'augmente presque qu'illusoirement, elle tend à s'habituer à de nouvelles dépenses. Des dépenses liées à la téléphonie mobile, à l'internet, se sont peu à peu imposées comme des dépenses incontournables sans que l'on s'en rende forcément compte. Ce que l'on gagne est sitôt engloutit par des dépenses que l'on peut qualifiée d'imposées par la société et son évolution. Il faut donc faire quelque chose. Mais les premières mesures annoncées ne me rassurent pas. Car comme je l'avais annoncé dans une note précédente, le gouvernement s'apprête à appliquer une hausse de 1,1% des pensions de retraites alors même qu'il planche sur une inflation à 1,6% (voire 2% selon les spécialistes). On peut donc dire qu'il prévoit consciamment une baisse du pouvoir d'achat des personnes à la retraites sur l'année 2008 à venir alors même que celles-ci constitues, et nous le savons, une frange fragile de notre société.


En ce qui concerne une part plus large de la population, la commission Atali propose des solutions qui ne font pas l'unanimité certe, mais qui ont le mérite d'exister. L'ouverture des magasins le dimanche, la multiplication sur le territoire français des grandes surfaces allemandes de hard discount telles que « Lidl » ou « Aldi » sont des proposition sencées exacerber la concurrence et faire baisser les prix. Certains disent que ce n'est pas la solution, qu'il faut que les gens voient leur salaires nominaux augmenter et qu'en plus de leur inéfficacité sur le pouvoir d'achat, ces mesures représenteraient, toujours selon leurs détracteurs, un risque de concurrence déloyale aboutissant sur le fermeture d'un certain nombre de grande surfaces classiques avec tout ce que cela engage (chômage par exemple). Je pense pour ma part que ces mesures permettraient aux consommateurs d'avoir accès à des magasins proposant des produit à des prix plus attrayant et que cela pourrait contraindre les grandes surfaces à diminuer leur marges parfois abbérantes sur un certain nombre de produits. Cela boosterait le salair réel des gens et c'est justement le salaire réel qui est à la base du fameux « ressentit » dont tout le monde nous parle. De plus, ouvrir les magasins le dimanche pourrait créer des emplois qui seraient une aubaine pour les étudiants et pourrait en plus créer de la croissance. Mais il y a bien un risque qui persiste. Travailler le dimanche, ce n'est pas le pied sur le plan famille et les gens qui n'ont rien à faire en ce jour du seigneur (petite envolée lyrique !) iront certainement dépenser un peu d'argent dans ces magasins lumineux et chauds qui leur ouvre leur portes. Côté pouvoir d'achat... Enfin, que faire pour permettre aux artisans de sauver leur commerce sans sacrifier leur vie de famille ? Il y a donc du pour ou du contre et ceux qui le pèse sont nombreux. Il nous faut attendre leur conclusions pour savoir.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut Maxime !
Et oui, le pouvoir d'achat, c'est vraiment d'actualité aujourd'hui. Et dans le monde des étudiants également !

http://www.dailymotion.com/relevance/search/pouvoir+d%27achat/video/x3n2c2_super-pouvoir-dachat-la-chanson-du_fun

Allez, chantons ensemble: Donnez donnez moaaaa....le pouvoir d'achaaaat !

Biz, continue !

Maxime Mangeot a dit…

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pouvoir-dachat-la-chanson-du_fun