lundi 7 janvier 2008

Dans la série le président a dit...

« La France est de retour en Europe » a-t-il dit le soir de sa victoire.



Un soir de mai, un homme paraissait annoncer providentiellement la fermeture de la parenthèse ouverte le 29 mai 2005. Son action seule allait refermer la plaie béante ouverte lors du « non » français au traité établissant une constitution pour l'Europe. Monsieur Sarkozy parti donc rapidement pour un tour de l'Europe ayant pour but de faire accepter l'idée initiée par lui d'un mini-traité. Sorte de version tronquée de l'originale, ce texte n'était pas, à mon goût, la solution idéale. Mais comme la commission Atali, il a le mérite d'exister, au contraire des plans B annoncés par les nonistes (ils se sont tous recyclés en arracheurs de dents, sauf quelques uns qui, à l'image de notre néo-centriste Jean-Christophe Lagarde, ont finit députés).


Il alla embrasser (très, trop ?) affectueusement Angela Markel (elle en a tellement eut la première fois qu'elle lui a cordialement demandé de manifester moins expressément sa sympathie lors de leurs prochaines entrevues), il passa par la Pologne où les jumeaux Kaczynski encore vexés par la remarque de Jacques Chirac au sujet de leur prise de position quant à la guerre en Irak (« Ils ont encore perdu une occasion de se taire ! ») eurent bien du mal à entendre la requette du Président Français qui dut hausser amicalement le ton. Bref, malgré bien des difficultés, Nicolas Sarkozy se permis un retour triomphal en France où l'attendaient des médias conquis. On pu alors lire dans les journaux français que notre Président de la République avait sauvé l'Europe et que par la force de sa seule conviction, il avait reconstruit sur les ruines de l'ancienne Europe en crise une Europe nouvelle et ambitieuse. Tout cela dilué dans de la retenue journalistique bien-sûr. Mais si Nicolas Sarkozy a accomplit là quelque chose de tout à fait remarquable, il ne faut pas négliger le travail de toute une équipe ni surtout le travail des dirigeants européens, qu'ils soient nationaux (l'accord de chacun était indispensable) ou qu'ils soient supranationaux (parce que des personnes de l'union européenne travaillent chaque jour à sa construction et à son fonctionnement, si si !). D'ailleurs, cette version tronquée est inspirée... de l'ancienne, alors remercions les auteurs de la version initiales dont Valéry Giscard d'Estaing.


De la même manière, on peut citer l'exemple de l'affaire des infirmières bulgares. Ce fut presque un feuilleton télévisé où Nicolas Sarkozy tenait une place de choix voire même la place du héro. Tout les français regardaient et se disaient : « Pourvu qu'il y arrive, faite donc qu'il parvienne à faire libérer ces pauvres infirmières bulgares. » On a même eut le droit à l'arrivée (controversée d'ailleurs) de la femme du héros qui toute drapée de ses belles robes a permi la conclusion heureuse de cet évènement. Cécilia en Diana ? Qui l'eut crût ? Et bien pas moi ! Encore une fois on eut pu croire que tout ce qui avait été réussit ne l'avait été que par la grâce présidentielle française. Mais il ne faut pas se précipiter et bien voir le travail des émissaires européens qui préparaient cette libération depuis des années. De même, la France n'a pas été le seul acteur de cette réussite et l'Allemagne par exemple, y est pour beaucoup.


Je continu donc a dire que la politique gouvernementale a un côté « politique carte postale. » auquel il ne faut pas s'arrêter. Allons plus loin que les courts textes et les images que le Pouvoir élyséen distille et sachons voir autrement que ce que l'on nous montre. La vérité n'est pas forcément inverse mais elle est différente. Nicolas Sarkozy n'a pas sauvé le pouvoir d'achat, mais il continu à réfléchir à comment contrer cette tendance déjà ancienne de sa baisse. Il n'a pas non-plus sauvé seul l'Europe de la crise mais il a été pour beaucoup dans l'initiative de la mise en œuvre du mini-traité. Enfin, ce n'est pas seul qu'il a libéré les infirmières comme ce n'est pas par sa seule action qu'Ingrid Bétancour sera libérée des Farcques (en passant, elle n'a pas passé noël chez elle). Il est donc de notre devoir à nous, blogueurs citoyens, de rester vigilant et de participer à la rédaction et à la publication d'une information véritable et libre. Voilà une première vérité : Nicolas Sarkozy agit certe, mais il n'agit pas seul ; le France bouge et fait bouger les choses dans le monde, mais elle n'est pas seule dans ses combats.

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