vendredi 25 janvier 2008

Economie, le centre pour le redressement !


Alors que viens d'être publié le rapport Attali, le centre (hors MoDem, mais c'est vrai qu'il n'est pas "centriste" mais "démocrate") semble très favorable à une réforme profonde de l'économie Française. Et si la révolution libérale arrivait enfin ?


Hervé Morin, président du Nouveau Centre, salue l’inspiration libérale des propositions du rapport Attali qui établissent un diagnostic loyal et pertinent de la situation de notre pays. Elles représentent une contribution intellectuellement cohérente et féconde parce qu’elles visent à libérer l’esprit d’entreprise.

"La France depuis 25 ans, est structurellement engoncée dans ses conservatismes, le rapport Attali apporte des clés intéressantes pour lever tous les freins pour une meilleure croissance. Si la France depuis dix ans, avait connu ne serait-ce que la même croissance que celle des Pays-Bas, nous aurions eu 5500 euros par an de pouvoir d’achat supplémentaire à distribuer à chaque salarié Français" dit-il.

"La méthode de la commission choisie par Nicolas Sarkozy a été critiquée. Elle vient de prouver son efficacité. Les propositions intellectuelles de la commission Attali doivent maintenant recevoir une réponse politique. Le temps de la commission s’achève. Commence celui du Premier ministre, de son gouvernement et des parlementaires. Il s’agit de la période de la pédagogie, de l’explication, du dialogue entre le gouvernement, le Parlement et les Français [...]. Il n’y a pas de raison que la France ne puisse se réformer comme l’ont fait nos voisins européens, il faut pour cela dire la vérité, s’engager et respecter les Français" achève le ministre de la défense et Président du Nouveau Centre.


Pour ce qui est de la participation du Nouveau Centre et des centristes en général, on peut noter cette visite du Premier ministre au groupes de l'Union Centriste du sénat. En effet, le Premier ministre, François Fillon s'est rendu mardi à une réunion du groupe centriste au Sénat. Une rencontre dont le sénateur du Rhône, Michel Mercier, président du groupe de l'Union centriste, s'est dit «très content» et dont «l'excellente atmosphère» a été soulignée par tous. Selon Jean Arthuis, un des principaux opposants à François Bayrou au Mouvement démocrate, «tout le monde au groupe est favorable au redressement économique et financier de la France». Les sénateurs centristes «veulent travailler dans le constructif», ce qui les conduit à «apprécier que le chef du gouvernement vienne s'exprimer devant eux», a expliqué un collaborateur du groupe UDF. «Le premier ministre est resté une demi-heure de plus que prévu, pour répondre aux questions sans langue de bois», s'est félicité Pierre Fauchon. Selon le sénateur du Loir-et-Cher, «le groupe UDF s'entend bien» avec François Fillon, car «l'homme convient par son style».


Il a été question de la suppression de la publicité sur les chaînes publiques, de la suppression des départements préconisée par le rapport Attali, des 35 heures. Nulle critique, nulle réserve ne s'est exprimée, même de la part de Jean-Jacques Jégou, l'un des deux ou trois sénateurs restés dans le sillage de François Bayrou, qui a posé la question sur les 35 heures.

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